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11. Amérique 🗽 Quand l'Amérique était Française

...déportation, rappelle l'écrivain antonine maillet. il a fallu apporter la démonstration que nous étions bien vivants.» aujourd'hui, on estime à environ 40 000 les acadiens de la nouvelle-Écosse et de l'île du prince-edouard (soit 4% de la population). «notre projet de société, explique jean léger, directeur général de la fédération acadienne de la nouvelle-Écosse, c'est de ne pas disparaître au sein du melting-pot canadien et américain. on est le petit village gaulois, mais sans potion magique.» À la différence du nouveau-brunswick voisin, où les acadiens, forts de leur poids démographique (plus d'un tiers de la population, soit 250 000 habitants) ont obtenu, pour le français, un statut de langue officielle auprès du gouvernement provincial, les francophones de nouvelle-Écosse et de la province de l'ile-du-prince-edouard peinent à faire valoir leurs droits auprès des instances locales. sans parler de la menace d'assimilation : entre les recensements de 1996 et de 2001, par le jeu des mariages mixtes ou des départs, la communauté acadienne a perdu 1 000 de ses membres. majoritaires, les canadiens anglais des provinces maritimes n'ont pas la même perspective. À en croire la presse anglophone, 2004 ne serait rien d'autre que la commémoration de «la visite de samuel de champlain» (the nova scotian sunday herald du 2 mai 2004), le voyage d'un aimable explorateur émerveillé par les nouvelles espèces d'oiseaux, ravi par le fumet d'un nez d'orignal bouilli ou d'une queue de castor braisée... «il y a encore six ans, l'université de halifax ne dispensait pas l'enseignement de l'histoire avant 1749 [date de la création de la ville], rappelle jean léger. j'y vois plutôt l'expression d'une méconnaissance qu'une volonté délibérée d'occulter notre passé.» va donc pour l'indifférence! «tout ce qu'ils retiennent de notre culture, c'est notre amour de la musique, de la bonne chère, de la fête», soup...


12. Amérique 🗽 Le patrimoine des émigrés français en Acadie

...amérique 🗽 le patrimoine des émigrés français en acadie comment vivent ces français émigrés en acadie depuis le xviiè siècle ? quelles sont les familles pionnières de port-royal (annapolis royal) ? quel est leur patrimoine ? sont-ils tous des agriculteurs ou des artisans, seigneurs ou brigands ? tel est l’objet de ce deuxième volet sur les émigrés français en acadie. les recensements de 1671 et 1701 constituent les premières années de peuplement de la ville port-royal (qui deviendra annapolis royal en 1713). en dépouillant les données, nous pouvons suivre l’évolution de la population dans cette ville. mercredi 1er février 2006, par michèle champagne croissance du peuplement français en acadie l’expérience pour habiter port-royal, sur l’île sainte-croix en 1604, se solda par un échec. il faudra attendre quelques années pour avoir un flux d’émigration significatif vers l’acadie. dès 1680, la population acadienne croît chaque année. le recensement de la ville de port-royal, établi en 1671, mentionne les premières familles, avec leur métier, l’âge des conjoints, enfants et biens. le tableau ci-dessous compare le peuplement des territoires de la france (nouvelle-france et acadie) avec celui des colonies américaines de 1608 à 1750. l’émigration des français vers la nouvelle-france et l’acadie n’arrive pas à constituer un rapport de force avec les colonies américaines. populations de la nouvelle-france, de l'acadie et des colonies américaines (1) année nouvelle-francequébec, montréal, trois-rivières acadie port-royal, beaubassin colonies américaines maine, massachusetts, new york 1608 28 10 100 1680 9 700 800 1...


13. Amérique 🗽 La vie quotidienne des émigrés français en Acadie

... comestible est renversée dans le sol en guise de préservation, technique que l’on utilise encore en bretagne. garde-manger, la neige recouvre certains légumes durant la saison froide. la cuisinière prélève alors la quantité nécessaire pour nourrir la famille.   maison acadienne avec son jardincrédit photo : ph. léon, 2003     « les enfants s’en frippent les babines [6] » la saison préférée des enfants est celle des « grainages » : groseilles, framboises, cerises, pommes, poires et autres fruits.pour cultiver, l’habitant utilise les outils traditionnels de la ferme : la charrette à deux roues, la charrue à rouelles ou à défaut, des bœufs qui servent de bêtes de trait. le bétail du pauvre se compose de quelques bêtes à cornes, de cochons, de volailles et de brebis [7]. le cheval utilisé en acadie vers 1665 est une bête relativement chère pour l’époque. seuls les colons bien lotis peuvent se permettre une telle acquisition. les quelques recensements dépouillés par nos soins, ceux de 1671 et 1701, ne mentionnent pas de manière explicite des chevaux dans la composition du cheptel. le temps marqué par les saisons le climat conditionne l’activité des habitants. les hivers s’étalent sur cinq à six mois en moyenne. durant cette période, le froid est continu. la neige, souvent poussée par des vents violents, s’amoncelle en nuages nommés « poudrilles ». tête baissée, chacun va son chemin muni de raquettes. la fin de l’hiver enfin arrivée, certains sortent leurs chaloupes pour aller à la pêche.au retour du printemps, tous vaquent à leur occupation. certains ensemencent la terre, d’autres sèchent la morue. l’été achevé, la moisson est un travail partagé par tous. puis, l’automne arrive avec les arbres formés de bouquets de couleurs vermillon, bouton d’or, vert forêt, orange créole. les hommes agrippent leur mousquet sur la porte de leur chaumière et partent chasser les renards, les castors,...


