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16. Afrique 🌍 Wayombo Centre Afrique

...nt avec impatience le chant de ce volatile qui annonce la venue prochaine de la saison des pluies. aussitôt les tam-tams retentirent pour fêter l’événement. on pouvait dès lors semer l’arachide et repiquer le manioc. j’attendais moi aussi ces indices qui, mieux d’une météo, présagent le retour des pluies dans les trois jours à venir. on allait pouvoir repiquer les plants de tabacs qui, pendant la saison sèche, avaient été mis à forcir dans la plaine, près du marigot qui borde le domaine. la partie la plus importante de notre plantation est sur le plateau qui domaine la nana, grosse rivière poissonneuse qui, à la saison des pluies, déborde dans la plaine qu’elle transforme en marécage tout en apportant un limon très fertile. le retour de la saison des pluies - bonjour patron ! tété, mon capita (chef d’équipe) me saluait avec un bon sourire. c’est un ancien tirailleur de la guerre 1914–1918, de haute stature, il a conservé sa chéchia défraîchie et ses décorations pendantes délavées par le temps. - bonjour tété, as tu entendu « doudou » (onomatopée désignant le coq de brousse) et les tam-tams. - oui patron, qu’en penses-tu ? - laisse seulement cinq ouvriers pour l’arrosage et le cerclage des plants et embauche des saisonniers pour effectuer le repiquage et creuser les canaux d’irrigation sur le plateau. - bien patron. puis s’adressant à ses hommes restés humblement à l’écart, d’une voix autoritaire qui contraste avec la jovialité de ses traits : - ala goué na kodro ti sala matanga ! (allez tous au village pour préparer la fête !) je n’ai pas été étonné de l’interprétation de mes paroles, car la coutume veut qu’une fête se doit être célébrée pour tout facteur important de la vie. la viande de chasse dans l’immédiat, l’important pour eux, est que pendant un mois deux cents hommes vont trouver un salaire et manger de la viande fraîche. chez ces gens simpl...


17. Amérique 🗽 Quand l'Amérique était Française

...ent dans la démesure, ces retrouvailles entre cousins, à l'échelle d'un continent, font figure d'événement. le mois dernier, à l'appel du congrès mondial acadien, ils étaient près de 50 000, issus d'une centaine de lignées, à se retrouver, autour de la baie sainte-marie, dans l'est de la nouvelle-Écosse, une des provinces atlantiques du canada. venus des petits ports de la baie des chaleurs, de la moiteur des bayous de louisiane ou des banlieues de montréal et de boston, beaucoup étaient là pour célébrer, au son des violons et des accordéons, un anniversaire largement ignoré à paris, celui de la fondation, il y a tout juste quatre siècles, du premier établissement permanent français en amérique du nord. c'est aux États-unis qu'il faut aujourd'hui se rendre pour avoir une idée de ce que fut le berceau de la francophonie américaine. a la frontière entre le maine et le nouveau-brunswick, dans la baie de fundy, les archéologues ont identifié l'îlot sainte-croix, où aborda, le 26 juin 1604, le protestant pierre du gua de monts, porteur d'une commission royale reçue d'henri iv qui le nommait lieutenant-général pour «le nouveau monde» et surtout lui accordait le monopole sur la traite des fourrures. c'est sur ce caillou désolé, aujourd'hui territoire américain, privé d'eau, à 800 mètres des rives, qu'a commencé l'aventure d'où sont largement issus les 7 millions de francophones canadiens et les 8,3 millions d'américains de souche française. trois ans avant l'établissement des premiers colons anglais à jamestown (virginie), seize années avant l'arrivée, en 1620, des pèlerins du mayflower à plymouth, ce sont des français qui, à défaut de la découvrir, ont créé l'amérique. le début fut désastreux. les colons ne s'étaient pas préparés à affronter l'hiver, particulièrement rigoureux. au point que les vents glacés font geler l'alcool. les réserves de nourriture s'épuisent. le scorb...


