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1. Recherches généalogiques 🔎 La génération des parents de Jacques Bourlaud au XXe siècle

...recherches généalogiques 🔎 la génération des parents de jacques bourlaud au xxe siècle c'est aux alentours de 1900 que mes père, mère, oncles et tantes connurent l'épanouissement de leurs vingt ans. épanouissement d'autant plus marqué qu'il coïncidait avec l'apparition de techniques nouvelles ou de moyens de transport inconnus jusqu'à cette époque qui suscitaient leur enthousiasme. ils nous en ont raconté de ces histoires qui rentraient par une oreille et sortaient par l'autre, blasés que nous étions devenus ... pourtant quelques propos sont restés dans ma mémoire. georges bourlaud, cousin de mon grand-père charles et qui avait épousé rose bourdin sœur aînée de ma mère, m'a raconté qu'il avait assisté un jour à une démonstration d'éclairage électrique dans une baraque foraine installée sur la place d'armes à poitiers. on y montrait une guirlande d'une trentaine d'ampoules dont l'ensemble, parait-il, ne donnait pas plus de lumière qu'une lampe à pétrole. ce qui laissait l'assistance sceptique sur l'avenir d'une telle invention. ma mère m'a dit le nom, et je l'ai oublié, du poitevin extravagant qui, le premier, a osé se montrer au volant d'une automobile dans les rues de sa ville natale. en compagnie de mon père, elle avait aussi vu passer renault, lors de la première course paris-madrid, quelques minutes avant l'accident fatal. a peu près à la même époque, le jeune ménage de mes parents s'était rendu dans les champs qui bordaient la route de nantes pour voir atterrir le premier avion qui se soit posé à poitiers. le pilote, vedrine, à peine descendu de son appareil, a écarté sans douceur et avec des paroles très crues la foule enth...


2. Jacques Bourlaud 🩺 Médecin en relève au Lager-Lazarett XVII B

...jacques bourlaud 🩺 médecin en relève au lager-lazarett xvii b le beau danube bleu coulait à mes pieds enfoui dans une vallée profonde . je pouvais cependant voir une de ses boucles scintiller au soleil, là-bas vers l’ouest . devant moi, la rive sud qui paraissait être plus élevée que celle où je me trouvais, montrait des ondulations boisées couronnées par la masse imposante hérissée de tours, de flèches et de coupoles formant le monastère de gothweig . j’étais sur un plateau bien cultivé qui, d’un côté descendait en pente douce vers la plaine du danube et, de l’autre était limité par des hauteurs couvertes de sapins . le clocher de l’église de gneixendorf était tout près sur ma droite . d’autres clochers se dressaient dans la plaine et je pouvais voir, en contre-bas les constructions de la ville de krems . entre le plateau et la ville, la rive nord du fleuve se présentait comme une succession de gradins exposés au soleil et plantés de vignes . le paysage était très beau mais j’étais dans un quadrilatère limité par une double rangée de barbelés . a chaque angle se dressait un mirador avec une sentinelle en armes . a quelques mètres en dedans de la haie barbelée il y avait un petit fil de fer . si on le franchissait, la sentinelle avait ordre de tirer sans sommation . un jour, un fou américain s’est enfui de sa chambre . il a sauté par dessus le fil de fer, a escaladé la première haie de barbelés et la sentinelle a tiré . avec mon ami polonais koziol, nous nous sommes précipités pour essayer de faire quelque-chose . la sentinelle nous a mis en joue . nous nous sommes arrêtés et, médecins impuissants, nous n&...


3. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...©, bourgeois aisé de la région tourangelle, son épouse anne et leur fils augustin, s’enfuirent au début de la révolution française en russie où ils ouvrirent un commerce de fourrures. un frère, honoré nait en 1798. en 1809, ils regagnèrent la touraine où louis et anne vécurent de leurs rentes. dix années plus tard, honoré s’engagea dans l’armée napoléonienne. lors de la campagne de russie, sa connaissance de la langue slave et son grand courage lui permirent de monter rapidement en grade et c’est avec celui de capitaine des dragons qu’il revint de cette expédition … mais également avec les pieds gelés ! il fut donc réformé. puis il fonda une famille en se mariant avec françoise belluot. sa pension et les francs or de sa légion d’honneur lui suffirent pour vivre aisément et élever son fils louis-adolphe né le 23 mai 1836. celui-ci épousa une blanchisseuse, clémence ride, née le 19 mai 1838. il s’installa avec sa femme à la riche, près de joué-lès- joué-les-tours, comme cabaretier. le couple eut deux garçons, adolphe et alfred. louis adolphe chauvigné alfred fit des études de comptable et se maria avec eugénie, une chapelière de joué-lès- joué-les-tours mais ils n’eurent pas de descendance. alfred était un gai luron qui se contentait de tenir la caisse et de courtiser les clientes pendant que son épouse besognait dans l’arrière boutique. grand et bel homme, il avait du succès auprès des femmes et certains disaient que s’il n’avait pas d’enfant légitime, ses bâtards étaient nombreux ! les chapeaux étaient fort prisés au xixe siècle et au fil des ans le magasin s’agrandit au point de devenir le plus célèbre de la ville. alfred acheta alors une superbe propriété sur une colline de joué-lès- joué-lès- joué-les-tours jouissant d’une vue superbe sur joué-lès- joué-les-tours et la vallée de la loire. il acheta également un château en bretagne pour placer ses économies. mais à quarante ans, devenu tuberculeux, il mit ce château en viager dont le loyer, très...


