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6. Daniel Chauvigné ⌘ Septième métier : militaire de carrière

... de nous. ils étaient sous le feu d'une arme automatique, qui tirait de notre bordj. pensant qu'un fellagha avait réussi à percer notre défense, je me suis précipité avec 2 hommes de troupe, vers le lieu désigné, pour trouver une de nos sentinelles, prise d'une crise de démence, qui tirait n'importe où avec son fusil-mitrailleur... il fallu employer la force pour désarmer le forcené, le ligoter et l'emmener à l'infirmerie. la pente boisée, qui descend sur l'oued, offre une certaine protection aux rebelles et il fallut l'utilisation de grenades défensives et exercer un tir intense pour mettre en fuite nos assaillants après une heure de combat. le lendemain, le médecin a dit à notre officier que le malade que nous lui avions amené dans la nuit, avait déraisonné suite à une crise de delirium tremens. deux jours plus tard cet homme est revenu prendre son service. il nous a expliqué que son père et son frère sont mort de delirium éthylique et que craignant l'hérédité, il ne buvait jamais d'alcool. le soir du 11 novembre il avait accepté, sous la pression de ses camarades, de boire une 1/2 coupe de champagne ; mais le médecin lui avait affirmé que c'était surtout l'émotivité crée par le baptême du feu plutôt que l'alcool qui avait déclenché sa crise. quelques mois plus tard, cet homme a récidivé dans des circonstances analogues, il a été réformé et renvoyé dans ses foyers. a souk-ahras, en un an, nous avons été attaqués une dizaine de fois, mais nous n'avons jamais été pris au dépourvu pour deux raisons : la première provenait, indirectement, d'un arabe qui logeait avec sa femme et ses deux filles dans un petit blockhaus désaffecté situé à 50 mètres à l'extérieur de nos barbelés. nous nous étions aperçus que son bourricot et ses 2 moutons couchaient toujours dehors la nuit, alors que les soirs précédant une intrusion il rentrait toujours son bétail... il nous suffisait de renforcer subrepticement la ga...


7. Afrique 🌍 Lamartine Algérie

...stions qu'ils peuvent se poser sur les activités que leurs grands- parents pouvaient bien avoir dans ce village de la vallée du chélif balayé par les vents en hiver ou courbé sous le souffle sec et chaud du sirocco en été.À défaut d'y retrouver leurs racines, leur rue, leur maison ou leur école dont probablement aujourd'hui, il ne subsiste plus rien, ils pourront au moins partager avec d'autres un peu de l'état d'esprit de ceux qui étaient au contact des fellahs des douars qui vinrent en toute confiance les rejoindre à lamartine. nourrissant l'intelligence collective de ce village, ils éviteront son appauvrissement et l'oubli au profit d'une mémoire unique. remerciements c'est grâce à l'amabilité du dr georges duboucher, de mm. jacques piollenc et jean-pierre herbault que cette évocation du village de lamartine est rédigée. qu'ils en soient bien vivement remerciés. bibliographie guide louis piesse de 1889 pour l'algérie, la tunisie et le maroc, hachette éditions. - annuaire général de l'algérie et de la tunisie, lagelle, 1901. la documentation personnelle de l'auteur. martin (r.), les...


8. Amérique 🗽 Quand l'Amérique était Française

...ltaire. et le premier consul, tout attaché à son rêve d'unité européenne, brade, dans l'indifférence, quarante ans plus tard, l'immense louisiane à la jeune république américaine. longtemps oubliée, la forteresse de louisbourg (île du cap-breton), le gibraltar de l'amérique du nord, fondée en 1713 par les français et conquise par les anglais en 1758, n'est restaurée, en 1928, qu'à l'initiative d'une riche américaine de boston. en 2004, la france bâtit à brouage (charente-maritime), patrie de champlain, un musée et un centre de documentation. la république a versé son écot pour la numérisation des a...


