Recherche



Résultat de la recherche

Vous recherchiez le terme suivant :poitiers


Page 16 - 20 sur un total de 33 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


16. Nos métiers 🛠 Des métiers de Bourlaud

... à paris, compagnon du tour de france pierre capillon (né en 1774) journalier à cloué (vienne) charles capillon (né en 1806) boulanger à coulombiers (vienne) charles capillon (né en 1830) représentant en produits pharmaceutiques pierre rousseliève poelier louis ferron (né en 1717) maître cordonnier à sanxay (vienne) jacques ferron (né en 1686) maître cordonnier à sanxay (vienne) jacques ferron (né en 1757) cordonnier à sanxay (vienne) auguste ferron (né en 1829) chaudronnier, ancien militaire, garde champêtre à berruges (vienne) jean fleury (né en 1764) charpentier à lusignan (vienne) jean fleury (né en 1800) delavault marchand drapier à lusignan (vienne) alphonse jean fleury (né en 1830) coutelier à niort, puis négociant en engrais marin girard cordonnier à sanxay (vienne ) en 1662 jacques rivault (né en 1770) cultivateur à cloué (vienne) jacques fauchereau (né en 1767) saunier rené bourdin jardinier à poitiers françois-charles alfred (vienne) philippe breneau (né en 1817) entrepreneur en maçonnerie et chemin de fer jean bourdin « le jeune ».( né en 1792) jardinier jean bourdin « le gentil » (né en 1814) jardinier, négociant en engrais, conseiller municipal à poitiers françois-charles alfred alfred bourdin (né en 1841) négociant en engrais philippe delavault marchand drapier à lusignan (vienne) françois bourlaud (né en 1768) maçon à moulin-garnier (vienne) françois bourlaud (né en 1797) entrepreneur en maçonnerie à marçay (vienne) françois bourlaud (né en 1830) entrepreneur en bâtiment à poitiers françois-charles alfred (a construit la maison familiale de la rue de la tranchée), président du conseil des prud’hommes de poitiers françois-charles alfred françois-charles bourlaud (né en 1881) rentier gabriel bourlaud (né en 1881) dépôt d’eau minérale, représentant après guerre ...


17. Claude 🎓 Nous autres de Coulignan

...'aucuns diront peut-être les millénaires) nous ont appris à ne rien prendre trop au sérieux, bien que pain quotidien et toit chaud soient affaires sérieuses à ne pas négliger. notre long passé, incolore certes et sans fracas, nous a de tout temps incités à la prudence. oh, nous ne rechignons pas au labeur, ni à la douleur, puisque telle est la loi, et les saisons ne manquent point de nous rappeler à nos devoirs. mais nous logeons dans les marges et cheminons bas sur nos sillons. voyez-vous, madame l'histoire ne vit que d'actions dramatiques et ronflantes, aussi n'a-t-elle guère à faire de pièces sans intrigue et d'acteurs sans costumes. cependant, pendant l'occupation, nous étions sur scène. comme tout le monde. coulignan, c'est le centre, le germe si vous voulez, d'une commune agricole poitevine ; un petit village niché dans un s de la nationale 11, entre poitiers et niort. là, assoupies sous leurs tuiles moussues et plus ou moins alignées en bordure d'un semblant de trottoir, une cinquantaine de maisons basses se font face de chaque côté de la route (la "grande rue") et s'adossent à des jardins clos, des vergers soigneusement entretenus et de très modestes vignes qui s'élèvent à flanc de coteaux. dans le fond du val, un ruisseau - le valais - bissecte cette terre si tranquille en deux hémisphères, l'une et l'autre appelées "haut du bourg", ce qui révèle d'emblée une subtilité linguistique et géographique que, seuls, les coulignais savent manipuler sans ambiguïté selon le lieu de leur résidence ou le ton de leurs paroles. le "haut du bourg", versant poitiers, abritait alors, entre autres : un maréchal-ferrant dont la forge et l'enclume épaulées contre le mur du cimetière ryth...


