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6. Recherches généalogiques 🔎 La branche Bourlaud au XIXe siècle

...©ration de la part de ses compatriotes de marçay. le troisième eut beaucoup plus de chance et vécût jusqu'en 1903. son enfance fut assez pénible. orphelin de père à sept ans et de mère à douze, il fut élevé dans une petite maison - aujourd'hui en ruine - à moulin-garnier, près de marçay, par sa sÅ“ur, à peine plus âgée que lui et qui, si je m'en rapporte à ce qui m'a été dit, ne devait pas avoir un caractère très agréable. suivant la tradition familiale, il se fit maçon; ce qui lui permit de vivre tant bien que mal. mais, beau garçon, il eut le bonheur de plaire à madeleine capillon. madeleine capillon était une jolie fille portant fièrement la coiffe de coulombiers où son père exerçait la profession de boulanger. la boulangère a des écus, dit la chanson. la dot de madeleine apporta donc un sérieux appui à l'ardeur au travail, à la compétence et à l'esprit d'organisation de françois. abandonnant son activité d'artisan villageois, il fonda en association avec son jeune frère louis - qui avait lui aussi épousé une fille de boulanger - une entreprise à poitiers qui devint, au bout de quelques années, une des plus importante de la ville. ceux de ma génération, même les plus âgés, n'ont pas pu connaître leur arrière-grand-père. en revanche, ils ont beaucoup entendu parler de lui par marie bouchet, sa belle fille, gabriel bourlaud, mon père, ainsi qu'yvonne et jeanne, mes deux tantes. leurs témoignages étaient concordants; ils ne parlaient de françois qu'avec amour filial, beaucoup de respect et même de vénération. il a laissé une réputation d'homme intègre. ses ouvriers le regardaient avec déférence et ses collègues ont eu suffisamment de considération à son égard pour l'élire président du conseil des prud'hommes. son sens social était assez développé pour l'époque. n'avait-il pas versé une grosse somme - tout l'argent dont il disposait, quitte à repa...


7. Recherches généalogiques 🔎 La famille de Germaine Girault

... divers, à côté de l'obstination patiente et entêtée des baudets du poitou, le besoin d'activité des gens du nord, l'imagination et la prolixité languedocienne, le tout allié à un sens épicurien très périgourdin et à une irascibilité irlandaise. donc, émile girault, mon beau-père, était poitevin. sorti dans la grande botte de polytechnique, remarquablement intelligent et cultivé, il faisait preuve d'une grande bonté et d'une grande compréhension. sa mère était de bressuire - ou des environs -. élevée dans un milieu très attaché à la foi catholique où l'on rappelait l'existence de parents, pas tellement éloignés, qui avaient pris part aux guerres de vendée, du côté des blancs bien entendu. alors que le père d'émile était né dans un village situé entre saint-maixant et melle, en plein pays protestant. sa famille était, elle aussi, très attachée à sa foi et si quelques ancêtres avaient pris part aux guerres de vendée, c'était du côté bleu ... comment avait pu s'effectuer l'union de deux êtres issus de sociétés aux convictions opposées et même hostiles entre elles dans cette fin de xix° siècle où l'esprit de tolérance n'était pas encore très affirmé, surtout en milieu rural ? je l'ignore. mais il semble que leur ménage ait été heureux. ils ont eu deux fils qui ont grandi dans le respect des deux religions et ont embrassé définitivement la foi catholique dans leur adolescence. émile et son frère théodore se ressemblaient beaucoup de visage, sinon de taille car l'un était nettement plus petit que l'autre. mais ils ...


