Recherche



Résultat de la recherche

Vous recherchiez le terme suivant :parler


Page 11 - 15 sur un total de 39 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


11. Augustin Lucas ⚓ Les origines du Capitaine Augustin

...augustin lucas ⚓ les origines du capitaine augustin le patronyme lucas est le plus fréquent de notre arbre généalogique. le nom de lucas est porté par 119 personnes sur les 5023 individus référencés au 1er août 2018. augustin lucas est sans doute celui qui a fait le plus parler de lui... il n'est pas exactement dans la ligne directe de nos ancêtres. mais ses parents le sont. il nous est donc apparenté. j'ai suivi la piste tracée par notre cousin eugène le guellec et j'ai mis en ligne le texte qu'il écrivit peu de temps avant qu'il ne décède en 1970. je voudrais essayer aujourd'hui de préciser, d'enrichir, d'illustrer ces données et de les recadrer dans leur contexte historique. le nom d'augustin lucas apparaît si souvent dans de multiples documents, à commencer par les souvenirs de sa petite fille Évangeline soyer, qu'on peut se demander s'il s'agit du même homme. et pourtant ... menons l'enquête. augustin marie lucas est né à palais à belle-ile, le 6 mars 1804. il est l'aîné des huit enfants de jean-marie lucas, tonnelier en barils à sardines et de marie-anne séveno. augustin est le frère aîné de marie-louise lucas l'émigrante de 1854 qui fit souche aux États-unis et de jean louis victor, notre aïeul qui resta au pays. la carrière maritime était alors naturelle pour un jeune îlien. c'est ainsi qu'augustin prit la mer à 18 ans, d'abord comme pêcheur, puis dans la marine marchande. on lui connaît trois voyages au long cours (embarquements à l'État, selon adrien carré) entre 1824 et 1826. il fut nommé lieutenant, puis capitaine en second pour un voyage à la guadeloupe, la martinique et la réunion. après avoir suivi des cours de navigation, deux mois à bordeaux en 1828, puis à l'École d'hydrographie de rochefort, il est reçu maître le 23 juin 1831 et fut nommé capitaine au long cours le 2 juin 1832. de cette époque, on trouve une lettre de février 1828. (source : http://librairie-marine.com/documents/...


12. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...é haut. louise, petite, boulotte mais très alerte, fait la lessive de la famille et le ménage de la maison. elle s'affaire aussi de la basse-cour et trait les deux chèvres pour faire du fromage, qu'elle fait sécher entre deux feuilles de platane dans le grenier aéré de la remise. andré, leur fils unique, un peu plus âgé que claude, est notre compagnon de jeux et, ce fils de la terre, plein de bon sens et observateur, nous a fait découvrir bien des secrets des bois et des champs et leur faune variée. pendant les vacances, mes deux oncles viennent chasser et ramasser des champignons. ils nous ont initiés progressivement à ces loisirs qui, plus tard sont devenus notre passion. notre bonne et douce grand-mère, comblait avec tact et gentillesse l'absence de nos parents et notre tante malou, qui à trente quatre ans était toujours célibataire, avait un souci des convenances qui suppléait aisément l'autorité paternelle. ainsi, claude et moi n'avons plus le droit de parler en sango devant une tierce personne et elle nous a inculqué avec intransigeance tous les us et coutumes du savoir-vivre de la bourgeoisie. ce dressage fut vite assimilé, cependant il fallut, pour moi, moult claques et même parfois l'utilisation du fouet nègre pour suppléer la persuasion. ce fouet était une sorte de martinet à deux branches de peaux tressées, reliées à un manche en bois sculpté. c'était une copie des anciens fouets utilisés naguère par les négriers. après l'école communale où le maître maniait avec autant de dextérité la craie que la baguette de noisetier, je suis allé rejoindre mon frère au lycée henry iv à poitiers, comme pensionnaire. tous les lundis matin, à six heures et demie nous prenons la micheline en gare de coulombiers, après avoir emprunté le raccourci, qui par une sente herbeuse serpente le long du ruisseau pour rejoindre la voie ferrée. le jeudi, nous allons chez une tante à poitiers et le samedi nous revenons dans notre ...


