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Page 6 - 9 sur un total de 9 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


6. Claude 🎓 Janine Métanet

...ndéen. un jour, peut-être. la vieille sorcière qui avait élu domicile dans le four à chaux, ses cris stridents que l'on pouvait entendre seulement par certaines nuits de lune froides en année bissextile ... ! 1937 n'avait rien de bissextile, hélas ! et puis grand-mère ne nous aurait jamais autorisés à sortir de nuit, lune ou pas lune. nous adorions janine qui partageait nos jeux et nos petits travaux domestiques, lavait nos égratignures et nous aidait souvent à faire nos devoirs. janine, c'était pour nous une grande sœur. d'ailleurs, grand-mère ne manquait jamais de l'inviter à se joindre à nous pour toutes les occasions importantes et toutes les fêtes de famille : la galette des rois, les crêpes de la chandeleur, le farci de pâques, la couronne de mai, la moisson et les vendanges, le gaulage des noix et des châtaignes ainsi que tous les anniversaires. et noël. car, à noël aussi, janine mettait ses sabots sous notre arbre. une fois, janine m'avait offert une image pieuse que j'ai toujours du reste. c'était, si je puis m'en souvenir, pour ma communion privée. elle m'aimait bien mais ses préférences allaient vers gabriel, l'enchanteur espiègle ! gabriel possédait de naissance ce don magique qui vous ensorcelait irrémédiablement et ses pires bêtises trouvaient toujours grâce auprès de tous. on disait à la ronde que "le diable lui-même en aurait tourné casaque !" c'est vous dire ! pour son âge, gabriel restait malingre bien que résistant au froid et aux maladies de jeunesse, mais le coquin savait bien tabler sur cette apparente fragilité et le cœur de janine n'y résistait pas. a l'école communale, les enfants des fermiers nous taquinaient, nous qui ne sentions pas la bouse de...


7. Jacques ✎ Boivre : La fuite du temps

...squ’on peut presque dire que tu es née chez nous, et je te vois assez souvent pour me permettre de lire au fond de ton cœur au moins aussi bien qu’anne-lise… - je vous en prie, ma mère… - pour comprendre dans l’état dans lequel tu te trouves et la portée de tes paroles, deux sortes d’explications me semblent possibles. ou bien le seigneur t’a révélé d’une façon fulgurante la voie qu’il a tracée pour toi…tu as résisté… tu as tergiversé… ce qui est normal. et, ce matin, tu viens te soumettre… cathy ne répondit rien, essuyant ses larmes avec un mouchoir. l’abbesse continua : - tu vas peut-être penser que je suis une femme de peu de foi… mais je suis très surprise et même plutôt septique devant cet appel subit… avant-hier, tu étais au milieu de nous. tu ne pensais nullement à y rester et tu ne parlais à qui voulait bien t’écouter que de ce que vous aviez projeté de faire, marika, anne-lise et toi, pour l’anniversaire de philippe… cathy étouffa un sanglot que l’abbesse feignit de ne pas remarquer. - de toutes façons, poursuivit-elle, les devoirs de ma charge m’imposent en cette matière une extrême prudence. aussi est-il hors de question de t’ouvrir les portes sur le champ. ton cas doit être étudié et médité en suivant toutes les prescriptions de notre règle. rejette ton capuchon sur tes épaules et montre moi un peu ton visage - ma mère ! comprenez-moi ! - deuxième explication… reprit l’abbesse imperturbable : le comportement de quelqu’un de ton entourage t’aurait profondément choquée… des paroles maladroites, peut-être ? anne-lise et henri follenfant ont toujours eu pour toi les attentions de véritables parents… marika et valentin témoignent envers toi d’une grande affection. je ne pense pas qu’aucun d’entre eux ait été capable de te causer la moindre peine. les enfants sont un peu jeunes… mais il y a philippe… - p...


8. Jacques ✎ Boivre : Par les bois et les chemins creux du Poitou

...un carrosse noir, caché par une haie, surgit brusquement devant eux sur le chemin, les obligeant à s’arrêter. cinq ou six hommes bondirent aussitôt sur le char à bancs ... lorsqu’andré revint à lui, quelques instants plus tard, il reconnut sébastien près de lui, la tête ensanglantée. cathy et le prisonnier n’étaient plus dans la voiture et, là-bas, le carrosse noir, lancé au galop, disparaissait au premier tournant. assis sur un tabouret, prostré, s’accusant de toutes sortes de négligences, de toutes sortes d’imprudences, valentin rochereau regardait, sans toutefois fixer sur lui son attention, henri follenfant qui parcourait à grandes enjambées nerveuses la pièce où tous deux avaient été enfermés. arrêtant soudain ses allées et venues, follenfant se planta en face de son beau-frère. - « quand as-tu vu les papiers de philippe pour la dernière fois ? » demanda-t-il d’une voix sèche. rochereau sursauta. - « mais ... le jour de son anniversaire. » - « et personne n’y a touché depuis ? » - « si !.. philippe lui-même ... avec cathy, lorsque l’hirondelle leur a remis les enveloppes en cuir ... » follenfant grommela, reprit sa marche et, au bout de quelques instants, sans même se retourner vers rochereau à qui il tournait le dos, il jeta ces paroles : - « pourquoi l’hirondelle n’aurait-il pas, ce jour là, substitué les feuilles blanches aux parchemins de philippe ?.. » - « mais !.. c’est un ami ... » - « au point où nous sommes parvenus, rien ne nous empêche plus de soupçonner tout le monde ... » et le silence se rétablit. le silence d’une ville accablée par la chaleur de l’été, entrecoupée seulement par une horloge voisine qui marquait les quarts d’heure sur un rythme poussif. rochereau se redressa rapidement pour saisir le bras de follenfant. - « dis-moi ... si, comme tu le supposes, l’hirondelle est celui qui a volé les papiers, c’est aussi lui qui aurait laissé ...


9. Katryne 🦉 Une orientale en Provence

... sa face nord, et un local appartenant à ce prieuré a été aménagé en prolongement de la chapelle centrale vers l'ouest. a la révolution, la chapelle fut vendue comme biens nationaux. elle figure sur le procès-verbal du 3 février 1791 de la viguerie de toulon, donnant la liste d'encadastrement des biens ci-devant privilégiés, sous le nom de « hermitage et chapelle de notre-dame des neges, quartier de pépiole ». elle fut acquise par un nommé louis bouraillon, qui la revendit, le 30 thermidor an xii (18 août 1804), aux frères jourdan, d'ollioules. ceux-ci la cédèrent, le 1° septembre 1806, à la paroisse de six-fours pour l'exercice du culte. l'abside de la chapelle nord contient une belle statue en bois de la vierge, du xvi° siècle, qui fut sauvée des destructions de la révolution. chaque année, le 8 septembre, anniversaire de la nativité, est fêté à n.-d. de pépiole. jadis, les fêtes duraient plusieurs jours; on dansait au tambourin sur la petite esplanade qui s'étend à côté de la chapelle. des baraques foraines s'installaient à proximité, et on y vendait, entre autre, du nougat. aujourd'hui, grâce aux pères bénédictins, la chapelle a été restaurée, les murs grattés des divers enduits qui les avaient recouverts pendant des siècles. les ouvertures qui avaient été murées, ré-ouvertes. les autels des deux chapelles extrêmes, qui ont été retrouvés, ont été réinstallés dans leur forme ancienne. il s'agit d'un travail considérable, qui a redonné à ce lieu saint, un des plus anciens de provence, son bel aspect primitif). ...