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1. Chroniques familiales 📖 L'origine des métis au Québec

...te;alogique de l'institut drouin sur l'origine des acadiens effectuée durant les années 1940. cette étude maison jamais publiée fait la démonstration de l'absence totale de documents d'époque soutenant la thèse voulant que, sous le régime anglais de sir william temple, des français et des françaises se sont installés à port royal (indianapolis royal, nouvelle-écosse) entre 1656 et 1671, au moment où l'angleterre dirigeait les colons qui s'y trouvaient. elle conclut que si des hommes et des femmes d'origine inconnue sont présents au recensement de port-royal de 1671, on ne peut pour autant conclure qu'en l'absence d'actes de l'état civil, elle sont toutes d'origine strictement française, sous seul prétexte qu'elles ont des noms à consonance française, d'autant plus que cela signifierait qu'elles seraient débarquées en acadie sous occupation anglaise, entre 1654 et 1670, chose improbable, voire impossible, puisque la france en cette époque n'envoyait pas de colons français en territoire sous domination anglaise. autrement dit, l'étude exclusive de l'institut drouin conclut que si des personnes se trouvent dans la colonie française de peuplement en acadie en 1671, c'est qu'elles s'y trouvaient déjà en 1654, au moment de la prise de port-royal par l'angleterre. estimant que les conclusions de l'institut drouin sont bien fondées, m. alemann a par la suite constaté que l'étude est à l'origine de la fondation de la société généalogique canadienne-française, laquelle s'est toujours opposée à ce qu'une partie importante des "acadiens" aient une origine autochtone. poussant l'étude de drouin dans ses derniers retranchements, m. alemann a alors constaté qu'au contraire une partie des personnes d...


2. Recherches généalogiques 🔎 La branche Bourlaud au XIXe siècle

...te. paix à son âme ! il avait quitté sa famille en 1874 pour accomplir à rueil-malmaison un service militaire qui a duré près de cinq ans. soit dit en passant : soixante-dix ans plus tard, j'ai servi à mon tour comme médecin d'un bataillon d'infanterie coloniale dans la même caserne qui n'avait pas dû beaucoup changer d'aspect. mais revenons à mon grand-père. son oncle jean marrot, qui avait épousé eulalie bourlaud soeur de françois, était établi à poitiers comme entrepreneur en menuiserie. il s'est alors souvenu de son compagnon du tour de france françois bouchet qui, lui, s'était établi à paris. sur sa recommandation, charles s'est donc présenté à la famille bouchet. marie bouchet, qui avait dix-sept ans, tomba vite amoureuse de ce beau militaire. romantique, elle se mettait à sa fenêtre les soirs d'été et contemplait avec candeur les étoiles du ciel, persuadée que monsieur charles, au fond de sa caserne, se livrait à la même occupation. finalement, elle épousa charles lorsqu'il fut libéré de ses obligations militaires; ils furent assez heureux pour avoir trois enfants. malgré ses défauts et ses faiblesses, charles a laissé le souvenir d'un bon vivant, toujours à l'affût de facéties de plus ou moins bon goût mais jamais méchantes. il aimait se promener dans le parc de blossac, à deux pas de la maison familiale, et le gardien, qui le connaissait bien, venait régulièrement bavarder avec lui. or on utilisait beaucoup à cette époque le bleu de méthylène pour combattre certaines infections. c'était présenté sous forme de pilules ou de dragées enrobées de sucre à la couleur appétissante. charles en avait justement une boite dans sa poche. l'idée lui vint alors d'offrir une dragée au garde. celui-ci l'accepta avec plaisir. mais, le lendemain, le pauvre homme montrait un visage décomposé. il se demandait avec anxiété par quel cheminement pernicieux un mal insidieux le ro...


