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6. Amérique 🗽 Quand l'Amérique était Française

... 9 décembre 2003, elisabeth, «reine du canada», a adressé une «proclamation» à ses «féaux sujets». «reconnaiss[ant] les épreuves et souffrances subies par les acadiens lors du grand dérangement» et «souhait[ant] que les acadiens puissent tourner la page sur cette période sombre de leur histoire», la reine, «sur et avec l'avis de notre conseil privé pour le canada», a désigné le 28 juillet comme «journée de commémoration du grand dérangement». prudente, elisabeth a pris soin, néanmoins, d'écarter explicitement toute «reconnaissance de responsabilité juridique ou financière». parce que le texte paraît être rédigé par la reine, mais qu'il est signé par le gouverneur général adrienne clarkson, la société nationale de l'acadie a déjà demandé que, l'an prochain, pour le 250e anniversaire de la déportation, elisabeth lise cette proclamation en public. a suivre... ce premier geste de la couronne représente, toutefois, une petite victoire pour le pouvoir fédéral, qui a, au moins, un triple intérêt à soigner ces francophones de l'atlantique, comme l'atteste son soutien financier aux fêtes acadiennes, lequel tranche avec la pingrerie des autorités provinciales. d'abord, pour souligner le caractère bilingue du pays. parce que pierre elliott trudeau a fait du canada un État multiculturel et que les nouveaux canadiens (plus de 200 000 immigrants arrivent chaque année) ignorent cette histoire, il est nécessaire de rappeler le compromis passé au xixe siècle qui veut que la création du canada moderne repose sur «deux peuples fondateurs», les français et les anglais. ensuite, parce que l'occasion est belle de signifier au grand voisin états-unien, dont les canadiens craignent à juste titre l'emprise, cette singularité. nombre de canadiens anglais de l'ontario restent attachés à ce particularisme parce qu'ils y voient justement le meilleur rempart contre le risque d'annexion rampante qu'im...


7. À la guerre ⚔️ 1914 Carnets de Campagne de Gabriel Bourlaud

...À la guerre ⚔️ 1914 carnets de campagne de gabriel bourlaud campagne de guerre de gabriel bourlaud du 3 août au 27 octobre 1914 ci-après, vous pourrez déchiffrez les 50 pages du 1er carnet de gabriel. il en existe un second, plus bref et plus personnel dont les notes courent du 28 octobre 1914 au 2 juin 2015 et dont voici l'introduction, écrite probablement ce 28 octobre de 1914. des notes - des impressions - quelques idées et c'est tout. les renseignements sont souvent faux ou mal interprétés, d'un rien une montagne et souvent le contraire. un passe-temps sans aucun souci de bien faire. souvent de simples notes jetées dans le fracas du canon et quelques cris bien rares où, malgré moi, ma joie ou ma peine se montrent. j'essaye non pas une dissection de mon moi, mais un simple journal de route, relatant la plupart du temps bien tranquillement des faits accomplis par moi, des marches et des contre-marches, et ma foi, c'est absolument tout. de tout cela se dégage de la misère, du malheur et des ruines. en effet, que demander d'une guerre ! les visions de victoires ou de défaites ne sont que des visions où la mort étend son long voile noir sur des milliers d'existence. un vainqueur ? elle ! note : le document de cette page est au format pdf. selon votre équipement informatique, il pourra être lu intégré dans la page du site, dans un onglet séparé du navigateur, ouvert dans le lecteur de pdf local ou téléchargé...