8. Jacques Bourlaud 🩺 Médecin en relève au Lager-Lazarett XVII B

...e;fugiés hongrois qui arrivaient en masse, entassés dans des charrettes attelées de très beaux chevaux . ces sorties officielles sous la conduite d’une sentinelle ne nous plaisaient qu’à moitié, aussi nous n’en faisions pas tellement souvent la demande . en revanche nous cherchions à profiter d’une tolérance en faveur des médecins qui bénéficiaient d’un « ausweiss » (laissez passer) leur permettant de se rendre sans escorte de l’hôpital au camp à condition d’en avoir fait la demande . c’était simple : il n »y avait qu’à suivre la route qui passait devant l’entrée du lazarett et, moins de deux kilomètres plus loin, c’était le stalag . mais notre sens de l’orientation se trouvait souvent en défaut… nous avions tendance à nous égarer dans des villages où des prisonniers de connaissance, travaillant dans des fermes, ne manquaient pas de nous faire visiter les caves de leurs patrons afin de nous initier aux charmes des vins de la vallée du danube… nous avons fait ainsi, un jour, d’un détour d’une quinzaine de kilomètres qui nous a permis de faire la rencontre d’un respectable chanoine . celui-ci a poussé la courtoisie jusqu’à nous offrir d’énormes cigares pour accompagner la dégustation de ses meilleurs vins . il paraît que notre retour à l’hôpital fut assez houleux… mais en septembre 44 cet ausweiss nous fut retiré . la situation extérieure évoluait rapidement . la france avait été libérée . les russes avaient atteint varsovie . ils étaient en roumanie et en hongrie . mais la guerre se poursuivait . nous recevions maintenant des blessés des deu...


9. Jacques Bourlaud 🩺 Le retour

...ée française . ensuite des jeunes qui avaient participé à l’insurrection de varsovie quelques mois plus tôt et enfin des vieux qui, en 39, étaient restés en hongrie où ils avaient été internés mais que les allemands avaient récupérés par la suite . ces derniers nous donnaient des soucis car ils étaient en mauvaise condition physique, aussi avons-nous dû en laisser certains dans des hôpitaux de petites villes . nous étions ravitaillés de temps en temps mais nous devions surtout compter sur les boites de conserves que nous traînions dans nos sacs . pourtant notre petit groupe de médecins et d’infirmiers n’était pas à plaindre car nous avions avec nous un jeune infirmier polonais très débrouillard nommé zielinski . lorsque nous nous arrêtions le soir à proximité d’un village, il furetait un peu partout et découvrait rapidement le paysan qui venait de tuer son cochon pour éviter que celui-ci ne soit réquisitionné . au cours de la conversation zielinski n’oubliait jamais de signaler la présence dans la colonne de trois médecins et d’un dentiste . on n’en voyait jamais autant dans ces villages reculés . il y avait toujours un enfant avec une angine ou une vieille qui avait des dents à arracher . nous faisions donc nos visites, donnions nos soins, refusant avec dignité tous honoraires . mais zielinski ramenait triomphalement un gros morceau de lard fumé… la présence parmi nous de gens âgés ralentissait considérablement notre marche et il est arrivé un moment où nous avons complètement perdu tout contact avec les autres colonnes parties du stalag . l’adjudant allemand qui nous dirigeait, ainsi que deux de ses...


10. Jacques Bourlaud 🩺 Togo

...jacques bourlaud 🩺 togo le fasao me fascinait… médecin-chef de la subdivision sanitaire de sokodé-bassari, je contemplais la carte du togo d’un air rêveur, le regard attiré par une vaste région qui, sous la dénomination de canton de fasao, s’étendait à l’ouest de la route blitta-sokodé . a mi-chemin entre ces deux villes, entre deux kapokiers que j’avais repérés depuis longtemps, s’ouvrait une route accessible aux voitures qui menait tout droit (mais pas plus loin) au village de fasao adossé à un massif montagneux allongé du nord au sud et dont l’autre versant se présentait, m’avait-on dit, par une falaise presque verticale surplombant la plaine de l’oti qui se confondait, au delà de l’horizon en gold coast avec la grande plaine de la volta . la carte indiquait une demi-douzaine d’agglomérations, assez éloignées les unes des autres, réparties sur une « brousse à karités » qui, par sa densité, prenait un peu partout un aspect de forêt . on m’avait affirmé que le gibier y était abondant et varié aussi, désireux de tirer autre chose que des perdreaux, je me promettais bien d’aller faire un tour là-bas, attiré également par l’attrait de visiter un territoire isolé d’accès difficile et par où très peu d’européens étaient passés . il fallait une raison sérieuse pour entreprendre cette expédition qui devait m’éloigner quelques jours de mon hôpital . la vaccination antivariolique m’offrait justement l’occasion de concilier le devoir professionnel avec le goût de l’aventure . en effet, le vaccin ayant fait défaut pendant la guerre, des cas de ...