3. Jacques Bourlaud 🩺 Sur le chemin des écoliers

... petite qui, à plus de quatre-vingts ans, portait toujours une perruque blonde. lorsque nous allions chez elle, nous avions droit à de très bons chocolats.faisant face à l'entrée de la rue d'alsace-lorraine se dressait un grand hôtel qui abritait les bureaux de la maison de l'agriculture. la fille de tante rose, jeanne, dont le mari travaillait dans cet organisme, bénéficiait d'un appartement de fonction au deuxième étage. de ce fait, elle avait une vue plongeante sur les deux rues. je ne pense pas que jeanne se soit tenue en permanence à ce poste de vigie du haut de son balcon, mais un jour, elle a eu l'occasion de me voir me bagarrer plus ou moins avec un camarade. cela l'a plutôt amusé et elle a raconté cette histoire plaisante à ma sœur germaine. donc, méfiance !dès les premières maisons de la rue d'alsace-lorraine, je devais passer sous les fenêtres de ma tante yvonne. cette chère femme, qui était la bonté personnifiée, effectuait presque toujours ses occupations dans une pièce ouverte derrière la maison sur le jardin. elle ne pouvait me voir qu'en se tenant dans son salon dont la fenêtre «donnait» sur la rue. elle ne s'y trouvait que pour recevoir des visites et ses devoirs de maîtresse de maison l'empêchaient alors de jeter un coup d'œil sur les incartades de son neveu lorsqu'il passait sur le trottoir. mais le matin, devant sa porte, je voyais souvent la mère louise qui avait été, parait-il, la nourrice de mon oncle. elle s'activait à astiquer avec énergie la plaque de cuivre. j'allais l'embrasser mais son menton était piquant....plus inquiétante était la rencontre avec l'oncle jules. celui-ci, chirurgien dentiste, avait le don, utilisant son regard professionnel, de découvrir la dent de lait oscillante dans son alvéole... - «tiens ! qu'est ce que tu as là ?» et comme dans un tour de prestidigitation, la dent se retrouvait dans le creux de sa main.... il me donnait alors une petite boite rouge en carton avec un co...


4. Jacques Bourlaud 🩺 Jeunes années

...ère coloniale . mais quelle carrière ? en grandissant j’avais dû écarter quelques options jugées peu réalistes mais qui, pourtant, m’avaient tenu à cœur. c’est ainsi que la capture des grands fauves et autres animaux sauvages dans le but de peupler les parcs zoologiques de france et de navarre n’avait pas rencontré dans ma famille l’accueil enthousiaste que j’avais espéré… c’était, paraît-il, un métier plein d’aléas et dont le profit n’apparaissait pas évident. je m’étais donc rabattu sur la profession d’explorateur dont le prestige aurait dû impressionner mon entourage. mais on m’avait objecté que, pour me lancer sur cette voie, il fallait disposer d’une foi d’une platitude écœurante. . les adultes ramènent tout à des préoccupations contingentes d’ordre scolaire comme si les subtilités d’une version latine ou la recherche d’un plus petit commun multiple étaient nécessaires pour découvrir les sources du congo ! il fallait bien en passer par là !.. - pourquoi ne cherches-tu pas à entrer dans l’administration coloniale ? me dit un jour ma sœur. tu fais une licence en droit. tu passes un concours. après c’est la belle vie… tu es le patron d’un grand territoire. tu traces des routes, tu bâtis des écoles, des hôpitaux… pourquoi pas, en effet ? j’avais à l’époque treize ans et ne doutais de rien. pour administrer tout un territoire, je n’aurais qu’à suivre les instructions qui me seraient données d’en haut ! c’était simple… pour tracer les routes, comme je parcourrais tout le pays à pied, à cheval ou ...


5. Jacques Bourlaud 🩺 Médecin en relève au Lager-Lazarett XVII B

...ecirc;me tâche et dans les mêmes conditions . il avait eu la chance de ne pas contracter le typhus mais il conservait une rancune tenace envers bismarck . plus tard, lorsque les situations ont été inversées et que bismarck s’est trouvé prisonnier des américains, koziol et dubuc, qui lui en voulait également, ont pensé un moment signaler à ceux-ci leurs griefs . mais à la vue de cet homme déjà âgé et au moral ; abattu par les circonstances, leurs réflexes de catholiques pratiquants ont refait surface et ils ont préféré se taire et tourner la tête . toujours est-il que le lager-lazarett xvii b a représenté pour les prisonniers de toutes nationalités une halte sécurisante où ils pouvaient être soignés par des médecins, et des infirmiers, parlant leur langue et comprenant leurs préoccupations c’était aussi un lieu où certain d’entre eux pouvaient attendre un rapatriement sanitaire . ces évacuations sur la france avaient fini par être organisées sur un rythme régulier au moyen de trains qui passaient tous les deux ou trois mois et emmenaient tout un contingent d’inaptes . nous présentions leurs dossiers aux médecins allemands qui prenaient la décision de leurs départs . ceux-ci, et bismarck en tête, ne jouaient qu’un rôle purement administratif et, d’une façon générale, contresignaient nos propositions n’exerçant leur droit de contrôle que très rarement . nous en profitions pour glisser parmi ces malades les prisonniers plus âgés que les autres ou encore des infirmiers car le principe de la relève n’avait pas été mis en application pour ceux-ci . nous nous efforcions aussi...