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6. Jacques Bourlaud 🩺 Prépa à Rochefort

... fait de scepticisme narquois, d’attendrissement condescendant et aussi d’agacement. maintenant les années ont laissé les cheveux gris envahir les tempes et les kilos superflus donner à nos tailles une assise plus confortable. a notre tour, quand nous évoquons la période où nous avions à peu-près vingt ans, nous disons : c’était avant la guerre… (une autre guerre). tout cela pour dire qu’en ce temps-là, avec beaucoup d’autres, j’ai abordé la carrière médicale dans l’espoir de m’en aller à travers le monde « porter la science au pays des bantous » . mes deux bachots et mon p.c.b. en poche, un après-midi de novembre 1937, je suis parti pour la grande aventure d’un pas conquérant qui devait me conduire d’abord à la gare, puis à cent-vingt kilomètres de là, à rochefort-sur-mer. le moins que l’on puisse dire de rochefort à cette époque c’est qu’il s’agissait d’une cité plutôt morne auprès de laquelle ma bonne ville natale de poitiers paraissait témoigner d’une activité débordante.. colbert en son temps avait choisi cet emplacement peu éloigné de l’estuaire de la charente pour y fonder une ville qui devait être appelée à devenir une porte ouverte sur l’océan, un port d’où les vaisseaux du roi appareilleraient pour les terres lointaines. mais les vases avaient envahi la charente et peu à peu rochefort s’était enlisé dans la grisaille et la monotonie. le beau port d’antan, tout vibrant du travail de ses arsenaux, s’était résigné à n’être plus qu’une ville de garnison. garnison encore très importante à certains moments, mais qui, en 1937, ne comportait plus que le 3° régiment d’infanterie coloniale et une base aérienne de fraîche date qui était bien loin d’avoir atteint son développement actuel . quant à la marine, elle n’était représentée que par des formations à terre École des apprentis mécaniciens entre autres et enfin hôpital maritime. mais rochefor...


7. Jacques Bourlaud 🩺 Santé navale à Bordeaux

... de rendre invisible les agglomérations, m’obligeaient à tâtonner dans l’obscurité afin d’atteindre la porte d’entrée. ce qui n’était pas fait pour remonter mon moral . d’autant plus que celui-ci, par ailleurs, se ressentait des libations de la nuit précédente lorsque, mes camarades et moi, nous avions pris congé les uns des autres avant de quitter rochefort. heureusement la surprise joyeuse de ceux qui ne m’attendaient pas ce soir-là et leur accueil plein de douceur souriante firent rapidement rejaillir la clarté dans mon esprit. les jours suivant j’avais trouvé à m’occuper auprès des réfugiés mosellans, profitant des quelques connaissances que j’avais acquises dans l’étude de la langue allemande pour servir d’interprète à la mairie. de temps en temps je me rendais à poitiers sous prétexte de faire des courses pour ma mère. il suffisait alors de traîner sur la place d’armes ou dans la rue gambetta pour rencontrer quelques congénères fréquentés soit au lycée, soit à la faculté, soit à l’école annexe. il y avait ceux qui avaient été mobilisés ou qui s’étaient engagés et qui nous faisaient part de leur expérience de quelques jours de la vie militaire. mais il y avait ceux qui, comme moi, ne savaient pas trop quoi faire avant d’être appelés. le bruit courut aussi (et fut bientôt confirmé) que l’on faisait entrer à l’école de saint-cyr tous les candidats admissibles aux épreuves écrites. pourquoi n’en serait-il pas de même pour les autres écoles militaires ? un camarade de rochefort, qui avait eu l’occasion de monter &...


