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11. Jacques Bourlaud 🩺 Niger

... une certaine bonne volonté, ce qui n’était pas toujours facile à faire admettre aux usagers qui avaient tendance à imaginer que nous disposions de moyens illimités. ces quatre années se sont passées au bord du grand fleuve majestueux avec, de temps en temps, une virée à travers le sahel pour visiter les médecins travaillant à maradi et à zinder et aussi au sahara en me rendant pour les mêmes raisons à agadès. j’en profitais, à ces moments-là, pour pousser une pointe jusqu’à arlit y retrouver des amis qui avaient débuté leur carrière africaine au togo en même temps que moi et qui l’achevaient, comme je le faisais moi-même, au niger mais en qualité de médecins d’une société exploitant les mines d’uranium. en quittant niamey, la limite d’âge de mon grade mettait fin à ma carrière. avant de dire adieu (ou au revoir) à l’afrique, mon fils aîné et sa femme, ma fille aînée, son mari et ses enfants, sont venus nous rejoindre et nous avons fait un pèlerinage qui nous a ramené à parakou, à sokodé chez mon ami derman ayewa, mon ancien aide-médecin, et enfin à lomé où une des filles de celui-ci, mariée à une haute personnalité togolaise, nous avait réservé un accueil dont la délicatesse nous a beaucoup touché...


12. Augustin Lucas ⚓ Biographie par sa petite-fille Évangeline

...ue le trophée mathilde put réaliser. finalement, en arrivant à valparaiso, au chili, ma grand-mère mit au monde dolorès lucas, ma mère. c'était le 17 mars 1835, pendant que le navire était en réparation. un mois s'écoula, puis le navire put faire route vers la france. le voyage dura 5 mois. grand-père retourna alors à la mer, laissant sa femme et ses deux enfants à rochefort. a son retour, il abandonna son commandement, mais son amour de la mer le reprit. le nouveau voyage, avec sa famille, le conduisit à papeete (tahiti). ils y séjournèrent 8 ans, fondant un "dry goods store", genre d'épicerie. le commerce était bon avec les hindous, ils mentionnent à tort les indiens. on échangeait quelquefois de l'or et quelquefois de rares et superbes formeas (coquilles d’huîtres perlières) qui étaient pêchées dans la rade et procuraient un moyen d'échange. on les trouvait en plongeant dans la rade. grand-mère avait collectionné assez de celles-ci pour les vendre à un musée de paris, mais ils ne parvinrent jamais à destination. le capitaine du navire ne voulut jamais les vendre. aucune raison n'est donnée, sans doute ne voulut-on pas payer le transport, si bien que finalement, elles furent jetées à la mer. ces hindous du sud de l'amérique étaient de braves gens, mais étaient paresseux, comme ils n'avaient pas grand travail pour se procurer de la nourriture. elle se composait de porc, de bananes, de pain, de fruits et des ignames. ces dernières étaient mangées avant maturité et mises au four. des pierres rondes et plates étaient chauffées. des feuilles de palmier étaient ensuite posées sur lesquelles ils mettaient leurs victuailles. celles-ci étaient une fo...


13. Évangeline Soyer 🌏 Courte autobiographie

...ut tout ce que le trophée mathilde put réaliser. finalement, en arrivant à valparaiso, au chili, ma grand-mère mit au monde dolorès lucas, ma mère. c'était le 17 mars 1835, pendant que le navire était en réparation. un mois s'écoula, puis le navire put faire route vers la france. le voyage dura 5 mois. grand-père retourna alors à la mer, laissant sa femme et ses deux enfants à rochefort. a son retour, il abandonna son commandement, mais son amour de la mer le reprit. le nouveau voyage, avec sa famille, le conduisit à papeete (tahiti). ils y séjournèrent 8 ans, fondant un "dry goods store", genre d'épicerie. le commerce était bon avec les hindous, ils mentionnent à tort les indiens. on échangeait quelquefois de l'or et quelquefois de rares et superbes formeas (coquilles d'huitres perlières) qui étaient pêchées dans la rade et procuraient un moyen d'échange. on les trouvait en plongeant dans la rade. grand-mère avait collectionné assez de celles-ci pour les vendre à un musée de paris, mais ils ne parvinrent jamais à destination. le capitaine du navire ne voulut jamais les vendre. aucune raison n'est donnée, sans doute ne voulut-on pas payer le transport, si bien que finalement, elles furent jetées à la mer. ces hindous du sud de l'amérique étaient de braves gens, mais étaient paresseux, comme ils n'avaient pas grand travail pour se procurer de la nourriture. elle se composait de porc (?), de bananes, de pain, de fruits et des ignames. ces dernières étaient mangées avant maturité et mises au four. des pierres rondes et plates étaient chauffées. des feuilles de palmier étaient ensuite posées sur lesquelles ils mettaient leurs victuailles. celles-ci étaient un...


