Recherche



Résultat de la recherche

Vous recherchiez le terme suivant :î


Page 11 - 15 sur un total de 31 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


11. Serge Adolphovitch Chauvigné 🌴 Biographie par son fils Claude

...sur un petit patrouilleur dans le golfe, puis en mer baltique, tandis que son grand copain gabby est envoyé sur la mer noire. dans la baltique, il sert à bord du bateau amiral où il fait office de traducteur. a helsingfors (helsinki), il rencontre ses sœurs olga et xénia qui y sont réfugiées. démobilisé en 1921 ou 1922, il apprend comptabilité et langue anglaise, par lui-même et dans une école à paris pendant près d'une année où il demeura crève-la-faim. (selon claude, car louis pensait qu'il avait étudié la comptabilité pendant une année à londres) puis, il se place dans une entreprise anglaise et part pour accra fin 1923. il revient en france, est engagé par une compagnie française de plantation de palmiers et repart pour achouka. il revient en france en 1925, puis repart au gabon. cette même année, il remplace temporairement un radio malade à bord d'un baleinier. en remerciement, la compagnie (norvégienne), lui offre cette mauser 9,65 dont son fils a aînéné fit tant usage plus tard à carnot. de retour en france, il rencontre germaine bourlaud à joué-les-tours. il repart au gabon. revient en france pour épouser germaine en 1928. ils repartent ensemble au gabon. en 1930, ils reviennent en france avec le bébé claude.selon claude, un des frères de serge, paul est mort sur le front de bessarabie. il ne sait rien des autres, georges et théodore. Écoutons claude notre père ne parlait pas l’anglais couramment mais, par contre le pidgin crou de la cote et le haoussa-foulbe. ce qui lui donnait de suite un gros avantage dans les rapports avec les marchands musulmans. il était doué, comme xénia, pour les langues étrangères. bizarrement, le sangho lui était assez indifférent ! par contre, il était a l’aise avec le banda (bangui-bossembala) et le gbaya-bakara (berberati-carnot). oui, son russe était resté assez solide et l’estonien aussi (durant sa toute jeune jeunesse, il passait des séjours d’été dans une ri...


12. Afrique 🌍 Wayombo Centre Afrique

...t avec impatience le chant de ce volatile qui annonce la venue prochaine de la saison des pluies. aussitôt les tam-tams retentirent pour fêter l’événement. on pouvait dès lors semer l’arachide et repiquer le manioc. j’attendais moi aussi ces indices qui, mieux d’une météo, présagent le retour des pluies dans les trois jours à venir. on allait pouvoir repiquer les plants de tabacs qui, pendant la saison sèche, avaient été mis à forcir dans la plaine, près du marigot qui borde le domaine. la partie la plus importante de notre plantation est sur le plateau qui domaine la nana, grosse rivière poissonneuse qui, à la saison des pluies, déborde dans la plaine qu’elle transforme en marécage tout en apportant un limon très fertile. le retour de la saison des pluies - bonjour patron ! tété, mon capita (chef d’équipe) me saluait avec un bon sourire. c’est un ancien tirailleur de la guerre 1914–1918, de haute stature, il a conservé sa chéchia défra défra fra reconna appara cha fa fraîchetièrenettrechechiechie et ses décorations pendantes délavées par le temps. - bonjour tété, as tu entendu « doudou » (onomatopée désignant le coq de brousse) et les tam-tams. - oui patron, qu’en penses-tu ? - laisse seulement cinq ouvriers pour l’arrosage et le cerclage des plants et embauche des saisonniers pour effectuer le repiquage et creuser les canaux d’irrigation sur le plateau. - bien patron. puis s’adressant à ses hommes restés humblement à l’écart, d’une voix autoritaire qui contraste avec la jovialité de ses traits : - ala goué na kodro ti sala matanga ! (allez tous au village pour préparer la fête !) je n’ai pas été étonné de l’interprétation de mes paroles, car la coutume veut qu’une fête se doit être célébrée pour tout facteur important de la vie. la viande de chasse dans l’immédiat, l’important pour eux, est que pendant un mois deux cents hommes vont trouver un salaire et manger de la viande fra défra fra reconna appara cha fa fraîchetièrenettrechechieche. chez ces gens simple...


