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1. Chroniques familiales 📖 L'origine des métis au Québec

...diens à partir de 1850. quand lamothe cadillac débarque en louisiane en 1713, où il est affecté avec la charge de gouverneur, il offre de cette colonie naissante une description calamiteuse : selon le proverbe, méchant païs, méchantes gens : l'on peut dire que c'est un amas de la lie de canada, gens de sac et de corde, sans subordination pour la religion (catholique romaine), et pour le gouverneur, adonné au vice, principalement aux femmes sauvages. ainsi, malgré son jugement hautain, cadillac reconnaît que les premiers colons à s'installer en louisiane se sont unis aux sauvagesses. cette situation n'est pas unique, loin s'en faut. ce qui est vrai pour la louisiane l'est aussi pour le pays d'en haut (les grands lacs), signale l'historien gilles havard, dans empire et métissages, indiens et français dans le pays d'en haut, 1660-1715, édition du septentrion, presses de l'université de paris sorbonne, 2003. en effet, selon havard, le tableau dressé par cadillac "aurait pu tout aussi bien convenir à une description du pays d'en haut". d'autre part, selon le raisonnement de cadillac, le méchant païs ou s'installe les hommes libres du continent européen avec les sauvagesses secréterait des formes de marginalité et de dégénérescence (méchantes gens, lie, vice), en partie liées à l'ensauvagement (femmes sauvages). selon l'historien havard, ce discours préfigure la théorie de la dégénérescence coloniale, en vogue à l'époque des lumières (19e siècle), selon laquelle les animaux, les individus et les institutions humaines perdent leur vitalité et dépérissent une fois transplantés dans le nouveau monde. il ajoute que cette régression, selon une théorie erronée avancée par b...


2. Recherches généalogiques 🔎 Nos Bourlaud jusqu'au XVIIIe siècle

...ate; et encore, bien souvent, celle-ci ne correspond ni à la naissance, ni à la mort. parfois, l'indication d'un métier exercé apparaît, ce qui apporte une toute petite lueur. gaudin, époux de gilette dupuis, maître cordonnier à sanxay et contemporain de louis xiii ne nous est connu que par un acte notarié mentionnant qu'il avait acheté en 1637, près de l'église de son village, une maison qui tient encore debout. philippe delavault, un marchand drapier à lusignan, nous a laissé un livre journalier de comptes étalés sur deux ou trois années aux alentours de 1770. avec un peu d'imagination, il est possible de cerner sa personnalité et de faire revivre son activité professionnelle. mais, à ma connaissance, aucun de ses descendants n'a transmis de détails précis ni d'anecdotes à son sujet. il faut attendre 1789 - une date dont on parle de temps en temps pour voir la tradition familiale une aïeule en marge d'un événement historique. marie laguillon était parisienne. j'ai déjà dit que les garçons, autrefois, épousaient des filles de leur région. françois bouchet, mon arrière-grand-père, est justement "l'exception qui confirme la règle". compagnon menuisier, il avait quitté son village natal de châtain - aux confins du poitou et du limousin - pour entreprendre son tour de france. ce qui l'avait mené à paris où il avait fondé, sous le second empire, une entreprise de menuiserie rue saint paul et fondé également une famille en épousant rosine bartinet. ainsi, sur mes huit arrière-grands-parents, y eût-il sept poitevins et une parisienne. rosine bartinet était la petite fille de marie laguillon. or, le 5 octobre 1789, marie laguillon se trouvait dans la rue. on peut se représenter la jeune femme avec la coiffe blanche de l’Île-de-france et le caraco bien ajusté. peut-être s'était-elle drapée dans une grande mante noire pour dissimuler un peu ses rondeurs ? car marie laguillon, qui avait épousé jacques giraud, é...


