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6. Jacques Bourlaud 🩺 Médecin en relève au Lager-Lazarett XVII B

...jacques bourlaud 🩺 médecin en relève au lager-lazarett xvii b le beau danube bleu coulait à mes pieds enfoui dans une vallée profonde . je pouvais cependant voir une de ses boucles scintiller au soleil, là-bas vers l’ouest . devant moi, la rive sud qui paraissait être plus élevée que celle où je me trouvais, montrait des ondulations boisées couronnées par la masse imposante hérissée de tours, de flèches et de coupoles formant le monastère de gothweig . j’étais sur un plateau bien cultivé qui, d’un côté descendait en pente douce vers la plaine du danube et, de l’autre était limité par des hauteurs couvertes de sapins . le clocher de l’église de gneixendorf était tout près sur ma droite . d’autres clochers se dressaient dans la plaine et je pouvais voir, en contre-bas les constructions de la ville de krems . entre le plateau et la ville, la rive nord du fleuve se présentait comme une succession de gradins exposés au soleil et plantés de vignes . le paysage était très beau mais j’étais dans un quadrilatère limité par une double rangée de barbelés . a chaque angle se dressait un mirador avec une sentinelle en armes . a quelques mètres en dedans de la haie barbelée il y avait un petit fil de fer . si on le franchissait, la sentinelle avait ordre de tirer sans sommation . un jour, un fou américain s’est enfui de sa chambre . il a sauté par dessus le fil de fer, a escaladé la première haie de barbelés et la sentinelle a tiré . avec mon ami polonais koziol, nous nous sommes précipités pour essayer de faire quelque-chose . la sentinelle nous a mis en joue . nous nous sommes arrêtés et, médecins impuissants, nous n&...


7. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...u'il destine à ses enfants. serge et germaine ont eu 4 garçons: claude, daniel, bernard et francis. comme l'aîné, bernard et francis sont nés en afrique Équatoriale française, l'un à berbérati le 20 mars 1939, l'autre le 24 juin 1945 à bouar. tous mes fils, sauf un, sont africains, disait en plaisantant mon père. est-ce cette particularité qui fit que, comme lui, je fus voué à une même vie aventureuse ! a quarante-sept ans, mon père, après avoir roulé sa bosse et atteint un sommet prometteur, meurt d'une embolie au cours d'un voyage sur bangui où il allait chercher les billets de bateau en vue d'un retour en france. c'est par une froide journée d'hiver, le 30 janvier 1931, à poitiers, que je naquis. ma mère, qui avait souffert de la grippe espagnole, accoucha avant terme à six mois et demi de grossesse. je pesais 875 grammes et les trois couveuses de l'hôpital étaient occupées ! cyanosé et en proie à de nombreuses syncopes, j'ai été condamné par le médecin. c'est alors qu'une vielle sage-femme du quartier, prit soin de me mettre, enveloppé de coton, dans une boite à chaussure entourée de bouillottes. c'est grâce à cette couveuse improvisée et aux soins attentifs de mes parents que j'ai survécu, à la surprise générale. j'étais un bébé rougeaud et velu, très laid, aussi mon frère claude, trouvant sans doute une ressemblance avec une affreux petit bonhomme en bois, articulé, que des amis anglais lui avaient offert, me surnomma « boby », du nom de ce jouet. cette comparaison fit rire toute la famille et ce surnom me resta. trois ans plus tard, j'avais pris assez de forces pour supporter le trajet maritime sur l'afrique. le voyage durait 2 mois pour atteindre douala. j'étais très vif et turbulent alors que mon frère montrait déjà des qualités d'ordre et de sagesse. j'avais à cet âge, une indépendance et une vivacité d'esprit tournée vers l'avidité d'apprendre par moi-même, au mépris du danger, ce qui m'...


8. Daniel Chauvigné ⌘ Septième métier : militaire de carrière

...dès les premiers coups de feu, toute la section s'est précipité sur les emplacements de défense. le groupe d'intervention du 153° r.i.m. est rapidement, venu nous prêter main forte et leur radio nous annonça qu'il venait de recevoir un appel des gendarmes mobiles stationnés en contrebas à 500 mètres de nous. ils étaient sous le feu d'une arme automatique, qui tirait de notre bordj. pensant qu'un fellagha avait réussi à percer notre défense, je me suis précipité avec 2 hommes de troupe, vers le lieu désigné, pour trouver une de nos sentinelles, prise d'une crise de démence, qui tirait n'importe où avec son fusil-mitrailleur... il fallu employer la force pour désarmer le forcené, le ligoter et l'emmener à l'infirmerie. la pente boisée, qui descend sur l'oued, offre une certaine protection aux rebelles et il fallut l'utilisation de grenades défensives et exercer un tir intense pour mettre en fuite nos assaillants après une heure de combat. le lendemain, le médecin a dit à notre officier que le malade que nous lui avions amené dans la nuit, avait déraisonné suite à une crise de delirium tremens. deux jours plus tard cet homme est revenu prendre son service. il nous a expliqué que son père et son frère sont mort de delirium éthylique et que craignant l'hérédité, il ne buvait jamais d'alcool. le soir du 11 novembre il avait accepté, sous la pression de ses camarades, de boire une 1/2 coupe de champagne ; mais le médecin lui avait affirmé que c'était surtout l'émotivité crée par le baptême du feu plutôt que l'alcool qui avait déclenché sa crise. quelques mois plus tard, cet homme a récidivé dans des circonstances analogues, il a été réformé et renvoyé dans ses foyers. a souk-ahras, en un an, nous avons été attaqués une dizaine de fois, mais nous n'avons jamais été pris au dépourvu pour deux raisons : la première provenait, indirectement, d'un arabe qui logeait avec sa femme et ses deux filles dans un petit...


