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Page 16 - 20 sur un total de 21 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


16. Claude 🎓 Les Américains

...e;cieux. et il y avait ce livre… madame blanchon aussi attirait les marques d’attention : comment allez-vous madame planchon ? une miche de quatre ? tenez ! il nous reste des croissants ; je vous en mets deux. lui susurrait-on en douce tandis que le marmiton s’empressait d’enrouler la miche dans du papier de soie. chez santoni, le marchand de vin, l’accueil était d’autant plus chaleureux que le bonhomme se voulait écrivain, composait des poèmes et voulait les faire publier. mais, avec les temps qui courraient, il n’avait pas réussi à trouver preneur aussi espérait-il toujours que les blanchon, qui avaient été à l’ecole, pourrait lui procurer ce plaisir et cette gloire. santoni était fort loin d’être idiot mais il lui manquait le bagage…les blanchon le conseillaient et il s’en montrait reconnaissant. sa femme, plus âgée, moins romantique que lui, ne lui était pas d’un grand secours littéraire mais elle se montrait excellente gérante… et psychologue de premier ordre… - alors, monsieur blanchon, dites-nous, vous qui savez, parce que ces vieux fous, chez guérin, ils e savent rien à rien. les américains quand c’est-y qu’ils viennent ? monsieur blanchon n’en savait pas plus que les autres mais il avait entendu, par le truchement d’un conseiller qui buvait le pot chez guérin, la remarque du jeune maquisard et l’avait trouvée très sensée. - madame santini, je ne sais pas. je ne voudrais pas…comment dirai-je ? je ne voudrais pas vous décevoir mais je me demande maintenant si les américains vont descendre jusqu’ici… admettait-il avec un peu de tristesse. eh bien, moi, je vais vous le dire, monsieur blanchon, les américains, les…alliés, quoi ! pourq...


17. Jacques ✎ Boivre : L'abbaye du Pin

...jacques ✎ boivre : l'abbaye du pin la vallée de la boivre un roman inédit de jacques bourlaud illustrations : dessins à la plume de jacques bourlaud les nuages épais de novembre s’appesantissaient sur la campagne poitevine, répandant à travers les bois et les champs des gouttelettes fines, serrées, obstinées, qui se déposaient lentement sur le sol et pénétraient jusqu’au cœur de la terre. au creux des sillons s’étalaient de longues nappes d’eau dont la surface se ridait suivant les caprices des vents d’ouest. les chemins, qui récoltaient le trop plein des terres saturées d’humidité, se transformaient peu à peu en fondrières. la clarté était faible, bien qu’il soit à peine midi, et le paysage tout entier semblait devoir stagner encore quelques heures dans la grisaille avant de s’enliser dans la nuit. la route qui menait de parthenay à poitiers n’avait rien à envier aux chemins creux ; à peine un petit peu plus large, elle n’en était que plus boueuse. mais le passage fréquent des charrettes avait creusé dans la glaise des ornières profondes où les roues finissaient par trouver un sol plus dur. aussi, le coche qui assurait une liaison assez régulière entre ces deux villes avançait-il, ce jour là, sans trop de peine. il restait encore quatre lieues à parcourir pour atteindre poitiers. on avait déjà pris du retard et il ne fallait plus perdre de temps maintenant si on voulait arriver avant la nuit ; car la route s’enfonçait dans les forêts où l’on risquait, dans l’obscurité, de rencontrer quelques loups en cette saison. les deux chevaux qui avaient pris le relais à vasles n’étaient pas fatigués. habitués à travailler ensemble, ils soutenaient un effort vigoureux qui faisait progresser le véhicule assez rapidement, sans lui infliger trop de secousses, du moins lorsque le roulement était bon. cependant il importait de les ménager pour leur permettre de poursui...


