Recherche



Résultat de la recherche

Vous recherchiez le terme suivant :bangui


Page 1 - 5 sur un total de 9 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


1. Jacques Bourlaud 🩺 Saint-Pierre et Miquelon

...omme il le faisait alors le premier jour de chaque mois, avait publié le 1° décembre 1949 le tableau du tour de départ outre-mer . mon nom s’y trouvait inscrit . a cette époque j’étais en service au 3° r.i.c. dans la région parisienne . je me suis donc précipité rue oudinot, au ministère de la france d’outre-mer, là où était installée la direction du service de santé des troupes coloniales . j’avais l’intention de voir un certain médecin-commandant et d’essayer d’obtenir de lui quelques lumières sur les divers postes susceptibles de m’être attribués . peut-être s’en trouverait-il de vacants en a.e.f. et cela m’intéressait . en effet j’aurais souhaité me rapprocher de ma sœur aînée qui avait perdu son mari trois ans plus tôt et vivait à bangui avec ses quatre fils . malheureusement le médecin-commandant était absent… son secrétaire, près de qui je quêtais le renseignement à tout hasard, me confia que je n’avais pas à me tracasser car il y avait toujours, chaque mois, des postes disponibles pour l’a.e.f. . forts de cette affirmation, ma femme et moi, nous nous sommes précipités sur nos bagages, entassant dans les cantines et les caisses shorts, robes légères, moustiquaires, filtres « esser », lampes à pression, guidés par l’expérience du premier séjour au togo . le 27, date à laquelle devait être connue la désignation, je suis revenu rue oudinot . le médecin-commandant était là et me reçut d’un air jovial . - tiens !.. c’est bourlaud !.. quel heureux hasard !.. eh bien vous partez à saint pierre et miquelon… - ...


2. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...'est donc, sans appréhension mais avec passion que germaine a suivie son colonial mari à libreville. non loin de cette capitale gabonaise, mon père a acheté un terrain à achouka, petit village proche de lambaréné, où il passe son week-end dans une grande case en bois sur pilotis, qu'il a fabriquée sur les rives de l'ogoué. il a également embauché des indigènes, qui après avoir défriché la forêt, ont planté des palmiers à huile. le 5 juin 1929, son épouse met au monde, son 1er garçon, claude, à l'hôpital de lambaréné dirigé par le célèbre docteur schweitzer, mais la naissance a été enregistrée à port-gentil, cité administrative la plus proche. en 1930, la s.a.b.i.o. cessant son activité, serge et les siens sont rentrés en france. mon père a travaillé avec son beau-père dans la représentation industrielle jusqu'en 1934, mais il a la nostalgie des colonies et c'est avec joie qu'il trouve un emploi de gérant d'une grande factorie installée à bangui, capitale de l'oubangui-chari. parallèlement, comme au gabon, il réalise à son profit, une plantation de café à bimbo, petit village indigène, situé à 10 kilomètres de bangui. en 1938, mon père est opéré d'un kyste amibien au foie à léopoldville, capitale du congo belge et rentre en france pour y passer une convalescence de 5 mois. cette venue a coïncidé avec le centenaire de sa grand-mère clémence, qui a été célébré en présence d'une foule nombreuse dans la propriété de sainte-lucie à joué-les-tours. en 1939, il quitte bangui après avoir donné sa démission, suite à un désaccord avec son directeur. un ami, monsieur dulas, propriétaire d'une compagnie diamantifère à carnot, dans l'ouest du pays, lui offre une place de comptable dans sa compagnie dont il devint le directeur trois ans plus tard. a proximité de carnot, là encore, mon père avait acheté un terrain de 50 hectares pour y situer sa maison secondaire et créer une plantation qu'il ...


