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11. Histoires de bateaux 🚢 Le paquebot Normandie

...histoires de bateaux 🚢 le paquebot normandie il y a 70 ans, le paquebot normandie était dévasté par un incendie dans le port de new-york. mon père nous racontait que l'entreprise familiale des docks et entrepots maritimes de kéroman en avait été fournisseur. le demk était en effet shipchandler industriel sur le port de kéroman à lorient. a titre de preuve, le mobilier de la chambre à coucher de nos grands-parents aurait été offert par l'armateur du normandie, comme à de nombreux fournisseurs lors de l'armement du navire. ce mobilier était le fac-similé de celui d'une cabine du paquebot. il m'en reste une table de nuit, maman en a une petite table et le reste était en la possession de jean-yves. source : france-info 25 mai 2015 par thomas snégaroff alors que marseille accueille aujourd'hui "l'allure of the seas", le plus grand paquebot du monde, souvenons d'un temps où le plus grand et le plus rapide paquebot du monde était français. c'était le normandie. il y a 80 ans. retour le 29 mai 1935, il y a presque 80 ans jour pour jour. le port du havre est noir de monde. le normandie s’apprête à prendre la mer pour effectuer sa première traversée de l’océan atlantique, direction new york. et il fait déjà l’honneur de la france.construit naturellement dans les chantiers de penhöet à saint nazaire, le normandie avait été lancé trois ans plus tôt, un pied de nez à la crise économique qui commençait à frapper durement la france. mais la crise avait rattrapé le normandie. les riches passagers manquent à l'appel. il faut attendre, attendre donc mai 1935, pour la première traversée. "le paquebot normandie représente aujourd'hui le nec plus ultra de la...


12. Claude 🎓 Nous autres de Coulignan

...claude 🎓 nous autres de coulignan claude chauvigné évoque dans une série de nouvelles le village où il a grandi pendant l'occupation allemande. coulignan, c'est un peu de coulombiers et de lusignan aussi. les noms sont changés, c'est romancé;, mais si peu et le premier chapitre, la maison de grand-mère est un bonheur qui réveille chez tous ceux qui l'ont vécu une brassée de souvenirs. chers lecteurs, ouvrez votre cœur et lisez cette histoire sans trop sourire. ou bien, souriez gentiment, aimablement. car nous autres de coulignan sommes gens simples et paisibles qui furent, bien innocemment, jetés dans une tourmente que nous ne comprenions qu'à peine et dont nous avons émergé quelques années plus tard miraculeusement sains et saufs. ou presque. que le bon dieu vint à notre secours et nous protégea ne peut faire l'ombre d'un doute. la douce vierge aussi prêta son concours et veilla sur nous. comme toujours. elle ne nous a jamais abandonnés. et puis, il convient de l'admettre, les siècles écoulés (d'aucuns diront peut-être les millénaires) nous ont appris à ne rien prendre trop au sérieux, bien que pain quotidien et toit chaud soient affaires sérieuses à ne pas négliger. notre long passé, incolore certes et sans fracas, nous a de tout temps incités à la prudence. oh, nous ne rechignons pas au labeur, ni à la douleur, puisque telle est la loi, et les saisons ne manquent point de nous rappeler à nos devoirs. mais nous logeons dans les marges et cheminons bas sur nos sillons. voyez-vous, madame l'histoire ne vit que d'actions dramatiques et ronflantes, aussi n'a-t-elle guère à faire de pièces sans intrigue et d'acteurs sans costumes. cependant, pendant l'occupation, nous étions sur scène. com...


