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1. Recherches généalogiques 🔎 Les Acadiens, citoyens de l'Atlantique

...tater que même avec les recherches les plus poussées et les plus modernes, il est impossible d'identifier l'origine française de la grande majorité des pionniers acadiens. a de rares exceptions près, comme des dugas, trahan ou mius d'entremont, la seule conclusion que l'on pourra en tirer, c'est que dans tel ou tel village français, il y en avait beaucoup qui portait le même nom de famille. si l'on sait en effet beaucoup de choses sur la vie, l'évolution, la descendance et le cousinage des pionniers après qu'ils aient posé le pied en terre américaine, pour remonter avant, macache coucou. 2e enseignement : il n'y a pas eu de femme occidentale en acadie avant 1636. tous les mariages et naissances antérieurs sont donc métis, et bien d'autres ensuite of course. charles de la tour, arrivé avec son père dès 1610, avait une épouse micmac à cap de sable et toute sa descendance est métisse. mathieu martin, dont les parents sont arrivés en 1636 sur le même bateau que guillaume trahan (le saint-jehan en provenance de la rochelle) est considéré comme le premier blanc 100% né sur le continent américain, puisque sa mère a pratiquement accouché dès que le bateau a touché terre. j.m. fonteneau ne donne pas d'indication sur l'état civil des indiens mariés aux blancs. ce n'était pas vraiment son propos. mais il faut prévoir que l'identification ne sera pas simple, vu que selon la coutume, les indiens n'ont pas de nom de famille et que leur prénom peut changer. pas facile de les pister, ces coureurs des bois ! 3e enseignement : les anglais ne sont pas toujours les méchants qu'on croit. certes, les conditions du grand dérangement n'ont rien à envier aux rafles du 3e reich, mais ce fut certainement dû à la hargne de l'officier charles lawrence, qui était par ailleurs peu apprécié de ses pairs. certains de ses subordonnés ont essayé de contrevenir à des ordres dans le sens de plus d'humanité, tandis qu'il faisait ...


2. Jacques Bourlaud 🩺 La coloniale : en attente d'affectation

...jacques bourlaud 🩺 la coloniale : en attente d'affectation vous avez choisi la coloniale ? eh bien ! vous y êtes. le médecin-commandant devant lequel je me présentais avait l’air désabusé. il y avait de quoi. comme tous les officiers affectés au c.t.t.c.i. d’agen, il n’avait plus d’espoir que dans le tour de départ outre-mer. partir n’importe où mais s’éloigner de cette caserne. le c.t.t.i.c. ou centre de transit des troupes indigènes coloniales était tout ce que l’on voulait sauf une formation militaire digne de ce nom. il regroupait des malgaches et des indochinois qui, après plus de cinq ans de séjour en europe et un internement imposé par les allemands dans des camps situés dans le midi de la france, attendaient un bateau pour être ramenés chez eux et démobilisés. comme il ne restait que peu de bateaux en cette fin d’année 45, qu’ils étaient à bout de souffle et que leurs rotations duraient au moins deux mois, l’attente se prolongeait et les hommes étaient à peu-près désœuvrés . inaction qui était renforcée par des grèves paralysant les plus élémentaires corvées de quartiers, car les indochinois étaient fortement « travaillés » par la propagande viet-minh . les malgaches se montraient plus calmes et plus résignés. le premier jour, j’ai été frappé par la présence, derrière les bâtiments, de poulaillers de fortune élaborés au moyen de planches de caisses et de vieilles tôles dans un décor de bidonville. des indochinois s’affairaient tout autour, plumant des canards et des oies, ébouillantant les volailles abattues. les restrictions alimentaires ...