3. Daniel Chauvigné ⌘ Premier métier : menuisier ébéniste

... mettre en valeur le ton des différentes essences de bois utilisés. j'ai compris alors pourquoi l'ébénisterie est un travail d'artiste, comparativement à la menuiserie. je loue monsieur sörg pour ses conseils et son souci du travail bien fait. c'est grâce à lui que j'ai pu acquérir une bonne dextérité manuelle, accentuer le calme naturel de mon caractère et affermir ma patience. cela m'a beaucoup servi par la suite. en un an, j'avais bien progressé, beaucoup retenu et après quelques années de pratique, je serais certainement devenu un bon ébéniste, car j'étais doué manuellement et je possédais un niveau intellectuel qui me permettait de comprendre et traiter les plans, les commandes et même la gestion. hélas, j'ai du prématurément abandonner ce métier, ma mère ayant décidé de rejoindre l'oubangui-chari. voilà pourquoi ce premier métier, exercé peu de temps, ne m'a laissé que peu de souvenirs. quelques mois riches en anecdotes passèrent avant que je ne débute dans ce deuxième métier. monsieur tamour, le capitaine du "fonder", le plus gros bateau qui assure la liaison fluviale entre brazzaville et bangui, est, lui aussi, un ami de longue date de mes parents, ce qui nous a permis d'effectuer gratuitement la dernière remontée du fleuve avant la saison sèche ; saison où les eaux baissent au point de ne plus permettre la navigation. tels les mariniers, tamout et son épouse vivent à bord de leur bateau. l'équipage est composé d'un pilote adjoint, d'un mécanicien et de huit manœuvres chargés d'approvisionner en bois la chaudière, d'entretenir le pont et les cabines. un cuisinier et un marmiton tiennent la cambuse et préparent les repas...


4. Daniel Chauvigné ⌘ Troisième métier : mécanicien

...ve; cette époque où la congélation est encore inconnue. aussi, une fois par mois, claude achète pour maman du lait, du beurre et des fromages. pour que ces produits ne s'abîment pas avec la chaleur, les deux porteurs noirs, de son village, effectuent le trajet la nuit, le panier en équilibre sur la tête. ils s'éclairent avec une lampe tempête et sont armés de sagaie. ils arrivent au petit jour et maman met aussitôt les denrées dans le frigidaire à pétrole. les deux gaillards se reposent toute la journée et, le soir après avoir dîné au village, ils repartent aussi allègrement. lors d'un congé à wayombô, j'ai transformé mon vieux vélomoteur sachs en générateur de courant électrique. le moteur de mon engin fonctionnait encore très bien, mais il avait les pneus hors d'usage et, même à bangui, il était impossible d'en trouver de rechange. j'ai donc monté ma machine sur un bâti de bois fixé au sol et j'ai utilisé la jante de la roue arrière pour entraîner une dynamo de camion avec une courroie. une deuxième courroie, montée sur la poulie double de la dynamo, propulse un ventilateur qui refroidit le moteur de la moto. la démultiplication est telle, qu'il suffit de laisser tourner le moteur au ralenti, la consommation d'essence est donc faible. des fils relient la dynamo à des ampoules de phare disposées dans les pièces principales de la maison. une boite régulatrice complète le système. imperturbable, notre boy a dit " ça, c'est manière de blanc !" a chaque fin de tournée de mes chantiers, monsieur davaront, sachant mes connaissances de la langue africaine, m'envoie acheter du manioc pour nourrir les indigènes employés à...


5. Daniel Chauvigné ⌘ Quatrième métier : guide de chasse

...daniel chauvigné ⌘ quatrième métier : guide de chasse jean vincenti est un vieux broussard, ancien sous-officier des troupes coloniales, qui a roulé sa bosse dans de nombreux pays de la france d'outre-mer. finalement, il s'est installé, avec son épouse, à baïbokoum où il avait monté un safari de chasse déjà très renommé. situé à mi-distance entre fort-lamy et bangui, le poste de baïbokoum est la charnière entre la forêt équatoriale oubanguienne et la steppe sablonneuse tchadienne. cette position géographique et climatique permet le regroupement d'une faune très variée qui attire les amateurs de grande chasse. malgré ses cinquante cinq ans - ce qui me paraissait vieux - jean a insisté pour que je l'appelle par son prénom et que je le tutoie. cela, selon lui, importait beaucoup pour la clientèle et estompait nos rapports de patron à employé, dans ce métier très dangereux où la plus grande confiance se devait l'un pour l'autre. cependant, il est très rigoureux sur la discipline de chasse, le tir et il m'a fait passer le serment de guide de chasse qui se résume en trois phrases : - je jure de protéger des attaques animales, tout homme, au risque de ma vie. - je jure de poursuivre et d'achever tout buffle ou éléphant blessé. - je jure de respecter les lois inhérentes à la chasse et ne pas faire de massacres inutiles. ensuite, il m'a indiqué, sur une carte, les différents lieux de pâturage des espèces animales du secteur. il m'a initié également sur les différents points vitaux où il faut tirer les animaux pour les foudroyer, sans les faire souffrir. l'éléphant et surtout le buffle étant les animaux les plus dangereux, il faut conna&icir...