18. Claude 🎓 Charlu

.... charlu ne devait plus nous attendre et le chemin creux soudainement parut bien vide aussi. d'un accord tacite, nous prenions dorénavant la grande rue sans un regard pour le valais, à la queue leu-leu longeant les murs. par contre, charlu accompagnait ivan jusqu'à la grille de l'école des petits une demi-heure plus tard. chargé du cartable d'ivan et ralentissait le pas, ce qui lui donnait un air de gnome géant ou plutôt d'escogriffe désarticulé, charlu ouvrait la marche, ramassant d'autres cartables au passage, et arrivait enfin à la grille où les camarades d'ivan reprenaient leur bien sans pour autant le remercier et le laissaient là en plan. lui, il s'assurait qu'ils étaient bien entrés dans l'annexe, reniflait, ou essuyait ses grosses mains sur son velours et, pirouettant, redescendait maintenant à longues enjambées vers le lavoir avant de remonter le "haut du bourg" ( ( poitiers)) vers la forge de son père. le père de charlu n'avait pas été mobilisé sans doute en raison de son âge et peut-être aussi à cause des services qu'il rendait à la communauté comme forgeron-maréchal ferrant-serrurier-tonnelier-etc. a l'occasion, c'était à lui que revenait la tâche de clouer les cercueils. de temps à autre, il employait son fils à de menus travaux sans pouvoir toutefois lui céder le soufflet de forge et encore moins le grand tablier de cuir pour ferrer les chevaux car charlu souffrait d'asthme et l'odeur de corne brûlée le mettait dans un état d'excitation extrême. alors le forgeron lui confiait-il des commissions dans les fermes voisines, commissions qu'il accomplissait ponctuellement et avec entrain, mais aussi le plus rapidement possible afin d'être de retour à la grille de l'école au moment de la sortie....


19. Claude 🎓 La résistance du Père Fauchereau

...des collines qui couronnent le village et longent la route de marseault. très humble vin aussi mais qui n'en jouissait pas moins d'une bonne réputation dans la région. c'était une "piquette" légèrement rosée, fraîche et alerte, gaillarde même, qui témoignait du bouquet et de la valeur de son terroir; on la versait dans des brocs de grès et je vous assure qu'elle n'avait pas son pareil pour étancher la soif et réjouir le palais des vrais connaisseurs. au mois de septembre, les propriétaires rassemblaient amis et famille pour faire les vendanges, joyeux travail mais ... oh les reins, toujours était-il que chaque villageois s'avérait sinon maître es vignes, du moins fort amateur et averti de surcroît. cependant, de tous les vignerons alentour, nul n'avait plus grande renommée que le père fauchereau qui vivait dans le "haut du bourg côté poitiers"" et s'occupait de tous ces vignobles sauf celui du boucher, son voisin, avec lequel il avait eu "des mots" autrefois pour une raison qui m'échappe; les deux compères se saluaient, mais sans plus. chaque jour de l'année, excepté les jours de grande fête, une houe ou une serpette à long manche sur l'épaule et un panier de casse-croûte contenant aussi un sécateur à main, l'ancien marsouin quittait sa petite maison au toit de tuiles moussues et partait d'un pas lourd et méthodique effectuer la ronde de son impérial univers. le père fauchereau ! petit, tignasse rousse grisaillée et mèches folles qui débordaient sous son béret délavé, grosses moustaches, et des ficelles qui pendaient de sa très ancienne vareuse brune hiver comme été; un magicien bien bonhomme mais au pouvoir occulte immense. car en effet, rien de ce qui touchait &agrav...


20. Claude 🎓 Monsieur Maurice

...ute;, pendant longtemps j'ai eu des doutes sur la véracité des faits. et puis, bien des années plus tard, ce fut ma bonne fortune de faire la connaissance de jean, le vieux maître-garçon de l'excelsior, une grande brasserie sur la place d'armes; et ce brave homme me confirma l'histoire, non sans quelques réticences que vous comprendrez. ------------------------- tôt ou tard, toutes les notabilités de la ville, les gens importants et bien, se retrouvaient à l'excelsior : les magistrats du tribunal et les juges, les hauts fonctionnaires de la préfecture, les riches marchands, des officiers supérieurs de la garnison, le recteur d'académie avec quelques sommités de l'université, monsieur le maire et ses adjoints, ainsi qu'un bon nombre de retraités cossus qui sirotaient leur gentiane ou jouaient au bridge tout en se remémorant les bons jours d'autrefois. somme toute, le tout poitiers ! l'excelsior avait été reconstruit à la fin du siècle dernier et rutilait de rococo doré, de colonnes en fer forgé qui se reflétaient à l'infini dans d'immenses glaces biseautées. banquettes de gros cuir mais aussi chaises du style moderne 1920 assuraient cette continuité qui rendait l'établissement si vénérable. a l'excelsior, les clients dégustaient leur apéritif favori ou un café relevé de cognac et fumaient des havanes selon le rite traditionnel de l'après-midi ou de l'avant-diner. chaque semaine, une association civique, patriotique ou culturelle se réunissait dans une des salles à l'étage pour un banquet assaisonné de discours et proclamations. ces messieurs lisaient le figaro, se tenaient au courant des évolutions de la bourse, faisaient confiance à l'officiel et satisfaisaient leur curiosité r&ea...