13. Amérique 🗽 Quand l'Amérique était Française

...s le traité d'utrecht, en 1713 (avec la baie d'hudson et terre-neuve), et malgré leur neutralité proclamée, les 13 000 acadiens de la nouvelle-Écosse sont finalement déportés le 28 juillet 1755 et dispersés dans toute l'amérique, et même au-delà, jusqu'en france. leurs maisons sont brûlées pour décourager tout retour. c'est le grand dérangement. certains reviendront dans les années suivantes, tous garderont le souvenir douloureux de cet arrachement au «vieux pays», au pays perdu. «nous sommes probablement le seul peuple au monde capable de célébrer une déportation, rappelle l'écrivain antonine maillet. il a fallu apporter la démonstration que nous étions bien vivants.» aujourd'hui, on estime à environ 40 000 les acadiens de la nouvelle-Écosse et de l'île du prince-edouard (soit 4% de la population). «notre projet de société, explique jean léger, directeur général de la fédération acadienne de la nouvelle-Écosse, c'est de ne pas dispara dispara paraîttretre au sein du melting-pot canadien et américain. on est le petit village gaulois, mais sans potion magique.» À la différence du nouveau-brunswick voisin, où les acadiens, forts de leur poids démographique (plus d'un tiers de la population, soit 250 000 habitants) ont obtenu, pour le français, un statut de langue officielle auprès du gouvernement provincial, les francophones de nouvelle-Écosse et de la province de l'ile-du-prince-edouard peinent à faire valoir leurs droits auprès des instances locales. sans parler de la menace d'assimilation : entre les recensements de 1996 et de 2001, par le jeu des mariages mixtes ou des départs, la communauté acadienne a perdu 1 000 de ses membres. majoritaires, les canadiens anglais des provinces maritimes n'ont pas la même perspective. À en croire la presse anglophone, 2004 ne serait rien d'autre que la commémoration de «la visite de samuel de champlain» (the nova scotian sunday herald du 2 mai 2004), le voyage ...


14. Amérique 🗽 La vie quotidienne des émigrés français en Acadie

... pour en savoir plus, veuillez vous référer aux sources et bibliographies citées dans ce document. qui sont ces acadiens ? durant le xviie siècle, une colonie française s’installe en acadie. les enfants de ces colons constituent les premiers acadiens. aujourd’hui, plusieurs millions de personnes sont les descendants de ces émigrés. port-royal, colonie française, sera restituée à l’angleterre en 1713 par le traité d’utrecht. la ville prendra le nom d’annapolis royal. port-royal, une terre riche en marais, au sol fertile la ville de port-royal, située aujourd’hui sur la côte de la baie de fundy en nouvelle-Écosse, est entourée à l’époque de marécages et de forêts. les colons constatent, après avoir défriché les terres boisées, que celles-ci ne donnent pas de bonnes récoltes. le grain est difficile à lever malgré les efforts et la ténacité de chacun. aussi, se tournent-ils vers la mer pour assécher les marais. des digues nommées abo abo abo ma abo abo aboîteauxteauxteauxtrisentteauxteauxteaux seront érigées pour repousser les limites de la mer. ce travail se réalise lorsque les marées ne sont pas trop fortes. la construction et l’entretien des abo abo abo ma abo abo aboîteauxteauxteauxtrisentteauxteauxteaux tissent un réseau de solidarité entre les habitants. Œuvre collective, tous s’y mettent, les hommes, les femmes et les enfants. le labeur sera vite récompensé car dès la seconde année de construction d’une digue, la récolte produira de bons résultats. photo ph. léon 2003 - les aboiteaux « la levée ou digue que l’on désigne toujours sous le nom d’aboiteau consiste en un rempart en bordure des eaux pour empêcher ces dernières de monter sur la terre alluviale appelée « pré ».cette digue est percée au ras du sol, vis-à-vis des rigoles qui assèchent les terres, par des clapets qui laissent passer l’eau d’égouttement. le clapet s’ouvre à marée basse, sous la pression de l’eau venant des terres, et se referme à marée montante. [1] »la technique des digues se pratique dès ...


15. Histoires de bateaux 🚢 Le navire Ducouëdic

...pabilité du ducouëdic : 64 ans après le drame, les avis sont toujours aussi partagés. la première découverte, sur la chronique familiale d'enguerrand gourong, est un article "certifié" par robert layec, le matelot survivant du chalutier robert-marie. note : robert layec est décédé le 20 juillet 2009. chronique familiale d'enguerrand gourong le 1er janvier 1949, le chalutier "robert-marie" coule au large de penmarc'h. il fait mauvais temps. a bord, 10 hommes dont 5 de groix, 9, parmi lesquels le mousse, disparaissent. ils laissent 7 veuves et 21 orphelins. il n'y a qu'un survivant, un marin du continent, robert layec. il raconte que le chalutier, commandé par pierre raude, a coulé vers 4h30, à la suite d'une voie d'eau survenue après qu'un paquet de mer ait démoli tout l'arrière. il a réussi à s'emparer d'une bouée de sauvetage et à sauter à l'eau. il sera sauvé une demi-heure plus tard par le chalutier "ducouëdic" commandé par le patron le grel. l'affaire para paraîtt tragiquement simple et le rapport du chef de quartier de l'inscription maritime décrit les choses de cette façon. pourtant l'armateur du "robert-marie", lafitte, ne l'entend pas ainsi. il réfute le témoignage du matelot survivant. pour lui, son chalutier n'a pas pu couler de cette manière; il dû être abordé par le "ducouédic". l'équipage de ce dernier et le matelot survivant se seraient mis de connivence pour dissimuler cet abordage. une enquête conclura à l'infortune de mer. et le témoignage réitéré récemment par robert layec, toujours en vie, est très formel que cherchait l'armateur dans cette affaire qui plongea l'île dans la perplexité ? voulait-il faire accréditer la thèse de l'abordage afin que l'assurance le dédommageât de la perte de son navire ? il fut en tout cas condamné pour diffamation par la cour de cassation. que l'honneur de r. layec et des marins du "ducouëdic" soit à tout jamais lavé. l'une des veuves, l'épouse d'eugène le merlin, q...