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Vous recherchiez le terme suivant :micmac


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1. Chroniques familiales 📖 L'origine des métis au Québec

...ne série d'entrevues auprès de différentes personnes s'auto-affirmant métis dans le bas saint-laurent, province de québec, et au nouveau-brunswick, en appliquant la technique de "l'upstreaming", bien connue par les historiens. cette technique consiste à utiliser la tradition orale pour interpréter les documents historiques des siècles précédents. m. alemann a alors constaté que plusieurs habitants du bas saint-laurent et du nouveau-brunswck ont conservé un bon nombre de coutumes, de pratiques et de traditions inhérentes aux bandes ou aux peuples autochtones occupant le territoire de la côte est à l'arrivée officielle de la france en 1603. il a également constaté que la continuité de la culture autochtone est authentique chez une partie de ces personnes originaires de l'acadie et aux noms à consonance française, mais de culture etchemine, micmacque, abénakise, malécite, ou tout simplement métisse. que ce soit les malécites bernard, saint-aubin ou aucoin, les abénakis denys ou mius, les mik'mak deroy, michaud ou landry, tous sont tributaires d'une ethnogénèse du premier contact. m. alemann a ensuite saisi qu'un "incident controversé" était à l'origine de l'imbroglio entre l'institut drouin et la société généalogique canadienne-française en 1940, lorsque drouin a affirmé en privé l'origine métisse d'une partie de la population acadienne, contrairement à ce qu'affirmaient publiquement les chantres de la société dirigés par des évêques canadiens. il nous ramène donc à l'aube de cet imbroglio, c'est-à-dire au matin du lundi de pâques de l'an de grâce 1645, lorsque fort sainte-marie (ou saint-jean ou la tour), situé sur les ri...


2. Recherches généalogiques 🔎 Les Acadiens, citoyens de l'Atlantique

...ables qui n'ont pas besoin de se créer à tout prix des racines sur le vieux continent. il faut se rendre à l'évidence et constater que même avec les recherches les plus poussées et les plus modernes, il est impossible d'identifier l'origine française de la grande majorité des pionniers acadiens. a de rares exceptions près, comme des dugas, trahan ou mius d'entremont, la seule conclusion que l'on pourra en tirer, c'est que dans tel ou tel village français, il y en avait beaucoup qui portait le même nom de famille. si l'on sait en effet beaucoup de choses sur la vie, l'évolution, la descendance et le cousinage des pionniers après qu'ils aient posé le pied en terre américaine, pour remonter avant, macache coucou. 2e enseignement : il n'y a pas eu de femme occidentale en acadie avant 1636. tous les mariages et naissances antérieurs sont donc métis, et bien d'autres ensuite of course. charles de la tour, arrivé avec son père dès 1610, avait une épouse micmac à cap de sable et toute sa descendance est métisse. mathieu martin, dont les parents sont arrivés en 1636 sur le même bateau que guillaume trahan (le saint-jehan en provenance de la rochelle) est considéré comme le premier blanc 100% né sur le continent américain, puisque sa mère a pratiquement accouché dès que le bateau a touché terre. j.m. fonteneau ne donne pas d'indication sur l'état civil des indiens mariés aux blancs. ce n'était pas vraiment son propos. mais il faut prévoir que l'identification ne sera pas simple, vu que selon la coutume, les indiens n'ont pas de nom de famille et que leur prénom peut changer. pas facile de les pister, ces coureurs des bois ! 3e enseignement : les anglais ne sont pas toujours les méchants qu'on croit. certes, les conditions du grand dérangement n'ont rien à envier aux rafles du 3e reich, mais ce fut certainement dû à la hargne de l'officier charles lawrence, qui était par ailleurs peu apprécié de ses pai...