9. Amérique 🗽 La vie quotidienne des émigrés français en Acadie

...meilleur rendement. l’acadie exporte ses excédents vers l’Île royale et dans les colonies américaines. un commerce illicite s’effectue entre les acadiens d’annapolis royal, capitale de la nouvelle-Écosse [5] (possession anglaise) et l’ile royale (territoire français). le bétail, les céréales et les fourrures sont acheminés par bateaux jusqu’à louisbourg.les terres regorgent de céréales, de blé, de froment, d’orge, d’avoine et de seigle. chaque maisonnée possède un jardin où pousse une variété de légumes : carottes, betteraves, navets, choux pommés, citrouilles, oignons, concombres... les choux, une fois poussés sont arrachés de la terre. la partie comestible est renversée dans le sol en guise de préservation, technique que l’on utilise encore en bretagne. garde-manger, la neige recouvre certains légumes durant la saison froide. la cuisinière prélève alors la quantité nécessaire pour nourrir la famille.   maison acadienne avec son jardincrédit photo : ph. léon, 2003     « les enfants s’en frippent les babines [6] » la saison préférée des enfants est celle des « grainages » : groseilles, framboises, cerises, pommes, poires et autres fruits.pour cultiver, l’habitant utilise les outils traditionnels de la ferme : la charrette à deux roues, la charrue à rouelles ou à défaut, des bœufs qui servent de bêtes de trait. le bétail du pauvre se compose de quelques bêtes à cornes, de cochons, de volailles et de brebis [7]. le cheval utilisé en acadie vers 1665 est une bête relativement chère pour l’époque. seuls les colons bien lotis peuvent se permettre une telle acquisition. les quelques recensements dépouillés par nos soins, ceux de 1671 et 1701, ne mentionnent pas de manière explicite des chevaux dans la composition du cheptel. le temps marqué par les saisons le climat conditionne l’activité des habitants. les hivers s’étalent sur cinq à six mois en moyenne. durant cette période, ...


10. Histoires de bateaux 🚢 Le navire Ducouëdic

...es lettres de ma grand-mère sur le papier à en-tête du ducouëdic, c'est à peu près tout ce que j'en savais jusqu'à ce que je commence à classer les 16000 photos de famille que mon mari avait scannées. et là, en septembre dernier, je tombe sur 15 photos du ducouëdic qui font remonter à ma mémoire quelques flashes, des éléments épars de discussions familiales que je redécouvrais. j'en fait un diaporama (en maintenance pour le moment) et je décide de tirer sur le fil qui dépasse de mon écheveau de souvenirs. je vous raconterai donc ce que j'en ai trouvé. mais vous pouvez bien sûr contribuer, je vous en prie bien volontiers. ... jusqu'au début de 1946, le chalutier était réquisitionné et sa pêche allait toute à l'État français dans des conditions juridiques que je n'ai pas encore élucidées. (on peut déjà lire à ce sujet --->>>) selon les lettres de ma grand-mère, le 19 novembre 1945, le ducouëdic pêchait en méditerranée pour l'État français et le 10 janvier 1946, il pêchait depuis son port d'attache de concarneau pour le compte de son armateur. dans la nuit du 31 décembre 1948 au 1er janvier 1949, l'équipage recueille dans la rade de lorient un marin, robert layec, qui dérivait depuis une demi-heure accroché à une bouée et qui déclare être le seul survivant de l'équipage du robert-marie, un petit chalutier qui venait de couler. 9 hommes sur 10 avaient disparu, noyés. aux affaires maritimes, on enregistra les déclarations de paul le grel, le capitaine du ducouëdic et de robert layec, le marin rescapé du robert-marie. l'affaire est classée comme infortune de mer. sauf que l'armateur du petit chalutier, robert laffite, lance alors depuis sa radio une grave accusation : que le robert-marie avait été éperonné par un bateau inconnu, qui, au fil des heures se transforma en ducouëdic. il récuse les déclarations de son marin et du capitaine du ducouëdic, qu'il accuse de de c...