8. À la guerre ⚔️ 1944 Bulletin du curé de Sainte-Clothilde

...19 août les alliés sont aux portes : le grondement régulier du canon de plus en plus distinct confirme les dires qui circulent partout. la population s'agite et la résistance s'organise dans tous les secteurs. toutefois, le massacre pourrait encore être évités si les occupants acceptaient la proposition alliée : paris, ville sanitaire - abri des des blessés allemands. c'est la seule planche de salut pour la population civile. dimanche 20 - 16 heures : un message radio-diffusé annonce que le général commandant le "grand paris" accepte en effet l'arrangement sauveur. les troupes du reich doivent quitter paris et sa banlieue dans un rayon de 20 kilomètres. allégresse sur toute la ligne : enfin, nous allons être débarassés et ... à bon compte ! je revois encore le rayonnement des visages en cette sortie de vêpres dominicales ; pour beaucoup, c'est presque la victoire ... hélas ! à 21 heures, déception cruelle : la radio annonce que tout est définitivement rompu, parce que l'ennemi a exigé le passage de deux divisions poursuivies depuis la normandie. le chef américain a refusé bien entendu de souscrire à pareille mise en demeure : il ne nous reste plus qu'à nous délivrer nous-mêmes par la force. hier soir, ce matin, la bataille s'est déjà engagée entre f.f.i. (1) et allemands. lundi 21 nos enfants arrivent au centre de vacances ; malgré les rumeurs sinistres qui s'amplifient d'heure en heure. mais vers onze heures, les coups de feu crépitent tout proches. on se bat à l'école militaire, aux invalides : il nous faut renvoyer notre monde à la hâte. toute la journée et celle du mardi 22 la fusillade fait rage, coupée d'accalmies qui permettent d'entendre nettement le canon de la banlieue. depuis tro...


9. À la guerre ⚔️ 1945 Ginette Bayle raconte la fête de la Victoire

...À la guerre ⚔️ 1945 ginette bayle raconte la fête de la victoire enfin l'allemagne a capitulé, enfin ce sera bientôt la paix. ici, bien que depuis des semaines, nous l'attendions impatiemment, elle a été partout une explosion de joie. mais ce n'est pas la même joie qu'à notre libération. a ce moment-là, nous ne voyions qu'une chose : nous étions libérés, les allemands étaient refoulés, nous n'avions plus à les coudoyer. c'était égoïste au fond, mais si naturel ! nous étions préparés à la victoire et alors nous pensons à tous les français qui ne reviendront pas, à tous ceux qui ont souffert et qui sont morts afin que la victoire puisse être assurée. ce soir-là, les rues, les monuments sont éclairés. j'ai donc été avec mes parents et mon frère visiter paris illuminé. depuis 5 ans, nous marchions dans le noir, tâtonnant les trottoirs, butant contre les bancs, et, tout à coup, on voit clair. malgré la voûte noire des cieux, les arbres, les maisons se détachent à la lueur des boules jaunes des lampadaires. nous nous sommes donc dirigés vers l'hôtel des invalides. éclairé par des phares, il se découpe tout blanc sur le ciel foncé. et je m'aperçois que jamais je ne l'avais bien vu et que ce monument est splendide. du pont des invalides, nous admirons le bouquet d'un feu d'artifice partant du ministère de la guerre. espacées de quelques minutes, les fusées éclairantes nous éblouissent : des vertes, des bleues, des rouges, des jaunes fusent de partout, de la seine,de la concorde, de l'étoile, du palais de chaillot, du carrousel. dans le ciel, deux phares forment un v immense. nous voilà enfin à la co...


10. Claude 🎓 La résistance du Père Fauchereau

... compères accompagnaient gaiement. dieu soit loué ! la petite fille dormait quand on ramenait le vigneron à la maison. le printemps suivit un hiver plutôt sévère mais le père fauchereau n'en prédit pas moins une année exceptionnelle. le mois de mai 40 éclata avec fracas : l'invasion allemande ! nous n'arrivions pas à croire les bulletins officiels, aussi rassurant fussent-ils. c'était tout simplement pas possible ! le père fauchereau gardait tout son optimisme maintenant que les dés étaient jetés. et il "savait" : le g.q.g. préparait une contre-offensive dévastatrice qui annihilerait les boches sans rémission. monsieur métanet aussi l'affirmait, lui qui était habituellement si taciturne. monsieur blanchon gardait tout son sang froid et se tenait sur la réserve. monsieur le curé récitait des prières pour la victoire de nos vaillantes armées et aussi pour un peu de pluie. mais de tous, c'était le vieux vigneron qui manifestait le plus de confiance, assuré entre autres par la présence de son fils qui, terré dans la ligne maginot, aurait bien "clouer le bec aux boches" à coups de 75 ou de 150. "on les aura !". jamais gouvernement n'eut plus ardent supporter bien que ce ne fusse pas "son" gouvernement, lui qui en était resté au tigre. assis devant sa maisonnette et son drapeau déployé face à la nationale 11, le père fauchereau applaudissait les troupes qui montaient vers le nord, vers le front. les artilleurs et leurs pièces traînées par des chevaux déjà faméliques, les fantassins aux bandes molletières préhistoriques, les popotes de campagne brinquebalantes et les camions réquisitionnés tous surchargés de matériel hét&eacut...