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11. Jacques Bourlaud 🩺 Kerguelen

...eacute;troits et, un peu partout, des torrents se déversaient en longues cascade . au sol, la côte nous est apparue dominée par la masse de la calotte glacière de coock. la navigation se poursuivait parmi une myriade d’oiseaux de mer : sternes, damiers du cap, skuas, goélands, cormorans tourbillonnaient autour de nous tandis que les troupes des manchots plongeaient devant l’étrave à la façon des marsouins. le 30, le « galliéni » avait franchi la passe royale lui permettant d’entrer dans la baie du morbihan et mouillait devant port-aux-français à sept heures du matin. je ne sais pas si la « ville » de port-aux-français s’est beaucoup développée depuis toutes ces années passées mais, sous le crachin et la grisaille de ces heures matinales, l’alignement des baraques sombres m’a rappelé fâcheusement des souvenirs datant d’une douzaine d’années, l’absence de barbelés étant compensée par l’insularité et l’éloignement… fort heureusement cette impression s’est atténuée très vite avec l’accueil des anciens, l’aspect confortable des installations et l’ambiance trépidante du débarquement. car les opérations de débarquement n’étaient pas une mince affaire. il fallait donc descendre des tonnes et des tonnes de matériel sur des portières, les remorquer jusqu’au quai où les grues transféraient tout cela sur les plate-formes des camion . le travail était dominé par deux impératifs. l’un d’ordre budgétaire : les messageries maritimes mettaient le « galliéni » à la disposition des t.a.a.f. (terres australes et antarctiques française...


12. Louis et Maria Cadel ⛯ Ligne du temps

...louis et maria cadel ⛯ ligne du temps il me semble que nous avons aujourd’hui (avril 2005) suffisamment d’éléments ( souvenirs familiaux recoupés avec des documents militaires et d’état civil ) pour écrire une partie de la vie de nos arrières-grands-parents. je remercie alfred dupouvoir, membre du centre généalogique de la manche qui, très gentiment et très gracieusement, a fait les recherches qui nous ont permis d’avancer. louis auguste cadel est né à varouville en 1863 de l’union d’auguste et de caroline fleury. il fut novice au commerce ( pêche ) de 1880 à 1883, date à laquelle il rejoignit la marine nationale. patron en 1888, il devient guetteur sémaphorique en 1889 à cherbourg. il rejoint flamanville en 1890. nommé guetteur de 2e classe à/c. du 01.07.1889, il est appelé à continuer ses services en algérie par dépêche du 2.12.1890. (son dossier et son état général des services est adressé aux commissariat aux revues à alger le 16 mars 1891) maria ( marie léonie ) est née à cherbourg en 1864. elle était la fille d’alfred pilard né en 1832 à carteret, et de jeanne rosalie fleury née en 1837 à matignon (côtes-d'armor). les pilard étaient originaires de réville. alfred pilard appartenait à la marine nationale. il rejoint en 1866, en tant que maître voilier, yokoska (à proximité de yokohama dans la baie de tokyo). en effet, le japon souhaitait se moderniser (ère meiji) et les français entreprirent dès cette date de construire l’arsenal de yokoska (aujourd’hui le plus important port militaire du sud est asiatique à la disposition de l’us navy). lors du voyage vers yokohama, l...


13. Augustin Lucas ⚓ Les origines du Capitaine Augustin

...augustin lucas ⚓ les origines du capitaine augustin le patronyme lucas est le plus fréquent de notre arbre généalogique. le nom de lucas est porté par 119 personnes sur les 5023 individus référencés au 1er août 2018. augustin lucas est sans doute celui qui a fait le plus parler de lui... il n'est pas exactement dans la ligne directe de nos ancêtres. mais ses parents le sont. il nous est donc apparenté. j'ai suivi la piste tracée par notre cousin eugène le guellec et j'ai mis en ligne le texte qu'il écrivit peu de temps avant qu'il ne décède en 1970. je voudrais essayer aujourd'hui de préciser, d'enrichir, d'illustrer ces données et de les recadrer dans leur contexte historique. le nom d'augustin lucas apparaît si souvent dans de multiples documents, à commencer par les souvenirs de sa petite fille Évangeline soyer, qu'on peut se demander s'il s'agit du même homme. et pourtant ... menons l'enquête. augustin marie lucas est né à palais à belle-ile, le 6 mars 1804. il est l'aîné des huit enfants de jean-marie lucas, tonnelier en barils à sardines et de marie-anne séveno. augustin est le frère aîné de marie-louise lucas l'émigrante de 1854 qui fit souche aux États-unis et de jean louis victor, notre aïeul qui resta au pays. la carrière maritime était alors naturelle pour un jeune îlien. c'est ainsi qu'augustin prit la mer à 18 ans, d'abord comme pêcheur, puis dans la marine marchande. on lui connaît trois voyages au long cours (embarquements à l'État, selon adrien carré) entre 1824 et 1826. il fut nommé lieutenant, puis capitaine en second pour un voyage à la guadeloupe, la martinique et la réunion. après avoir suivi des cours de navigation, deux mois à bordeaux en 1828, puis à l'École d'hydrographie de rochefort, il est reçu maître le 23 juin 1831 et fut nommé capitaine au long cours le 2 juin 1832. de cette époque, on trouve une lettre de février 1828. (source : http://librairie-marine.com/documents/...


14. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...de comptable ont incité ce directeur à lui proposer cet emploi. ils sont devenus, par la suite, de très bons amis. en 1928, au cours d'un congé en france, serge il fait la connaissance d'une poitevine, germaine bourlaud, qu'il épouse et qui fut sa fidèle compagne jusqu'à la fin des ses jours. la famille bourlaud possède, et habite encore, une superbe propriété nantie d'une grande maison bourgeoise à coulombiers, petit village à 16 kilomètres au sud de poitiers. un ami colonial avait offert au père de germaine de nombreuses armes de chasse africaines qui sont exposées sur d'énormes panoplies recouvertes de toile rouge, dans le grand escalier qui mène à l'étage. il avait même donné un gros pélican empaillé qui perche sur l'armoire louis xiii du vestibule. initialement, ce volatile était destiné à armer un chapeau de la maîtresse de céans, mais il était trop lourd et disproportionné pour que ma grand-mère en fasse un accessoire vestimentaire!... ces souvenirs africains et les histoires fascinantes narrées par l'ami de la famille, à chaque retour de ses contrées lointaines, ont bercé l'enfance de ma mère et passionné toute une génération familiale. c'est donc, sans appréhension mais avec passion que germaine a suivie son colonial mari à libreville. non loin de cette capitale gabonaise, mon père a acheté un terrain à achouka, petit village proche de lambaréné, où il passe son week-end dans une grande case en bois sur pilotis, qu'il a fabriquée sur les rives de l'ogoué. il a également embauché des indigènes, qui après avoir défriché la forêt, ont planté des palmiers à huile. le 5 juin 1929, son épouse met au monde, son 1er garçon, claude, à l'hôpital de lambaréné dirigé par le célèbre docteur schweitzer, mais la naissance a été enregistrée à port-gentil, cité administrative la plus proche. en 1930, la s.a.b.i.o. cessant son activité, serge et les siens sont rentrés en france. mon père a trav...


15. Daniel Chauvigné ⌘ Premier métier : menuisier ébéniste

...eacute;nisterie est un travail d'artiste, comparativement à la menuiserie. je loue monsieur sörg pour ses conseils et son souci du travail bien fait. c'est grâce à lui que j'ai pu acquérir une bonne dextérité manuelle, accentuer le calme naturel de mon caractère et affermir ma patience. cela m'a beaucoup servi par la suite. en un an, j'avais bien progressé, beaucoup retenu et après quelques années de pratique, je serais certainement devenu un bon ébéniste, car j'étais doué manuellement et je possédais un niveau intellectuel qui me permettait de comprendre et traiter les plans, les commandes et même la gestion. hélas, j'ai du prématurément abandonner ce métier, ma mère ayant décidé de rejoindre l'oubangui-chari. voilà pourquoi ce premier métier, exercé peu de temps, ne m'a laissé que peu de souvenirs. quelques mois riches en anecdotes passèrent avant que je ne débute dans ce deuxième métier. monsieur tamour, le capitaine du "fonder", le plus gros bateau qui assure la liaison fluviale entre brazzaville et bangui, est, lui aussi, un ami de longue date de mes parents, ce qui nous a permis d'effectuer gratuitement la dernière remontée du fleuve avant la saison sèche ; saison où les eaux baissent au point de ne plus permettre la navigation. tels les mariniers, tamout et son épouse vivent à bord de leur bateau. l'équipage est composé d'un pilote adjoint, d'un mécanicien et de huit manœuvres chargés d'approvisionner en bois la chaudière, d'entretenir le pont et les cabines. un cuisinier et un marmiton tiennent la cambuse et préparent les repas. six cabines peuvent accueillir une quinzaine de passagers. le bateau est très large et a un faible tirant d'eau, ...