18. Amérique 🗽 La vie quotidienne des émigrés français en Acadie

.... pour en savoir plus, veuillez vous référer aux sources et bibliographies citées dans ce document. qui sont ces acadiens ? durant le xviie siècle, une colonie française s’installe en acadie. les enfants de ces colons constituent les premiers acadiens. aujourd’hui, plusieurs millions de personnes sont les descendants de ces émigrés. port-royal, colonie française, sera restituée à l’angleterre en 1713 par le traité d’utrecht. la ville prendra le nom d’annapolis royal. port-royal, une terre riche en marais, au sol fertile la ville de port-royal, située aujourd’hui sur la côte de la baie de fundy en nouvelle-Écosse, est entourée à l’époque de marécages et de forêts. les colons constatent, après avoir défriché les terres boisées, que celles-ci ne donnent pas de bonnes récoltes. le grain est difficile à lever malgré les efforts et la ténacité de chacun. aussi, se tournent-ils vers la mer pour assécher les marais. des digues nommées aboîteaux seront érigées pour repousser les limites de la mer. ce travail se réalise lorsque les marées ne sont pas trop fortes. la construction et l’entretien des aboîteaux tissent un réseau de solidarité entre les habitants. Œuvre collective, tous s’y mettent, les hommes, les femmes et les enfants. le labeur sera vite récompensé car dès la seconde année de construction d’une digue, la récolte produira de bons résultats. photo ph. léon 2003 - les aboiteaux « la levée ou digue que l’on désigne toujours sous le nom d’aboiteau consiste en un rempart en bordure des eaux pour empêcher ces dernières de monter sur la terre alluviale appelée « pré ».cette digue est percée au ras du sol, vis-à-vis des rigoles qui assèchent les terres, par des clapets qui laissent passer l’eau d’égouttement. le clapet s’ouvre à marée basse, sous la pression de l’eau venant des terres, et se referme à marée montante. [1] »la technique des digues se pratique dès...


19. À la guerre ⚔️ 1793 Jean-Jacques Granger et la Révolution française

...nstructions nécessaires pour leur évasion. cependant, il n'est pas précisé s'il connaissait la véritable identité des passagers ou s'il était complice de leur évasion. que devint la cargaison que transportait le capitaine granger ? selon le texte à disposition, la cargaison que transportait le capitaine granger était constituée de futailles vides. le citoyen delbos, courtier à bordeaux, avait proposé d'acheter ces futailles pour douze livres par barrique, mais le capitaine n'avait pas accepté cette offre. le texte ne fournit pas d'informations sur ce qu'est devenue cette cargaison par la suite. que devint le brick l'industrie ? selon le texte à disposition, le brick l'industrie était toujours ancré sur la rivière lorsque les deux commissaires ont pu l'apercevoir le lendemain matin du 27 septembre. le capitaine granger faisait ses préparatifs de départ pour se rendre au verdon, où i...


20. Histoires de bateaux 🚢 Le navire Ducouëdic

...pabilité du ducouëdic : 64 ans après le drame, les avis sont toujours aussi partagés. la première découverte, sur la chronique familiale d'enguerrand gourong, est un article "certifié" par robert layec, le matelot survivant du chalutier robert-marie. note : robert layec est décédé le 20 juillet 2009. chronique familiale d'enguerrand gourong le 1er janvier 1949, le chalutier "robert-marie" coule au large de penmarc'h. il fait mauvais temps. a bord, 10 hommes dont 5 de groix, 9, parmi lesquels le mousse, disparaissent. ils laissent 7 veuves et 21 orphelins. il n'y a qu'un survivant, un marin du continent, robert layec. il raconte que le chalutier, commandé par pierre raude, a coulé vers 4h30, à la suite d'une voie d'eau survenue après qu'un paquet de mer ait démoli tout l'arrière. il a réussi à s'emparer d'une bouée de sauvetage et à sauter à l'eau. il sera sauvé une demi-heure plus tard par le chalutier "ducouëdic" commandé par le patron le grel. l'affaire paraît tragiquement simple et le rapport du chef de quartier de l'inscription maritime décrit les choses de cette façon. pourtant l'armateur du "robert-marie", lafitte, ne l'entend pas ainsi. il réfute le témoignage du matelot survivant. pour lui, son chalutier n'a pas pu couler de cette manière; il dû être abordé par le "ducouédic". l'équipage de ce dernier et le matelot survivant se seraient mis de connivence pour dissimuler cet abordage. une enquête conclura à l'infortune de mer. et le témoignage réitéré récemment par robert layec, toujours en vie, est très formel que cherchait l'armateur dans cette affaire qui plongea l'île dans la perplexité ? voulait-il faire accréditer la thèse de l'abordage afin que l'assurance le dédommageât de la perte de son navire ? il fut en tout cas condamné pour diffamation par la cour de cassation. que l'honneur de r. layec et des marins du "ducouëdic" soit à tout jamais lavé. l'une des veuves, l'épouse d'eugène le merlin, q...