14. Claude Chauvigné 🎤 Interview (vidéo et texte)

...uvigne: my name is claude chauvigne and i live on 40 deer mountain road, pittsboro, north carolina. the zip code is 27312. interviewer: and give us your date of birth please, mr. chauvigne. chauvigne: i was born the 6th of june 1929. interviewer: now you were a french national at the time of world war ii. chauvigne: yes, i was a little kid. when the war broke out, i was 10 years old. interviewer: and where were you living? chauvigne: i was living in coulombiers, a very, very small village south of poitiers, the capital of poitou in southwestern france. interviewer: and whom were you living with? chauvigne: i was living with my brother at my grandmother's house. interviewer: and where were your parents at this time? chauvigne: my parents worked in africa and we came back to france in 1938 or beginning '39 and we remained, the two of us, my brother and i, with my grandmother for the whole war. interviewer: and were you in school at this time? chauvigne: yes, i was first in grade school and then very shortly after, i went to the lycee, the high school in poitiers and that's where i spent five years. almost every weekend, we would go visit my grandmother. interviewer: why were your parents in africa? chauvigne: well my father was working in mining and at the end of '38 i think, there was an epidemic of some sickness, i forgot which one and then my mother took us to france. but then, later on, the war broke out and my parents intended to have us come back and join them, but the timing was not very good and in 1940, our ship sunk, burned in the harbor of bordeaux and so we remained in france with my grandmother all that time. interviewer: burned by whom? chauvigne: the germans, a plane i suppose. interviewer: do you recall the time when the war started? chauvigne: yes, very well. i recall very well. my aunt took us, my brother and i, in the field behind their house to tell us that the war had broken out and that our uncle was going to join an artillery o...


15. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...daniel chauvigné ⌘ aux origines de la famille en 1789, louis chauvigné, bourgeois aisé de la région tourangelle, son épouse anne et leur fils augustin, s’enfuirent au début de la révolution française en russie où ils ouvrirent un commerce de fourrures. un frère, honoré nait en 1798. en 1809, ils regagnèrent la touraine où louis et anne vécurent de leurs rentes. dix années plus tard, honoré s’engagea dans l’armée napoléonienne. lors de la campagne de russie, sa connaissance de la langue slave et son grand courage lui permirent de monter rapidement en grade et c’est avec celui de capitaine des dragons qu’il revint de cette expédition … mais également avec les pieds gelés ! il fut donc réformé. puis il fonda une famille en se mariant avec françoise belluot. sa pension et les francs or de sa légion d’honneur lui suffirent pour vivre aisément et élever son fils louis-adolphe né le 23 mai 1836. celui-ci épousa une blanchisseuse, clémence ride, née le 19 mai 1838. il s’installa avec sa femme à la riche, près de tours, comme cabaretier. le couple eut deux garçons, adolphe et alfred. louis adolphe chauvigné alfred fit des études de comptable et se maria avec eugénie, une chapelière de tours mais ils n’eurent pas de descendance. alfred était un gai luron qui se contentait de tenir la caisse et de courtiser les clientes pendant que son épouse besognait dans l’arrière boutique. grand et bel homme, il avait du succès auprès des femmes et certains disaient que s’il n’avait pas d’enfant légitime, ses bâtards étaient nombreux ! les chapeaux étaient fort prisés au xixe siècle et au fil des ans le magasin s’agrandit au point de devenir le plus célèbre de la ville. alfred acheta alors une superbe propriété sur une colline de joué-lès-tours jouissant d’une vue superbe sur tours et la vallée de la loire. il acheta également un château en bretagne pour placer ses économies. mais à quarante a...