14. Claude 🎓 Janine Métanet

...e après la grand-messe les dimanches. bon débarras ! sur ce, janine passa son certificat d'etudes, partit pour poitiers où une tante lui nattin une chambre et s'embaucha chez un dentiste comme bonne d'enfants en attendant l'ouverture des cours pigier. deux mois plus tard, nous étions en guerre. départ des mobilisés qui laissaient familles et fermes, arrivée des réfugiés mosellans, camouflage des lumières, gardes sur le viaduc ... ce n'était pas pour rire : on était en guerre et la radio annonçait déjà de vagues actions le long de la ligne maginot. où se trouvait l'oncle artilleur ? et puis ... tout le monde attendit. on se réorganisa assez bien du reste : les moissons furent rentrées et les vendanges faites avec l'aide des réfugiés tandis que les gosses du village mettaient la main à la pâte ... fallait bien ! je me souviens du recensement des automobiles, des chevaux, du bétail et aussi du ramassage du cuivre que nous allions patriotiquement déposer dans un wagon à la gare. pas beaucoup de cuivre -- quelques vieilles bassines trouées, des pompes depuis longtemps immobilisées, du fil électrique et c'était à peu près tout ! -- mais quel élan patriotique ! on nous avait donné une cocarde ! le mois suivant, les classes reprenaient. moi, en terminale et gabriel deux ans derrière. mais il n'était plus question de sauter le ruisseau. l'automne se passa sans histoire. toute une famille mosellane logeait dans la serre à coté de la maison de grand-mère. gens très gentils et bien tranquilles qui aidaient jean et louise sur la ferme. pas besoin de savoir beaucoup de mosellan ou de français pour cela. ils recevaient une subvention du gouvernement, je crois, et ne voulaient pas accepter de salaire; ce...


15. Mathilde Lucas 🌅 L'histoire de Mathilde

...e tahiti, puis bay of islands le 17 mars 1841 pour arriver à sidney le 29 mars 1841. la justine quitte sidney le 4 juin 1841. on ne sait pas si la famille d'augustin était à son bord, mais on la retrouve à tahiti le 15 septembre 1841. elle va rester autour de tahiti jusqu'à son retour en france en 1848. on sait que zoé et ses deux filles font un séjour aux îles gambier dans le courant de 1843. tahiti était alors le refuge de tous les français chassés de nouvelle-zélande par la prise de possession britannique en février 1840. emmanuel me raconte donc que mathilde a eu une fille, camille née le 23 mai 1848 à faaa, tahiti, avec tefatua tura tefatua. ce qui n'est pas impossible, puisque mathilde a séjourné à tahiti entre 1841 et 1848. emmanuel pensait que mathilde était restée auprès de sa fille. mais j'ai trouvé une trace d'elle en mai 1851, lorsqu'elle émigre aux États-unis avec ses parents et sa sœur. mathilde a 18 ans. la trace suivante de mathilde est un recensement de 1860 à cincinnati. mathilde y vit seule avec sa mère zoé qui est couturière. son père est mort en 1857 (selon la déclaration de zoé quand elle se remarie en 1868.) dolorès s'est mariée à cincinnati en 1858. mathilde a 27 ans. dolorès et son mari alfred soyer quittent cincinnati au moment de la guerre de sécession vers 1861 et s'installent à toronto. c'est là que meurt dolorès en 1868. elle aura eu 4 enfants, un garçon mort jeune et 3 filles. dans ses mémoires, Évangeline raconte que son père a épousé sa tante en 1877 (44 ans). en fait, ils se sont mariés à parkersburg le 3 avril 1877.mais mathilde fait déjà partie de la maisonnée d'alfred soyer en 1871 (38 ans) au recensement de toronto, lors d'une traversée vers la france le 7 octobre 1771 et une autre traversée vers l'amérique le 23 septembre 1875 (42 ans). Évangeline raconte que sa tante et belle-mère est morte en 1923 (90 ans) et son père alfred soyer à 100 ans en 1928.une petite explorat...