9. Afrique 🌍 Lamartine Algérie

...'une pépinière communale en plein rapport. le village établi sur les terres du douar harchoun, abrite le siège de la commune mixte du chélif, qui s'étend sur 192 083 ha en plaines, coteaux et montagnes. en 1900, cette commune mixte avait une population de 48 113 autochtones et 701 français, alors que lamartine avait en cette même année 333 habitants dont 253 européens. le village est desservi par la gare plm de l'oued fodda sur la ligne de chemin de fer d'alger à oran. la commune de lamartine au début du xxe siècle administration de la commune mixte administrateur: m. eugène pons; premier adjoint: m. félix aumerat; deuxième adjoint: m. marius cauquil; secrétaire: mm. albert colombaire, françois brandstaetter et françois magnon; khodja : mm. ben omar benatchi et mohammed boukandoura; garde champêtre, crieur public: m. victor gibert; instituteur: m. noël antoniotti à l'école communale de garçons; institutrice: mme brandstaetter à l'école communale de filles; médecin de colonisation : d' reisser, résidant à l'oued fodda; fanfare: les enfants de lamartine, avec m. françois magnon comme chef de musique; curé : m. l'abbé bonnefond ; cantonniers: mm. rochette et weinert. artisans et commerçants en raison de sa situation à l'extrémité d'une route desservant des douars ou fractions de douars et avec la construction du barrage " steeg" ou de lamartine sur l'oued fodda, le village abritait de nombreux représentants des professions libérales, artisans et commerçants. cafetier: m. Étienne guignard; cordonnier: m. arnaudeau; bourrelier-sellier: m. claude autissié; garde des eaux: m. raphaël bois; épiciers: mm. léon boilleau et m. hadj sadok; transport des dépêches: m. laveaux; tailleur de pierres: m. vieilledent; forgeron : m. arevoir; hôtel : m. laveaux; maçons: mm. juan lorenzo et esposito; charron: m. jean-marie artigues. agriculteurs vouée à la céréaliculture, la région située en aval du barrage s'est progressivement orien...


10. Amérique 🗽 La vie quotidienne des émigrés français en Acadie

... des poissons et de la viande. la cuisinière agrémente ses plats de thym, de cerfeuil, de laurier. une fois séchés, salés ou épicés, les aliments sont entreposés. ils seront mangés durant l’hiver. l’eau est tirée du puits. elle est vite tarie par la proximité des latrines. certains ont un léger penchant pour la bière d’épinette fabriquée avec de l’eau bouillie, des bourgeons d’épinette, de la mélasse et du levain. ce mélange fermente pendant deux à trois jours pour obtenir une boisson claire qui n’est pas mauvaise au goût.la vaisselle, les ustensiles, les vins, les bijoux, les étoffes arrivent de france. les antilles françaises fournissent entre autre du rhum, du sucre, de la mélasse, des épices. le négoce inter colonial décupla entre 1715 et 1789, malgré la domination anglaise avec les pays européens. cet essor est dû en partie à l’intendant gilles hocquart [10] qui favorisa les exportations de denrées, de poissons et de fourrures. la médecine populaire le commerce maritime et la proximité des ports véhiculent des maladies contagieuses en provenance de l’europe et des indes occidentales : la peste (1709), la variole (1732), la dysenterie (1745), le typhus (1757) font des ravages. le taux de mortalité reste élevé chez les nourrissons et les enfants. les décès sont provoqués par les maladies infectieuses et les piètres conditions d’hygiène. durant ces périodes d’épidémie, un enfant sur cinq meurt avant d’avoir atteint l’âge de douze ans. les gens de l’époque se lavent les mains et la figure, mais ils ont peur de se plonger dans l’eau par crainte de l’insalubrité et du froid. les maux qui sévissent le plus fréquemment sont le rhume, la grippe, le mal de dents, les abcès et les ulcères. port-royal compte parmi sa population des chirurgiens militaires et civils. les chirurgiens civils s’occupent des habitants et traitent un grand nombre de maladies. les chirurgiens militaires soignent u...