3. Recherches généalogiques 🔎 Le Micmac de la Daussy

...recherches généalogiques 🔎 le micmac de la daussy le micmac de la daussy ou les épouses de jean godet. il est à peu près admis par tout le monde que jean godet a eu 2 épouses. le nom de la seconde est connue grâce aux différents recensements, il s’agit de nicole colleson qu’il épousa vers 1652. le problème est lié à la première épouse, pour laquelle on cite le nom de marie daussy.l’origine de cette affirmation se trouve dans l’ouvrage du père adrien bergeron "le grand arrangement des acadiens au quebec". dans son dictionnaire généalogique stephen white remonte à la source de cette erreur ; il cite un article de novia francia de 1927 dans lequel on parle d’un certain jean gaudet d’abbeville (picardie) qui avait 59 ans en 1727, donc né vers 1668 et qui était le fils de jean gaudet et marie daussy. des généalogistes ont fait le rapprochement avec le jean gaudet d’acadie. ceci est totalement impossible car en 1668, à la naissance de jean gaudet, fils de jean gaudet et marie daussy, notre jean gaudet acadien était à port royal marié avec nicole colleson. pourtant le nom daussy figure toujours dans de nombreuses généalogies acadiennes. le père bergeron lui même a avoué s’être trompé sur ce point. (article paru dans société généalogique canadienne française. vol. 40, # 4, p. 299.) certains auteurs pensent que sa première femme serait en fait d’origine micmac, ce qui n’est pas très facile à prouver. dans son ouvrage « une colonie féodale en amérique » edme rameau fait allusion dans une note à une branche métisse de cette famille. "source : rapport de desgouttins du 2 octobre 1702 et les recensements de 1686-93-98 etc (archives de la marine) ce nom s'écrit gaudet ou godet et les membres de cette famille sont très nombreux, non seulement au nouveau-brunswick, mais aussi au canada et en louisiane. il y avait aussi une branche métisse de cette fami...


4. Amérique 🗽 Et si l'Amérique avait été Française ?

...éparés à conquérir le continent. avant même que françois ier envoie verrazano reconnaître les côtes en 1524, et cartier explorer le saint-laurent en 1534, les pêcheurs de saint-malo, de honfleur, de la rochelle ou les pilotes basques de bayonne avaient découvert la route de la morue. profitant des courants et des alizés, ils faisaient provision de sel en saintonge au printemps, puis traversaient l'atlantique par le sud pour remonter depuis la floride jusqu'aux bancs de terre-neuve et de l'acadie. a l'automne, ils repartaient en france.d'année en année, ces pêcheurs avaient tissé des liens avec les indigènes de la côte. le troc nourrissait un commerce dit "de pacotille", mené par les officiers pour leur propre compte, en sus des cargaisons officielles. en l'occurrence, il s'agissait de fourrures - lynx, loup, martre, loutre, castor, etc. certaines tribus, comme les micmacs ou les algonquins, s'étaient ainsi posées en intermédiaires entre les étrangers et les tribus de l'intérieur, dont ils collectaient les peaux. le trafic avait pris une telle ampleur que certains explorateurs, croyant débarquer en terre vierge au milieu du xvie siècle, découvrirent avec stupéfaction des "sauvages" parlant le basque, vêtus à l'occidentale et parfaitement au fait des cours des peaux. des dizaines de navires sillonnaient ainsi chaque année l'atlantique, mais l'implantation française se limitait à quelques comptoirs saisonniers. l'amérique du nord n'était pas le pérou : ni épices ni or, les "diamants du canada" de cartier n'étaient que du quartz. la pêche ne nécessitait guère de logistique à terre. quant au fameux passage vers la chine par l'ouest, il restait pour le moins hypothétique. pour tout dire, le ...


5. Amérique 🗽 Quand l'Amérique était Française

...à la fin de l'été, pour un autre site, en face, dans l'actuelle nouvelle-Écosse, baptisé port-royal, qui sera le véritable point de départ de la colonisation. sainte-croix fut élue pour son caractère défensif, contre une éventuelle attaque des indiens de la région. ce qui n'empêche pas, quatre siècles plus tard, dans le canada multiculturel d'aujourd'hui, d'élargir la manifestation. «initialement, on parlait de «célébration», indique nathalie gagnon, directrice de projet à l'agence parcs canada, dont les yeux ronds et les cheveux noirs et lisses évoquent une lointaine ascendance autochtone. mais, désormais, nous préférons envisager cet anniversaire comme une «commémoration» à laquelle d'ailleurs les indiens sont associés. c'est le moins qu'on puisse faire. car il ne faut pas oublier que le mode de vie des indiens a été bousculé...» une cérémonie de purification a donc eu lieu, en l'honneur des mânes des ancêtres des 20 000 indiens micmac. pour dissimuler les malentendus, on a brûlé de la sauge et du tabac. il est vrai que la dernière étymologie à la mode recourt à la langue indigène : acadie, au lieu d'être une déformation de la mythique arcadie, serait une déformation d'eggadi, «l'endroit d'ici» en micmac... commémorer les grands événements de l'histoire dans un pays neuf comme le canada n'est pas chose aisée. célèbre-t-on d'ailleurs la même chose avec ce 400e anniversaire? s'agit-il de fêter «les premiers jalons de la présence française en amérique», comme l'a indiqué, le 26 juin, lors d'une cérémonie à bayside, le premier ministre canadien, paul martin ? mais, si c'est le cas, pourquoi une telle discrétion de la part des autorités françaises, représentées sur place par le seul ministre délégué à la francophonie, xavier darcos ? et comment comprendre, en outre, le faible écho rencontré au québec, seule juridiction canadienne à majorité francophone ? et les ...