3. Recherches généalogiques 🔎 La branche Bourlaud au XIXe siècle

...r son prix de quelques francs, il renonça à acheter un petit terrain triangulaire empiétant sur la propriété et qu'une suite de malencontreux concours de circonstances ne nous ont pas permis d'acquérir jusqu'à ce jour. a poitiers, pour assurer des proportions plus harmonieuses à la maison qu'il se proposait de construire afin de loger sa famille, il aurait fallu obtenir du voisin la cession d'environ un mètre carré de terrain. le voisin s'y est opposé farouchement. malgré cela, la maison fut édifiée conformément au plan. mais l'arrête nord-est présente un empiècement formant un angle rentrant pour respecter, comme il se doit, la propriété d'autrui. ce qui, répercuté sur la hauteur de trois étages, produit un effet curieux sur la façade "jardin" de l'immeuble. effet qui est heureusement masqué par l'adjonction de constructions annexes en avancée. je ne peux pas quitter françois bourlaud sans évoquer le premier voyage qu'il a effectué à paris en 1875. il est resté environ deux semaines dans la capitale et a scrupuleusement noté au jour le jour ce qu'il avait vu et fait sur le petit carnet où il griffonnait les croquis des travaux à entreprendre. ces indications sont très laconiques : mercredi visite du panthéon, jeudi soirée au théâtre, etc. mais, à notre dame, les dimension imposantes de la nef l'ont vivement impressionné. il n'a pas osé tirer son mètre de sa poche pour prendre des mesures comme un bon maçon mais il n'a pas résisté à la tentation d'arpenter la cathédrale dans tous les sens pour pouvoir écrire à la date du mardi six juillet : largeur 40m au pas plus des petites annexes chaque 3m. charles bourlaud, son fils, ne lui ressemblait guère. le moins qu'on puisse dire de celui-ci est qu'il fut, en son temps, un joyeux fantaisiste. paix à son âme ! il avait quitté sa famille en 1874 pour accomplir à rueil-malmaison un service militaire qui a duré près de cinq ans. soit...


4. Recherches généalogiques 🔎 La génération des parents de Jacques Bourlaud au XXe siècle

...cute;s que nous étions devenus ... pourtant quelques propos sont restés dans ma mémoire. georges bourlaud, cousin de mon grand-père charles et qui avait épousé rose bourdin sœur aînée de ma mère, m'a raconté qu'il avait assisté un jour à une démonstration d'éclairage électrique dans une baraque foraine installée sur la place d'armes à poitiers. on y montrait une guirlande d'une trentaine d'ampoules dont l'ensemble, parait-il, ne donnait pas plus de lumière qu'une lampe à pétrole. ce qui laissait l'assistance sceptique sur l'avenir d'une telle invention. ma mère m'a dit le nom, et je l'ai oublié, du poitevin extravagant qui, le premier, a osé se montrer au volant d'une automobile dans les rues de sa ville natale. en compagnie de mon père, elle avait aussi vu passer renault, lors de la première course paris-madrid, quelques minutes avant l'accident fatal. a peu près à la même époque, le jeune ménage de mes parents s'était rendu dans les champs qui bordaient la route de nantes pour voir atterrir le premier avion qui se soit posé à poitiers. le pilote, vedrine, à peine descendu de son appareil, a écarté sans douceur et avec des paroles très crues la foule enthousiaste, cherchant avec une anxiété fébrile un endroit tranquille et retiré pour pouvoir librement soulager sa vessie ... jules rat, qui devait épouser yvonne bourlaud sœur de mon père, étant alors étudiant en art dentaire à paris, a pu assister à une des premières représentations de cinéma. grand amateur de théâtre et d'opéras il s'est trouvé profondément déçu devant les gestes saccadés et les mouveme...


5. Recherches généalogiques 🔎 La famille de Germaine Girault

...acute; en mer en se rendant à bali. ce fut son dernier gag. la famille couvrat-desvergnes, issue de la petite noblesse rurale périgourdine, rappelle avec quelque fierté les liens qui la rattachent à certains personnage historiques. alain de solminihac, évêque de cahors sous le règne de louis xiii, béatifié il y a trois ou quatre ans. deux siècles plus tard, il y eut le maréchal bugeaud et plus près de nous, dans la branche irlandaise, mac swiney de clonar, héros et martyr de l'indépendance de son pays. seuls de ces trois hommes, bugeaud a laissé un souvenir personnalisé et encore ce n'est qu'un détail. tout le monde connaît la conquête de l'algérie, le soldat-laboureur et sa casquette. l'histoire parle abondamment de ses relations équivoques avec la duchesse de berry et de la façon musclée dont il a calmée l'agitation parisienne. ce qu'on sait moins c'est qu'il a remporté dans les alpes une victoire sur une armée austro-sarde une dizaine de jours après la défaite de waterloo dont il venait juste d'apprendre la nouvelle et aussi qu'il fut le seul, en février 1848, à quitter les tuileries avec dignité traversant à cheval, au pas et en grand uniforme la foule des insurgés qui se sont rangés pour le laisser passer en dépit de la mauvaise réputation qu'il pouvait avoir auprès d'eux. mais ce que les couvrat-desvergnes savent, car ils le tiennent de leur trisaïeule philis bugeaud est l'incident suivant : philis avait élevé son frère thomas lorsque leurs parents avaient été emprisonnés sous la terreur et après la mort de ceux-ci. or, un jour, revenant de la campagne d'espagne, thomas dînait à la table de sa sœur aînée. peut-être ava...