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11. Jacques Bourlaud 🩺 Indochine

...es forces bénéficiaient de l’appui d’un escadron du 1° r.e.c., d’une batterie de 105, d’une compagnie de génie et d’une unité des transmissions ainsi que d’un contingent assez important de supplétifs. cependant, à proximité de la province de vinh et de la montagne où les viets allaient et venaient comme ils le voulaient, notre situation n’était pas des plus confortables. nous ne pouvions pas nous promener en dehors de la ville et, pour se rendre au terrain d’aviation distant de six à sept kilomètres, il était plus prudent de se faire accompagner par un chauffeur armé d’un pistolet-mitrailleur. nous pensions tous qu’un jour ou l’autre l’adversaire chercherait à effectuer un coup de force sur dong-hoï. en fait il n’a rien tenté de sérieux avant la fin des hostilités. mais, chaque jour, chaque nuit, des éléments viet-minh plus ou moins étoffés réussissaient à s’infiltrer pour aller poser des mines sur les routes ou rançonner les villageois. les postes extérieurs à dong-hoï étaient mis en alerte. parfois même ils étaient attaqués et ripostaient. si la pression des viets était trop forte, les postes faisaient alors appel à l’artillerie. la pression se relâchait mais, le lendemain, on voyait arriver à dong-hoï des blessés civils qui avaient reçu des « éclaboussures » des deux côtés. deux ou trois fois par semaine, le commandant du secteur faisait procéder à des ouvertures de routes pour aller ravitailler les postes isolés. au cours de ces opérations, il se produisait assez fréquemment des petits accrochages avec échange de coups de feu et il arrivait encore plus souvent de voir un véhicule sauter sur une mine. tout cela entraînait un apport quotidien de blessés à l’hôpital. ils arrivaient soit pas cas isolés soit par groupes d’une trentaine lorsque l’accrochage avait été sérieux. nous recevions indifféremment les militaires des forces françaises d’extrême-orient, les sold...


12. Jacques Bourlaud 🩺 Cameroun

...nsfusion de sang et il a guéri. il nous a donné des renseignements et on a pu ainsi en tuer dix. (sic) les quelques européens présents se sont regardés entre eux, effarés par cette curieuse application des principes de la croix rouge. pourtant le préfet était un homme très droit que nous estimions tous. je l’ai retrouvé plus tard et nous avons toujours entretenu des relations très amicales. mais comme à partir de ce jour-là mon approvisionnement en sang est devenu plus aisé, aussi je me demande si ses arguments n’ont pas eu plus d’effet pratique que mes histoires mélodramatiques de la pauvre mère saignée à blanc par un placenta praevia … obsession également dans leur lutte contre la rébellion de la part des hautes autorités camerounaises qui en sont venues à remettre en honneur une pratique traditionnelle utilisée depuis des siècles en pays bamiléké et qui peut être interprétée comme un « jugement de dieu ». pour cela tous les habitants d’un village ou d’un quartier se voyaient obligés de défiler un à un devant les enquêteurs et de leur avouer tout ce qu’ils étaient en mesure de savoir au sujet des rebelles et de leurs complicités éventuelles. cette confession se faisait en présence d’un chien noir qui était enterré vivant après la cérémonie et devenait ainsi le témoin et le garant de leurs aveux devant les forces de l’au delà… ce procédé semble avoir été efficace mais c’était un acte de sorcellerie peu compatible avec les principes chrétiens . mis à part le cas de l’évêque déjà cité je ne sais pas comment cela a été accepté par le clergé camerounais. mais les missionnaires européens ont protesté avec véhémence et cela leur a valu quelques ennuis. voici enfin une anecdote tragi-comique mais qui n’a probablement rien à voir avec la rébellion : un beau matin les gendarmes m’ont amené un brave homme inculpé de meurtre afin de connaître mon avis sur son état mental. chiru...


