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6. Louis Auguste À l'origine de la quête

...nd-mère, sa seconde épouse, nous a entraînés, nous les 5 petits-enfants au rez-de-chaussée, dans le magasin : « j’ai quelque chose pour vous, c’est votre histoire, votre grand-père avait prévu de vous la confier. suivez-moi. » nous sommes descendus encore, à la cave elle nous a placés au pied de l’escalier et a remonté trois marches. chaque marche recouvrait un tiroir, chaque contre-marche avait un bouton de bois et une étiquette. madeleine ouvre le tiroir « belle-Île » et en sort un dossier. (je l’ai encore) je m’en empare, je suis l’aînée, après tout… madeleine remonte à l’étage, les trois plus jeunes ne sont pas passionnés et partent explorer les hangars. je reste avec mon cousin gildas, il a 18 ans, et nous, c’est le dossier que nous explorons. nous n’avons pas vu le temps passer, nous lisions à la seule lumière de l’ampoule qui pendait, assis sur une marche de l’escalier. dehors, il faisait déjà nuit. nous lisions.notre cousin bellilois eugène guellec avait rédigé ce dossier et envoyé des copies à tous les chefs de famille de sa cousinade. mon grand-père était l’un des destinataires. gildas et moi nous demandions qui de nous deux l’emporterait quand son père nous a départagés : il avait déjà une copie des documents. en 1950, eugène avait retrouvé, dans de vieux papiers de famille, 5 lettres envoyées au pays par nos émigrants bellilois de 1854 depuis la virginie de l’ouest. ce passionné de généalogie a donc exploré les registres bellilois pour connecter les auteurs des lettres à notre famille. puis il a mené l’enquête pour retrouver les cousins d’amérique contemporains. et ils les a retrouvés après plus de 100 ans de séparation.mais ce n’était pas tout. en déroulant les fils de la généalogie belliloise, entre 1950 et 1970, à une époque où ce n’était pas encore la mode, eugène avait exposé la descendance belliloise des colons acadiens déportés en 1755. ce devena...


7. Conteur de la tribu 🗺 Généa50

...€™en suis emparé, je suis l’aînée, après tout… madeleine est remontée à l’étage, les trois plus jeunes n'étaient pas passionnés et sont partis explorer les hangars. je suis restée avec mon cousin gildas, il a 18 ans, et nous, c’est le dossier que nous avons exploré. nous n’avons pas vu le temps passer, nous lisions à la seule lumière de l’ampoule qui pendait, assis sur une marche de l’escalier. dehors, il faisait déjà nuit. nous lisions. notre cousin de belle-ÃŽle-en-mer, eugène guellec, avait assemblé ce dossier et envoyé des copies à tous les chefs de famille de sa cousinade. notre grand-père était l’un des destinataires. gildas et moi nous demandions qui de nous deux l’emporterait quand son père nous a départagés : il avait déjà une copie des documents. les recherches d'eugène vers 1950, eugène avait retrouvé, dans de vieux papiers de famille, 5 lettres en provenance de virginie de l’ouest envoyées au pays par nos émigrants bellilois de 1854. les lettres s'étalaient de 1865 à 1888. ce passionné de généalogie a donc exploré les registres bellilois pour connecter les auteurs des lettres à notre famille. puis il a mené l’enquête pour identifier les cousins d’amérique contemporains. et ils les a retrouvés après 100 ans de séparation. là-bas, de l’autre côté, les cousins américains en ont écrit un livre : a breton family in america, que j’ai commencé à traduire il y a une décennie, ou peut-être deux… le livre est épuisé depuis longtemps, je l'avais emprunté, virtuellement, à la bibliothèque du congrès où un exemplaire avait été déposé. mais ce n’était pas tout. en déroulant les fils de la généalogie belliloise, entre 1950 et 1970, à une époque où l’acadie n’était pas encore un atout marketing pour le tourisme de l’île, eugène avait exposé la descendance belliloise des colons acadiens déportés en 1755. ce devenait passionnant, romantique parce que tr...


8. Mathilde Lucas 🌅 L'histoire de Mathilde

...mathilde lucas 🌅 l'histoire de mathilde jusqu'à présent la fille du capitaine augustin était pour moi juste une vieille fille qui avait épousé sur le tard le mari de sa soeur, devenu veuf.mais une correspondance avec un lointain cousin par alliance m'a ouvert d'autres horizons. mathilde a eu une petite fille camille avec un tahitien quand elle avait 15 ans, me dit emmanuel liais.cette révélation mérite bien une petite investigation, l'histoire est plus complexe, en effet. voilà ce que j'ai découvert. les parents d'Élisabeth mathilde lucas sont le bellilois augustin lucas, capitaine au long cours et la rochefortaise Élisabeth zoé bellais, fille d'aubergiste. le mariage des parents a lieu 2 mois avant la naissance de mathilde (3 septembre et 5 novembre 1832). quand le bébé a 6 mois, ses parents le laissent aux grands-parents à rochefort et prennent la mer sur un bateau baptisé trophée mathilde. bien souvent dorénavant, augustin va voyager en famille. les grands-parents de rochefort ne reçoivent aucune nouvelle pendant 2 ans. le 17 mai 1835, quand le trophée mathilde touche valparaiso, zoé met au monde une petite dolorès. au bout de 6 mois, augustin retourne à rochefort, y laisse sa famille et reprend la mer. c'est l'époque, de 1836 à 1838 où il navigue sur la belle lise. fin 1838, il monte un projet de navire école et son oriental-hydrographe prend enfin la mer le 24 septembre 1839. cette fois, augustin embarque avec sa femme et ses 2 filles. mathilde a 6 ans. cette épopée va durer jusqu'à valparaiso où le 23 juin 1840, augustin coule son navire. voici l'itinéraire de l'oriental hydrographe : saint-nazaire, belle-ile-en-mer, lisbonne, madère, ténériffe, gorée, cap-vert, récife, bahia, rio, montevidéo, patagonie, détroit de magellan, valparaiso. on n'a pas retrouvé les rôles du navire, mais on estime qu'augustin et sa petite famille on embarqué sur le brick de son frère françois qui passait justement par là. la justine ...