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1. Chroniques familiales 📖 L'origine des métis au Québec

...du 18e siècle à défendre la culture française au détriment de celle des sauvages et leur théorie raciste et ethnocentriste s'est répandue à travers les siècles. j'ai démontré dans le précédent article comment ce discours a été repris au 19e siècle par les premiers historiens canadiens-français, notamment par françois-xavier garneau, benjamin sulte, l'abbé tanguay, l'abbé casgrain et le chanoine lionel groulx, qui tous ont défendu à tort l'idéologie de la pureté de la race canadienne-française. l'historienne sylvie savoie précise : la question du métissage préoccupe, surtout à partir du milieu du 19e siècle, au moment où certains gens pensent que les canadiens français ont "beaucoup" de sang indien. des rumeurs de ce genre circulent du côté du canada anglais ainsi qu'en france. des français qualifient le canada d'un pays de métis et d'indiens. en 1857, le journal anglophone chronicle and transcript rapporte que l'écrivain chateaubriand parle des français du canada comme d'une race perdue et destinée à disparaître comme les aborigènes avec lesquels ils se sont mêlés et ont sympathisé. mme savoie ajoute : les anthropologues se sont alors empressés d'étudier et de décrire le plus de cultures indiennes possibles, dans leur "état originel", avant qu'elles disparaissent ou qu'elles s'assimilent. des peintres du 19e siècle, comme le canadien paul kane (1810-1873), s'insèrent dans ce mouvement de sauvegarde. ils seront les premiers responsables de l'image courante qu'on se fait de l'indien souvent encore aujourd'hui. ce sont eux qui ont mis en vedette l'indien des plaines avec son panache de plumes, son tepee et ses cavalcades ...


2. Recherches généalogiques 🔎 Les Acadiens, citoyens de l'Atlantique

...cache coucou. 2e enseignement : il n'y a pas eu de femme occidentale en acadie avant 1636. tous les mariages et naissances antérieurs sont donc métis, et bien d'autres ensuite of course. charles de la tour, arrivé avec son père dès 1610, avait une épouse micmac à cap de sable et toute sa descendance est métisse. mathieu martin, dont les parents sont arrivés en 1636 sur le même bateau que guillaume trahan (le saint-jehan en provenance de la rochelle) est considéré comme le premier blanc 100% né sur le continent américain, puisque sa mère a pratiquement accouché dès que le bateau a touché terre. j.m. fonteneau ne donne pas d'indication sur l'état civil des indiens mariés aux blancs. ce n'était pas vraiment son propos. mais il faut prévoir que l'identification ne sera pas simple, vu que selon la coutume, les indiens n'ont pas de nom de famille et que leur prénom peut changer. pas facile de les pister, ces coureurs des bois ! 3e enseignement : les anglais ne sont pas toujours les méchants qu'on croit. certes, les conditions du grand dérangement n'ont rien à envier aux rafles du 3e reich, mais ce fut certainement dû à la hargne de l'officier charles lawrence, qui était par ailleurs peu apprécié de ses pairs. certains de ses subordonnés ont essayé de contrevenir à des ordres dans le sens de plus d'humanité, tandis qu'il faisait l'objet de plaintes auprès du roi d'angleterre de la part des gouverneurs des colonies britanniques. pour nos futurs bellilois prisonniers à falmouth, liverpool et bristol, la couronne britannique versait une pension dont ils se trouvaient bien satisfaits, car elle dépassait (9 à 10 livres par an) la rémunération des ouvriers anglais de l'époque (5 à 6 livres). les acadiens trouvaient généralement qu'ils avaient été bien accueillis et bien traités sur le sol britannique. le grande hécatombe qu'ont subie le lot d'acadiens retenus 7 ans en angleterre (pour la plupart : ceux...