13. Claude 🎓 Charlu

...ave; les champs de patates et les vaches dans leurs étables ; nous oubliions déjà la boue sur nos galoches et ne visions que la mirifique peau d'âne. tant pis pour les autres ! pendant les récréations, charlu se joignait à nous et personne ne pouvait le surpasser au jeu du camp volé. ses longues jambes lui donnaient forcément plusieurs mètres d'avance sur les autres ; aussi, d'un commun accord, avions-nous décidé entre nous de lui imposer un handicap qu'il ne comprenait jamais, ne se rendant pas compte du tout des changements de règles qui intervenaient au cours de nos tumultueuses parties, et ses erreurs ne pouvaient que contribuer à l'excitation des joueurs. de nouveau, charlu se retrouvait au centre, en plein milieu des controverses, heureux de son importance. son gloussement niais manifestait son bonheur. quasimodo ! il était bien le personnage parfait du célèbre roman tel que nous le comprenions. charlu ne se rendait pas plus compte de sa force et quand il déboulait de sa base, gare !.. il se précipitait droit devant lui, bouleversait adversaires et alliés sans discrimination et ses bras en hélice s'avéraient dangereux quand bien même tournoyés en toute innocence. plus d'une fois, ayant transpercé le camp adverse, il continuait sa trajectoire et éparpillait une ronde de petits ou foulait brusquement une partie de billes. nous le rattrapions enfin et lui infligions un sermon sur son inconduite ; charlu, hébété, écoutait sans trop comprendre, ses gros yeux vacillaient, ses lèvres tremblaient et il se mettait alors à braire comme un veau qu'on écorche ... nous devions le consoler. un jour, à pleines enjambées, il percuta un des érables qui bordaient l'allée principale de l'école et, sous le choc, tout son...


14. Claude 🎓 Monsieur Maurice

... de l'académie, le commandant de la garnison, des députés, un sénateur, les représentants des diverses sociétés artistiques ou autres de la région, des érudits des facultés des sciences ou des lettres, le directeur du musée de l'échevinage entouré d'amateurs historiens ou géographes et des archéologues dont le père qui, par ses travaux dans la province, s'était attiré une considération plutôt flatteuse. enfin c'était un aréopage très distingué. nous en venons à l'histoire. et vous le savez peut-être déjà : le poitou est riche en histoire, en histoire ancienne tout spécialement. c'est dire l'importance de cet anniversaire et celle des fouilles effectuées un peu partout des rives océanes aux plateaux limousins. la ville elle-même offre aux curieux des églises romanes remarquables; le baptistère saint jean qui est sans doute (selon le guide bleu) l'édifice chrétien le plus vieux en france, un hypogée martyrium pour lequel une de nos tantes avait une prédilection si marquée qu'elle nous y menait à l'ouverture des classes en octobre comme pour nous replonger aux sources (nos résultats scolaires n'en étaient malheureusement guère affectés ...), des mausolées à moitié écroulés, ainsi que des monuments tels que ces menhirs et cette "pierre levée" qui remonte à une date précédant l'arrivée des légionnaires de césar non point d'un ou deux petits siècles mais de plusieurs moustachus et moussus millénaires. quant aux campagnes, il ne s'y trouve guère de villages qui ne soient dépourvus de "pierre levée" ou de "pierre folle", et de portes impériales enco...


15. Claude 🎓 La noiraude

... la vieille femme lapait son gruau et bientôt s'endormait sur sa chaise, la tête reposant sur un coussin à grosses côtes de velours. encore quelques instants et elle se mettait à ronfler. c'est ce qui finissait par la réveiller ! alors la chaise crissait, dérapait sur le carrelage et la noiraude pouvait entendre la vieille qui se hissait sur son lit, tirait les rideaux et se plaquait le dos au mur. parfois, elle croyait même son cœur qui battait. le plus souvent c'était le gros matou qui venait se tapir contre ses flancs et s'assoupir. un œil toujours aux aguets, ce sacré vétéran d'innombrables escarmouches avec les rats, ronronnait comme un chaton. mais, au moindre bruit anormal, au moindre grignotement, il était sur le chemin de la guerre ! elle aussi, la noiraude se tenait prête à intervenir. une nuit justement, elle avait flairé l'odeur d'un intrus, quelque romanichel en vadrouille sans doute ... elle avait frissonnée, histoire de se réchauffer les muscles, et puis était passée à l'action mettant en fuite le rôdeur impudent. c'est que la fougue paternelle vibrait à fleur de peau et la noiraude en aurait décousu avec le diable lui-même ! oui, la vieille pouvait ronfler et dormir sue ses deux oreilles. la vieille, elle ne s'était pas réveillée. un jour, en lui donnant une carotte, ou peut-être était-ce une feuille de salade, la mère proutel avait passé un collier au cou de la noiraude, un collier avec une clochette. d'abord la sensation de ce gros cuir épais l'avait un peu agacée mais très bientôt, elle s'était habituée et le son aigrelet ... l'avait égayée, d'autant plus que la vieille en semblait, elle aussi, toute réjouie. la noiraude cabriolait fofolle et les oiseaux se r...