8. Claude Chauvigné 🎤 Interview (vidéo et texte)

...ay, 12 june 2000 this interview is being held at the barbee branch library, oak island, north carolina. steven heffner is interviewing mr. claude chauvigne. mr. chauvigne was not a veteran of world war ii, but he was a french national, living in france at the outbreak of the second world war and the occupation by the germans of his country. interviewer: mr. chauvigne would you please give us your full name and address. chauvigne: my name is claude chauvigne and i live on 40 deer mountain road, pittsboro, north carolina. the zip code is 27312. interviewer: and give us your date of birth please, mr. chauvigne. chauvigne: i was born the 6th of june 1929. interviewer: now you were a french national at the time of world war ii. chauvigne: yes, i was a little kid. when the war broke out, i was 10 years old. interviewer: and where were you living? chauvigne: i was living in coulombiers, a very, very small village south of poitiers, the capital of poitou in southwestern france. interviewer: and whom were you living with? chauvigne: i was living with my brother at my grandmother's house. interviewer: and where were your parents at this time? chauvigne: my parents worked in africa and we came back to france in 1938 or beginning '39 and we remained, the two of us, my brother and i, with my grandmother for the whole war. interviewer: and were you in school at this time? chauvigne: yes, i was first in grade school and then very shortly after, i went to the lycee, the high school in poitiers and that's where i spent five years. almost every weekend, we would go visit my grandmother. interviewer: why were your parents in africa? chauvigne: well my father was working in mining and at the end of '38 i think, there was an epidemic of some sickness, i forgot which one and then my mother took us to france. but then, later on, the war broke out and my parents intended to have us come back and join them, but the t...


9. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...erce la chasse des cétacés au large des côtes gabonaises. les prises harponnées sont amenées à port-gentil où est installée une usine de traitement d'huile de baleine. les escales y sont fréquentes et, au cours de l'une d'elles, il fait la connaissance du directeur d'une grosse compagnie commerciale française, la s.a.i.b.o. (société anonyme industrielle du bas ogoué). celui-ci cherche un gérant pour diriger sa société à libreville. l'expérience qu'avait acquise mon père en gold-coast et sa formation de comptable ont incité ce directeur à lui proposer cet emploi. ils sont devenus, par la suite, de très bons amis. en 1928, au cours d'un congé en france, serge il fait la connaissance d'une poitevine, germaine bourlaud, qu'il épouse et qui fut sa fidèle compagne jusqu'à la fin des ses jours. la famille bourlaud possède, et habite encore, une superbe propriété nantie d'une grande maison bourgeoise à coulombiers, petit village à 16 kilomètres au sud de poitiers. un ami colonial avait offert au père de germaine de nombreuses armes de chasse africaines qui sont exposées sur d'énormes panoplies recouvertes de toile rouge, dans le grand escalier qui mène à l'étage. il avait même donné un gros pélican empaillé qui perche sur l'armoire louis xiii du vestibule. initialement, ce volatile était destiné à armer un chapeau de la maîtresse de céans, mais il était trop lourd et disproportionné pour que ma grand-mère en fasse un accessoire vestimentaire!... ces souvenirs africains et les histoires fascinantes narrées par l'ami de la famille, à chaque retour de ses contrées lointaines, ont bercé l'enfance de ma mère et passionné toute une génération familiale. c'est donc, sans appréhension mais avec passion que germaine a suivie son colonial mari à libreville. non loin de cette capitale gabonaise, mon père a acheté un terrain à achouka, petit village proche de lambaréné, où il passe son week-end dans une grande case...


10. Serge Adolphovitch Chauvigné 🌴 Biographie par son fils Daniel

... traitement d'huile de baleine. les escales y sont fréquentes et, au cours de l'une d'elles, il fait la connaissance du directeur d'une grosse compagnie commerciale française, la s.a.i.b.o. (société anonyme industrielle du bas ogoué). celui-ci cherche un gérant pour diriger sa société à libreville. l'expérience qu'avait acquise mon père en gold-coast et sa formation de comptable ont incité ce directeur à lui proposer cet emploi. ils sont devenus, par la suite, de très bons amis. en 1928, au cours d'un congé en france, serge il fait la connaissance d'une poitevine, germaine bourlaud, qu'il épouse et qui fut sa fidèle compagne jusqu'à la fin des ses jours. la famille bourlaud possède, et habite encore, une superbe propriété nantie d'une grande maison bourgeoise à coulombiers, petit village à 16 kilomètres au sud de poitiers. un ami colonial avait offert au père de germaine de nombreuses armes de chasse africaines qui sont exposées sur d'énormes panoplies recouvertes de toile rouge, dans le grand escalier qui mène à l'étage. il avait même donné un gros pélican empaillé qui perche sur l'armoire louis xiii du vestibule. initialement, ce volatile était destiné à armer un chapeau de la maîtresse de céans, mais il était trop lourd et disproportionné pour que ma grand-mère en fasse un accessoire vestimentaire!... ces souvenirs africains et les histoires fascinantes narrées par l'ami de la famille, à chaque retour de ses contrées lointaines, ont bercé l'enfance de ma mère et passionné toute une génération familiale. c'est donc, sans appréhension mais avec passion que germaine a suivi son colonial mari à libreville. ...