3. Recherches généalogiques 🔎 Laurent Granger

...g;46. les origines de laurent granger. cette page est un peu une mise au point car beaucoup d’acadiens tant au canada qu’en france ont pour ancêtre laurent granger. aujourd’hui, certains sites sur internet nous donnent même les noms et prénoms des parents’. cette dernière affirmation n’est pas fiable du tout, tant que les preuves en actes ou documents officiels de l’époque ne sont pas trouvés. le recensement de 1671 du père molin nous donne : matelot - laurent grange aagé de 34 ans, sa femme marie landry aagée de 24 ansleurs enfans deux, margueritte aagée de 3 ans, pierre aagé de neuf mois, leurs bestes a cornes cinq etsix brebis, leurs terres labourables quattre arpans. ancêtre de nombreux bellilois, les origines de laurent granger ne sont pas connues. il serait né vers 1643 à plymouth. aujourd'hui rien ne permet de dire que ses parents étaient anglais. à l’époque ce patronyme est très répandu, on le trouve en bretagne, en normandie, dans le poitou, dans la drôme, le gard, dans la haute-garonne. vers 1600, un granger marchand de toulouse fait affaire à la rochelle. laurent granger est probablement d'origine française son père faisait-il partie des français ayant rejoint l'angleterre après le siège de la rochelle, accompagnant les pesselet, dont l’origine champenoise est aujourd'tui connue, ou comme pierre melanson dit la verdure qui avait épousé une anglaise, priscilla mallinson ? il y a quelques années l’un de ses descendants américains avait écrit au prêtre de la cathédrale catholique de plymouth parce qu’il pensait que ses ancêtres granger étaient de plymouth et catholiques. ils voulaient retrouver les actes concernant laurent granger. dans sa réponse le pr&eci...


4. Jacques Bourlaud 🩺 Médecin en relève au Lager-Lazarett XVII B

...edil;on générale, contresignaient nos propositions n’exerçant leur droit de contrôle que très rarement . nous en profitions pour glisser parmi ces malades les prisonniers plus âgés que les autres ou encore des infirmiers car le principe de la relève n’avait pas été mis en application pour ceux-ci . nous nous efforcions aussi mais c’était plus difficile, d’évacuer ceux qui avaient des ennuis avec les autorités allemandes et risquaient des peines de forteresse . le rapatriement des simples soldats, et même des sous-officiers, français ou belges ne posaient, en principe, que des problèmes légers à résoudre . les choses étaient plus complexes avec les officiers de l’oflag xvii a qui venaient se faire soigner chez nous car leurs inaptitudes devaient être approuvées par le haut commandement allemand . quant aux anglais et aux américains ils devaient faire l’objet d’échange de prisonniers . aussi leurs dossiers étaient-ils épluchés d’une façon très minutieuse par des médecins militaires suisses délégués par la croix rouge internationale . si le travail ne manquait pas, les distractions étaient plutôt rares, mis à part les jeux de cartes et la lecture . cependant il y eut quelques matchs de foot-ball épiques et une pièce de théâtre qui, montée par quelques camarades, eut beaucoup de succès . les promenades nous étaient accordées avec parcimonie : une sortie de deux heures deux fois par semaine si on en faisait la demande) et toujours en compagnie d’un « posten » (sentinelle) armé . c’était le strict minimum prescrit par la convention de genève . les autorités du stalag ne pouvaie...


5. Jacques Bourlaud 🩺 Le retour

...la colonne de trois médecins et d’un dentiste . on n’en voyait jamais autant dans ces villages reculés . il y avait toujours un enfant avec une angine ou une vieille qui avait des dents à arracher . nous faisions donc nos visites, donnions nos soins, refusant avec dignité tous honoraires . mais zielinski ramenait triomphalement un gros morceau de lard fumé… la présence parmi nous de gens âgés ralentissait considérablement notre marche et il est arrivé un moment où nous avons complètement perdu tout contact avec les autres colonnes parties du stalag . l’adjudant allemand qui nous dirigeait, ainsi que deux de ses collègues, semblaient très perplexes . ils nous confièrent discrètement leur embarras . les médecins peuvent tout entendre… nous avons donc pris l’habitude, en leur compagnie, d’écouter chaque soir la radio (anglaise de préférence) . nous apprenions ainsi que l’allemagne était aux quatre-cinquièmes occupée par les alliés . le manque de chance était que nous nous trouvions justement dans ce dernier cinquième… que faire ? nous étions tous d’accord : continuer à avancer vers l’ouest . les polonais n’avaient aucune envie de voir les russes ; les allemands préféraient être faits prisonniers par des occidentaux et les quelques français se rapprochaient toujours un peu de chez eux . en suivant cette direction, nous avons eu l’occasion les derniers jours d’avril, de passer tout près du camp de mauthausen . devant l’alignement banal des baraquements et les barbelés, nous ne pouvions pas imaginer ce qui s’était passé et se passait sans doute encore en ces lieux . koziol savait que son père était mort ici, mais i...