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11. Augustin Lucas ⚓ Biographie par sa petite-fille Évangeline

... comme ils n'avaient pas grand travail pour se procurer de la nourriture. elle se composait de porc, de bananes, de pain, de fruits et des ignames. ces dernières étaient mangées avant maturité et mises au four. des pierres rondes et plates étaient chauffées. des feuilles de palmier étaient ensuite posées sur lesquelles ils mettaient leurs victuailles. celles-ci étaient une fois de plus couvertes de feuilles de palmier, sur lesquelles étaient déposés les détritus, déchets ... les hindous s'asseyaient autour jusqu'au coucher du soleil avant de manger. (ils buvaient) du lait de coco dont les coques servaient de récipient. ma grand-mère ne pouvait s'occuper des travaux du ménage et dirigeait le commerce. elle employait des hindous pour faire les travaux domestiques. comme salaire, on leur cédait du savon parfumé, qu'ils appréciaient grandement. une nuit, son magasin fut pillé. les marchandises manquantes étaient justement les savons et les parfums. ceci fut rapporté à leur reine qui à son tour découvrit les coupables. elle leur ordonna d'aller dans les montagnes et d'amener suffisamment de bestiaux pour payer le dommage. ce fut à l'église que peu de temps après grand-mère vit la reine avec son mari, suivi par ses sujets en file indienne, suivant leurs rangs, venant en procession solennelle pour offrir la paix. en 1848; grand-mère et sa famille retournèrent en france. ils y restèrent une année. en 1849, ils vinrent en amérique du nord, s'établissant dans le comté de preston, virginie de l'ouest. après deux ans, ils se fixèrent à cincinnati. c'est ici que ma mère rencontra mon père, alfred soyer. il naquit le 18 octobre 1828, dans la ville de reims. il y a là une erreur, pr...


12. Évangeline Soyer 🌏 Courte autobiographie

...me ils n'avaient pas grand travail pour se procurer de la nourriture. elle se composait de porc (?), de bananes, de pain, de fruits et des ignames. ces dernières étaient mangées avant maturité et mises au four. des pierres rondes et plates étaient chauffées. des feuilles de palmier étaient ensuite posées sur lesquelles ils mettaient leurs victuailles. celles-ci étaient une fois de plus couvertes de feuilles de palmier, sur lesquelles étaient déposés les détritus, déchets ... les hindous s'asseyaient autour jusqu'au coucher du soleil avant de manger. (ils buvaient) du lait de coco dont les coques servaient de récipient. ma grand-mère ne pouvait s'occuper des travaux du ménage et dirigeait le commerce. elle employait des hindous pour faire les travaux domestiques. comme salaire, on leur cédait du savon parfumé, qu'ils appréciaient grandement. une nuit, son magasin fut pillé. les marchandises manquantes étaient justement les savons et les parfums. ceci fut rapporté à leur reine qui à son tour découvrit les coupables. elle leur ordonna d'aller dans les montagnes et d'amener suffisamment de bestiaux pour payer le dommage. ce fut à l'église que peu de temps après grand-mère vit la reine avec son mari, suivi par ses sujets en file indienne, suivant leurs rangs, venant en procession solennelle pour offrir la paix. en 1848; grand-mère et sa famille retourna en france. ils y restèrent une année. en 1849, ils vinrent en amérique du nord, s'établissant dans le comté de preston, virginie de l'ouest. après deux ans, ils se fixèrent à cincinnati. c'est ici que ma mère rencontra mon père, alfred soyer. il naquit le 18 octobre 1828, dans la ville de reims. il y a là une erreur, probablement,...


13. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...ement appris à confectionner des rets et des lacs pour attraper des petits oiseaux, que nous consommions cuits sur la braise d'un feu de bois. aux heures chaudes de la journée, ces jeux sont remplacés par l'apprentissage de la lecture et de l'écriture que maman prodigue en commun. ceci créait une émulation salutaire entre les enfants blancs et noirs et nous faisions de rapides progrès. cette enfance prit fin en 1937, date où maman nous a emmenés en france pour y effectuer nos études. papa nous a conduits par la longue piste cahoteuse jusqu'à douala, le grand port du cameroun, d'où nous devons prendre le bateau. a l'arrière de la camionnette ford, mon père a aménagé trois sièges de bois et de toile fixés à la carrosserie, pour que claude, le boy et moi puissions nous asseoir. nous voisinons avec les cantines, la caisse popote, une table et des chaises de camping, ainsi que des lits picots et leur moustiquaire. le voyage durait quatre jours et nous avons dormi, la nuit, dans des cases de passage qui sont aménagées pour les voyageurs européens dans chaque grand village en bordure de la route. il était possible d'acheter sur place des poulets, des légumes et des fruits tropicaux pour un prix modique. le soir l'éclairage est réalisé par une lampe colmann, dont la vapeur d'essence sous pression enflammée à l'intérieur d'un manchon d'amiante, diffuse une puissante lumière blanche qui attire les moustiques et les papillons de nuit. les petits margouillats, petits lézards translucides aux doigts munis de ventouses courent le long des murs et sur le plafond à la recherche des moustiques qu'ils gobent prestement. pendant que le boy préparait le repas, nous écoutons la radio sur le poste à lampes branché sur la batterie de la voiture. les enfants du village se tiennent à une distance respectueuse et écoutent étonnés la voix et la musique qui sortent de cette étrange boite. parfois ils questionnaient leurs parents pour leur demander co...


14. Daniel Chauvigné ⌘ Premier métier : menuisier ébéniste

...ueillir une quinzaine de passagers. le bateau est très large et a un faible tirant d'eau, pour éviter l'ensablement sur les bas-fonds qui jonchent le fleuve. a l'arrière, mue par deux longues bielles latérales, une énorme roue à aubes propulse le navire dans un grand bruit de clapotis. tout l'avant du pont inférieur est chargé de bois, pour l'alimentation de la chaudière du moteur qui est fixé au centre du bateau. le restant du pont et l'étage intermédiaire servent à emmagasiner le fret. le poste de pilotage, les cabines et la salle à manger-salon occupent tout le pont supérieur. il faut trois semaines pour remonter le fort courant jusqu'à bangui. pour éviter les embûches causées par les bancs de sable, les troncs d'arbres flottant en surface et parfois l'occupation du congo ou de l’oubangui par des troupeaux d'hippopotames, on jette l'ancre, la nuit près des rives. cela permet également de dormir sans être gêné par le bruit du moteur et le clapotis de la roue à aubes. tous les trois jours, le bateau accoste près d'un petit village de pêcheurs qui, payés par la société maritime, sont chargés de couper et de stérer du bois de chauffage pour les bateaux à vapeur. le chargement effectué par les villageois et l'équipage dure deux heures, ce qui donne le temps au capitaine et aux passagers volontaires d'aller chasser des perdrix et des pintades, voire une antilope, pour améliorer l'ordinaire. la pêche à la traîne, pendant la progression du bateau, est également un passe temps agréable et nous permet de manger fréquemment du poisson frais. le fleuve congo et son affluent l'oubangui sont très larges et bordés par une forêt très dense peuplée d'une...


15. Daniel Chauvigné ⌘ Deuxième métier : planteur de tabac

...es chefs et les sorciers. a tous nous demandons des nouvelles de leur famille, de leur village … cela prend du temps, mais c’est une politesse naturelle, liée à une coutume immuable. nous nous extasions sur les bonnes sur les bonnes circonstances de leur vie et trouvons des mots de consolation pour les mauvaises. enfin la fête reprit et la musique devint plus forte, plus rythmée, presque agressive. nous nous sommes alors invités à manger de la « mouambe », poulet frit à l’huile de palme accompagné de riz épicé. comme boisson il y a du jus de fruits exotiques et du vin de palme au goût très sucré, peu alcoolisé. après toutes ces libations, nous sommes repartis vers notre case, après les avoir bien remercié de leur accueil, et tous ces braves gens nous ont applaudi au passage. la fête s’est poursuivie, pour eux, un jour et une nuit. pendant ce temps, tété a choisi les saisonniers en fonction de leurs capacités et de leur force, mais surtout en tenant compte de leur besoin social et familial. cela donnait lieu à d’interminables palabres qui se terminaient toujours très bien car le chef d'équipe avait la sagesse d’user d’arguments qui faisaient l’unanimité. le mise en plantation les manœuvres, mis à la tâche, par tété ont travaillé avec ardeur. certains ont creusé les canaux d’irrigation, d’autres ont enterré les plus beaux plants dans la pépinière et les derniers, les ont repiqués, bien alignés, sur le plateau préalablement labouré. ma mère avait décidé que l’on ne repique qu’un hectare de tabac, car la composition du sol était moins calcaire que celle de loudima et elle craignait de gaspill...