18. Jacques ✎ Gaius Rufus

...jacques ✎ gaius rufus les mercenaires de gaius rufusroman de germaine et jacques bourlaud c’était à l’époque où titus flavius domitien régnait sur la ville et le monde. aulus quirinius était alors gouverneur de la thessalie. il avait établi sa résidence à larissa, à l’entrée de la vallée de tempée, dans la plaine du pénée, là où s’étalaient encore les vastes domaines des éleveurs de chevaux qui avaient donné au pays sa réputation séculaire .séparés du reste de la grèce par une ceinture de montagnes, ayant été plutôt orientés au cours de l’histoire vers leurs voisins de macédoine ou même d’asie, les thessaliens avaient su garder des coutumes d’autrefois. aussi, malgré l’emprise déjà ancienne de l’administration romaine, le prestige des castes aristocratiques était-il grand chez eux.si les villes étaient peuplées de commerçants et d’artisans d’origine étrangère, dans les campagnes les grands seigneurs hautains, qui prétendaient tous descendre des compagnons d’achille, formaient avec leurs familles et leurs esclaves des sociétés très fermées où il était bien difficile de pénétrer.a la faveur de cet état d’esprit et ayant voulu renouer une antique tradition, un proconsul d’achaïe avait décidé, quelque cinquante ans auparavant, de lever un corps de cavalerie chez les thessaliens. il avait suffi alors de flatter un peu leur vanité et de rappeler les exploits de leurs ancêtres pour voir les fils des meilleures familles s’y enrôler avec enthousiasme.ainsi s’était constituée une unit&ea...


19. Katryne 🦉 Une orientale en Provence

... au culte depuis la révolution quand en 1956 un bénédictin la découvre, abandonnée, banale construction couverte de ciment gris. dom charlier donnera vingt années de sa vie pour que la chapelle retrouve son l’éclat d’autrefois : il va gommer les crépis rajoutés de plâtre et de ciment, retrouver les ouvertures murées, reposer les autels de pierre, remonter les restanques, replanter les oliviers. pépiole par yves quenec'hdu les vitraux de dom charlier les vitraux constituent la touche la plus personnelle dont il ait laissé la marque. le promeneur explore les abords avant de pénétrer dans la chapelle. il découvre, ô stupeur ! que des meurtrières menacent l’intrus de leurs tessons de bouteilles. interloqué, il s’approche, vérifie, examine. non, c’est authentique : ce bijou d’architecture religieuse préromane est hérissé de débris de verre. il quitte alors le soleil éclatant du parvis et s’enfonce sous le porche dans la pénombre de la chapelle. et là, miracle ! les tessons agressifs se sont transformés en vitraux lumineux. les orange, les jaunes, les verts et les bleus s’ordonnent en tableaux, dont la symbolique biblique nécessite parfois les éclaircissements du père hubert, gardien du culte : le christ en gloire, le buisson ardent, l’échelle de jacob… il va conter aussi la vieille histoire de pépiole. on la dit plus ancienne chapelle chrétienne d’europe, mais ceux qui l’ont élevée, aux temps carolingiens, avaient choisi le site d’un haut lieu du paganisme. et l’accueil du porche laisse naître un malaise vague, quand les yeux avertis y repèrent, étonnés, entre les dalles, la pierre sacrificielle des temps i...


20. Louis Auguste À l'origine de la quête

... avait rédigé ce dossier et envoyé des copies à tous les chefs de famille de sa cousinade. mon grand-père était l’un des destinataires. gildas et moi nous demandions qui de nous deux l’emporterait quand son père nous a départagés : il avait déjà une copie des documents. en 1950, eugène avait retrouvé, dans de vieux papiers de famille, 5 lettres envoyées au pays par nos émigrants bellilois de 1854 depuis la virginie de l’ouest. ce passionné de généalogie a donc exploré les registres bellilois pour connecter les auteurs des lettres à notre famille. puis il a mené l’enquête pour retrouver les cousins d’amérique contemporains. et ils les a retrouvés après plus de 100 ans de séparation.mais ce n’était pas tout. en déroulant les fils de la généalogie belliloise, entre 1950 et 1970, à une époque où ce n’était pas encore la mode, eugène avait exposé la descendance belliloise des colons acadiens déportés en 1755. ce devenait passionnant, romantique parce que tragique. et nous pouvions remonter encore jusqu’aux pionniers du nouveau monde.nous avions des dates, nous avions des noms, nous avions des histoires et de l’histoire. avec gildas, il ne nous restait plus qu’à raconter. et à colmater les brèches.mais ça, c’est une histoire de bretagne, c’était juste pour expliquer comment lui et moi sommes impliqués dans la généalogie, comment nous avons travaillé ensemble (mais à distance) pendant toutes ces années. pour revenir à la généalogie normande, notre grand-père georges cadel le normand a rencontré la bretonne de belle-Île, anna samzun, à lorient après guerre, la grande guerre s'entend. c’était elle, la descendante des acadiens.notre grand-père georges est né en algérie, en 1893. son père louis-auguste y était fonctionnaire, militaire depuis 1891 : il était chef guetteur instructeur dans les sémaphoristes. sa pension lui est accordée par décret du 1er février 1913, à la veille de ses...