13. Augustin Lucas ⚓ Biographie par Eugène Le Guellec

...augustin lucas ⚓ biographie par eugène le guellec bien qu'augustin lucas ne soit pas dans la ligne directe des descendants de pascal et de marie louise lucas, puisqu'il était le frère aîné de cette dernière, son histoire est intimement liée à celle de la famille de pascal. il semble donc approprié et intéressant de faire un résumé de sa vie mouvementée, basé sur un certain nombre de sources. le premier et le plus personnel document qui nous soit parvenu fut l'autobiographie de sa petite fille Évangeline soyer, datée du 29 mai 1941. cependant, son nom apparaissait si souvent dans d'autres documents qu'on en venait à se demander s'il s'agissait d'un seul homme ou de plusieurs. quand les pièces du puzzle furent ordonnées, on obtint le tableau d'un homme aux activités innombrables, qui n'avait pas eu le temps de s'ennuyer beaucoup dans la vie. augustin marie lucas est né à bangor, ou plus probablement au village de kernest, à belle-ile, le 6 mars 1804. il est l'aîné des huit enfants de jean-marie lucas et de marie-anne seveno, frère aîné de marie-louise lucas et de jean louis victor, nos aïeux. il commença à aller à l'école à bangor. a cette époque, la marine prenait de plus en plus d'importance à belle-ile et une carrière de marin était toute naturelle pour un jeune îlien. c'est ainsi qu'augustin prit la mer à 18 ans, d'abord comme pêcheur, puis dans la marine marchand, où il fit trois voyages au long cours entre 1824 et 1826. il fut nommé lieutenant, puis capitaine en second pour un voyage à la guadeloupe, la martinique et la réunion. après avoir suivi des cours de navigation, à bordeaux et à l'École d'hydrographie de rochefort, il reçut son brevet de capitaine en 1831 et fut nommé capitaine au long cours le 2 juin 1832. pendant ce temps, il avait épousé zoé bellais (ndlr : ou gallais, selon les sources), fille d'un aubergiste de rochefort. le mariage eut lieu en 1830, selon melle soyer, mais la date du 2 sept...


14. Claude Chauvigné 🎤 Interview (vidéo et texte)

...e chauvigne monday, 12 june 2000 this interview is being held at the barbee branch library, oak island, north carolina. steven heffner is interviewing mr. claude chauvigne. mr. chauvigne was not a veteran of world war ii, but he was a french national, living in france at the outbreak of the second world war and the occupation by the germans of his country. interviewer: mr. chauvigne would you please give us your full name and address. chauvigne: my name is claude chauvigne and i live on 40 deer mountain road, pittsboro, north carolina. the zip code is 27312. interviewer: and give us your date of birth please, mr. chauvigne. chauvigne: i was born the 6th of june 1929. interviewer: now you were a french national at the time of world war ii. chauvigne: yes, i was a little kid. when the war broke out, i was 10 years old. interviewer: and where were you living? chauvigne: i was living in coulombiers, a very, very small village south of poitiers, the capital of poitou in southwestern france. interviewer: and whom were you living with? chauvigne: i was living with my brother at my grandmother's house. interviewer: and where were your parents at this time? chauvigne: my parents worked in africa and we came back to france in 1938 or beginning '39 and we remained, the two of us, my brother and i, with my grandmother for the whole war. interviewer: and were you in school at this time? chauvigne: yes, i was first in grade school and then very shortly after, i went to the lycee, the high school in poitiers and that's where i spent five years. almost every weekend, we would go visit my grandmother. interviewer: why were your parents in africa? chauvigne: well my father was working in mining and at the end of '38 i think, there was an epidemic of some sickness, i forgot which one and then my mother took us to france. but then, later on, the war broke out and my parents intended to have us come back and jo...


15. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

... sans filiste sur un baleinier qui exerce la chasse des cétacés au large des côtes gabonaises. les prises harponnées sont amenées à port-gentil où est installée une usine de traitement d'huile de baleine. les escales y sont fréquentes et, au cours de l'une d'elles, il fait la connaissance du directeur d'une grosse compagnie commerciale française, la s.a.i.b.o. (société anonyme industrielle du bas ogoué). celui-ci cherche un gérant pour diriger sa société à libreville. l'expérience qu'avait acquise mon père en gold-coast et sa formation de comptable ont incité ce directeur à lui proposer cet emploi. ils sont devenus, par la suite, de très bons amis. en 1928, au cours d'un congé en france, serge il fait la connaissance d'une poitevine, germaine bourlaud, qu'il épouse et qui fut sa fidèle compagne jusqu'à la fin des ses jours. la famille bourlaud possède, et habite encore, une superbe propriété nantie d'une grande maison bourgeoise à coulombiers, petit village à 16 kilomètres au sud de poitiers. un ami colonial avait offert au père de germaine de nombreuses armes de chasse africaines qui sont exposées sur d'énormes panoplies recouvertes de toile rouge, dans le grand escalier qui mène à l'étage. il avait même donné un gros pélican empaillé qui perche sur l'armoire louis xiii du vestibule. initialement, ce volatile était destiné à armer un chapeau de la maîtresse de céans, mais il était trop lourd et disproportionné pour que ma grand-mère en fasse un accessoire vestimentaire!... ces souvenirs africains et les histoires fascinantes narrées par l'ami de la famille, à chaque retour de ses contrées lointaines, ont bercé l'enfance de ma mère et passionné toute une génération familiale. c'est donc, sans appréhension mais avec passion que germaine a suivie son colonial mari à libreville. non loin de cette capitale gabonaise, mon père a acheté un terrain à achouka, petit village proche de lambaréné, où il pa...