3. Jacques Bourlaud 🩺 Saint-Pierre et Miquelon

...nt pour bavarder avec nous . mais de plus, ma femme et moi, nous étions très remarqués dans la rue avec nos quatre enfants étagés de sept à deux ans et habillés à la mode française . en effet on voyait très peu d’enfants dans le centre de new york, les quartiers résidentiels étant périphériques . les nôtres représentaient donc une attraction et, s’ils s’échappaient de notre vigilance au restaurant, nous les retrouvions au bar tenant une véritable conférence de presse devant des admirateurs qui leur offraient des jus de fruit . au bout de quarante-huit heures il nous a fallu prendre le train et nous sommes arrivés un beau matin à montréal sous la neige . la ville nous a plu . nous avions trouvé un logement pratique . il y avait de beaux magasins et on parlait français . comme nous avions appris que le bateau devant nous amener à saint pierre n’appareillerait pas avant une huitaine de jours, nous pensions naïvement pouvoir demeurer quelque temps à montréal . hélas ! le consulat avait déjà retenu nos places de chemin de fer et, le lendemain, nous roulions vers halifax . trente-six heures dans un train confortable mais qui ne se presse pas, avançant sur un damier dont les cases blanches sont des étendues neigeuses et les cases noires des forêts de sapins et puis ce fut la découverte de halifax, ville triste et laide, sans aucun cachet, que la grisaille et la neige sale de février rendait encore plus sinistre . nous avons passé trois ou quatre jours à traîner nos semelles sans but précis devant les façades rébarbatives de maisons en briques . au restaurant, nous pouvions apprécier la cuisine anglaise et lorsque, le gendarme ou moi, commandions du vin (d&rsq...


4. Jacques Bourlaud 🩺 Indochine

...van-chau, le stérilisateur, qui depuis plus de vingt ans travaillait au bloc opératoire, avait pris la décision de rester. il ne pouvait pas se résigner à quitter la région où il était né, où il avait toujours vécu, où se trouvaient les tombeaux de ses ancêtres. il collectionnait les certificats élogieux que tous les chirurgiens français qui se sont succèdés à dong-hoï lui avaient établis avant leur départ. il m’en a donc demandé un, à moi qui étais le dernier à occuper ce poste. je n’ai pas pu refuser de lui accorder cette ultime satisfaction. a quoi son certificat a-t-il pu lui servir quand les viets se sont présentés le lendemain ? notre vieux cuisinier, que l’on avait surnommé ho-chi-minh, était catholique et avait préféré partir. avant que le bateau n’appareille il est descendu sur le quai pour venir m’embrasser… j’ai pensé au baiser de judas… et c’était moi judas… ce sont toujours les humbles qui font les frais des grands événements et cela laisse inévitablement une impression amère à ceux qui ont conscience de les avoir abandonnés. les accords prévoyaient que les bâtiments « en dur » devaient être laissés intacts mais vides. le baraques « adrian » n’entrant pas dans cette catégorie, nous les avons démontées pour en emporter les éléments. non seulement le matériel technique mais aussi tout le mobilier a pris la route du sud. le mât de pavillon a été scié et emmené ; son socle, où avait été moulé en relief l’insigne du corps de santé des troupes coloniales,...


5. Jacques Bourlaud 🩺 Kerguelen

...ions soixante en comptant dix comoriens et deux malgaches recrutés à tananarive pour s’occuper des travaux ménagers ou des fonctions d’aides mécaniciens. avec le système institué qui assurait la relève du personnel par moitié deux fois par an, il y avait donc deux groupes : les anciens qui savaient tout, prenaient des airs blasés ou condescendants et les nouveaux qui s’étonnaient de tout et se refusaient à l’avouer… ces deux groupes s’observaient avec méfiance, échangeant parfois des escarmouches verbales. mais l’équilibre s’est rétabli assez vite parce que ceux qui émergeaient du lot et siégeaient au restaurant à la table dite « des officiers » se sont bien entendus entre eux, anciens comme nouveaux. d’autre part, trois semaines après notre arrivée, « l’ob » bateau océanographique russe revenant de l’antarctique, s’est présenté devant la passe royale demandant l’autorisation de faire escale à port-aux-français. ce qui lui fut accordé. cela a donné lieu à une journée mémorable de fraternisation franco-soviétique avec déjeuner à terre particulièrement soigné (c’était d’ailleurs le jour de la pentecôte) suivi d’une visite du bâtiment et d’un dîner à bord. d’un côté champagne, cognac et vins de france, de l’autre vodka et champagne de crimée. l’ambiance joyeuse et le souvenir de quelques cuites sensationnelles a achevé de cimenter la cohésion des habitants des kerguelen. les six premiers mois se sont donc déroulés avec une certaine sérénité. les suivants ont été, peut-...