13. Daniel Chauvigné ⌘ Quatrième métier : guide de chasse

...utes herbes dentelées). immobiles nous écoutons, prêts à intervenir au moment opportun. soudain, j'ai entendu sur ma droite un piétinement sourd et puissant. je me suis redressé en pointant rapidement mon arme... ecrasant les hautes herbes, puis s'arrêtant brusquement à dix mètres de nous, un jeune éléphant mâle, solitaire, nous toisait, trompe dressée, oreilles écartées. il me regardait droit dans les yeux !... j'ai senti ce regard pénétrant, mon cœur s'est mis à battre la chamade et j'ai entendu le sang frapper à mes oreilles, comme un flot en fureur ! eperdu, j'attendais la ruée de l'animal, l’œil rivé au viseur de mon arme, crispant mes muscles pour ne pas trembler, mais au bout de quelques secondes, qui me parurent un siècle, le pachyderme fit demi-tour et repartit calmement. j'avais déjà entendu parler des charges d'intimidation des éléphants, mais je ne supposais pas alors, que cela soit aussi éprouvant ! bientôt, nous avons entendu deux coups de feu rapprochés puis le râle d'un lion blessé à mort. nous nous sommes dirigés rapidement vers les lieux. m. schiffers avait tué un superbe lion à épaisse crinière flamboyante. jean a pris des photos, puis les porteurs ont dépecé l'animal et enfilé les morceaux sur des pieux taillés au coupe-coupe, pour en assurer le transport. la chasse de la journée était terminée. sur le chemin du retour, j'ai raconté à jean ce qui m'était arrivé. il m'a félicité de ne pas avoir tiré car l'abattage d'un jeune éléphant est interdit, d'autre part le bruit aurait fait fuir les lions. monsieur schieffer, avec beaucoup d'humour m'a demandé si j'avais...


14. Daniel Chauvigné ⌘ Sixième métier : conducteur d'engins

...angui-chari fut mr boganda. ce prêtre avait été formé par monseigneur grandin, prélat de la mission catholique de bangui, et je les connaissais très bien tous les deux. par la suite, le député a été élu président de la république centrafricaine. et monseigneur grandin s'est tué dans un accident d'automobile près de bangui. dans cette capitale, les premiers signes d'indépendance se font déjà sentir. alors qu'en brousse, blancs et noirs se tutoient sans arrière pensée ; en ville le tutoiement n'est plus accepté par certains indigènes évolués. c'est ainsi, qu'un jour j'ai assisté au dialogue entre européen et un fonctionnaire noir employé à la poste de bangui : - "bonjours, donnes moi un carnet de timbres." - "bonjours monsieur, voici votre carnet, mais à l'avenir, je vous prie de me parler à la troisième personne." - "et ta sœur !" - "ma sœur, vous pouvez la tutoyer, elle ne fait pas partie de l'administration française de postes !" les bureaucrates français et noirs ont souvent le même emploi à la mairie de bangui et les français sont logés dans des petites maisons érigés à leur intention par la municipalité, mais les indigènes n'ont pas ce privilège. leur nouveau député a donc demandé et obtenu que les employés noirs soient également logés dans des maisons du même style, ce qui a été fait pour une dizaine d'entre eux. dès leur occupation des lieux leur première action a été de clouer les volets de bois et les portes extérieures, autre que la porte d'entrée. en effet, si les cases des indigènes ne possèdent qu'une issue c'est parce que dan...


15. Daniel Chauvigné ⌘ Septième métier : militaire de carrière

... d'eux. en nous entendant arriver les fells ont décroché, les artilleurs étaient à bout de munitions et sans notre venue, ils auraient succombé. la nuit noire ne permettant pas de poursuivre les rebelles, une opération d'encerclement, avec l'appui des paras a été déclenchée dès l'aube. pendant 2 jours les troupes ont ratissé le terrain avec l'apport d'avions de reconnaissance et d'hélicoptères, mais les fugitifs avaient réussi à rejoindre leur base en tunisie. le troisième jour, le secteur étant redevenu calme, le capitaine, commandant la batterie du 8° r.a. demanda des volontaires pour aller faire une battue au sanglier afin d'améliorer l'ordinaire. j'ai participé à cette chasse avec le capitaine et 12 sous-officiers. nous sommes partis au petit jour avec un harki comme guide, armé de fusils de chasses récupérés aux fellaghas. après une marche d'une vingtaine de kilomètres, nous venions d'entrer dans le sous-bois touffu d'une forêt, lorsqu'on entendit parler en arabe sur le sentier qui montait vers nous et longeait la forêt. nous nous sommes mis à plat ventre à l'abri du feuillage et nous avons vu arriver 3 rebelles qui discutaient calmement en marchant. nous les avons ajustés, mais le capitaine nous a fait signe de ne pas tirer. les 3 hommes sont passés à 20 mètres de nous sans déceler notre présence. c'est alors que l'on a vu surgir, en file indienne, une centaine de fells fortement armés, qui sont passés également sans nous voir. sans la présence d'esprit du capitaine, qui avait deviné que les 3 premiers étaient des éclaireurs de pointe, nous aurions engagé un combat inégal qui nous aurait été fatal ! aussitôt nous sommes partis en courant vers le camp et une opération héliportée a été immédiatement déclenchée. les rebelles, encerclés, n'ont pas pu se replier en tunisie et la bande a été entièrement décimée. dès notre retour à lamy, on me demande d'aller, sur la route du col, chercher un half-t...