4. Daniel Chauvigné ⌘ Sixième métier : conducteur d'engins

...es dépressions. nous écrêtons également les côtes trop importantes pour réaliser une route la plus plate possible. les virages sont relevés pour faciliter la conduite des véhicules et de profonds fossés sont creusés pour évacuer les torrents d'eau à la saison des pluies. les apports de latérite sont ensuite compactés par d'énormes cylindres dentés et lestés appelés " pied de mouton ". après finition à la niveleuse, du bitume est répandu sur les neuf mètres de large de la route. sur ce chantier j'ai appris le fonctionnement des tracteurs-scrapers " letourneau ", montés sur pneumatiques qui sont bien plus rapides et plus souples que les bulldozers chenillés. lorsque nous travaillons en scraper nous avons une prime de rendement, nos engins sont numérotés et un homme est chargé de compter le nombre de tours journaliers que nous faisons. au dessus de cent tours journalier notre salaire s'en trouve augmenté en moyenne d'un tiers . le travail débute à cinq heures et se termine à treize heures. a dix heures il y a une pose casse-croûte de vingt minutes. au petit jour nous supportons un pull-over mais à partir de dix heures la chaleur est difficilement supportable. lorsque nous nous arrêtons, cuits par le soleil et rouge de poussière de latérite agglomérée sur la peau par la sueur, nous n'avons qu'une hâte : prendre une bonne douche tiède pour nous décrasser et nous détendre. un jour, souffrant d'une crise de paludisme, je suis rentré plutôt que d'habitude et j'ai surpris mon boy en train de se brosser les dents avec ma brosse à dents. sans me montrer, j'ai fait demi-tour pour revenir quelques instants plus tard et lui dis de mettre de l'eau tiède dans le sceau...


5. Daniel Chauvigné ⌘ Septième métier : militaire de carrière

... par une section d'infanterie et assistés par les spécialistes des chemins de fer algériens, nous en avons pour deux ou trois jours, à chaque fois, pour tout remettre en état. un soir, harassé par 12 heures de travail, sous une forte chaleur, je me suis endormi dès le dîner fini. le lendemain mon chauffeur de wracker est venu me réveiller et m'a dit : - "c'est la première fois que, lors d'une attaque de nuit, vous ne venez pas faire le coup de feu avec nous !" j'ai cru à une farce de sa part, mais à la vue de nos tentes perforées par les balles je me suis rendu compte qu'il me disait la vérité. c'est ce qu'on appelle avoir le sommeil de plomb ! en février 1957, j'ai été détaché à l'école supérieure de service du matériel de bourges pour effectuer un stage du brevet élémentaire du 1° degré auto chars avec une option d'électromécanique. afin d'être plus près de ma famille, mon épouse et mon fils se sont installés chez mon grand oncle à joué les tours, ainsi je pouvais les retrouver tous les week-ends. j'ai réussi ce stage avec mention et il m'apporta le c.a.p. de mécanicien que je n'avais pas eu la possibilité d'obtenir lors de mon apprentissage dans cette spécialité en a.e.f. a l'issue du stage, j'ai rejoint, début septembre 1957, le port de bône, en algérie avec le paquebot " charles plumier ". bône est une très belle ville où il fait bon vivre car les attentats y sont peu nombreux. ne prenant le train que le lendemain matin pour rejoindre guelma, je me suis rendu à la 1° section de ma compagnie, stationnée à bône, pour y passer la nuit. j'ai été accueilli par le lieutenant deroux qui m'a annoncé que j'étais pressenti pour être affecté dans sa section comme chef d'atelier auto char. très heureux d'apprendre cette nouvelle j'ai écrit le soir même à mon épouse pour lui dire que j'allais pouvoir la faire venir avec serge à bône, où nous pourrions vivre en famille. le lendemain, à guelma, mon co...