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16. Évangeline Soyer 🌏 Courte autobiographie

...Évangeline soyer 🌏 courte autobiographie on m'a souvent demandé d'écrire une courte description de ma vie et je vais donc dédier celle-ci à ma sœur adrienne. je suis née à toronto, canada, de parents français. mon enfance s'écoula au canada, où je suis allée en classe, mais pas en france. mon grand-père maternel, auguste (augustin) lucas, époux de zoé gallais, se maria à rochefort, en france, en 1830. il était capitaine de navire armé par l'état et la plupart du temps fut employé à la mer, voyageant autour du monde. son premier enfant, mathilde, cependant naquit à rochefort. quand le baby eut environ 6 mois, elle fut laissée à ses grands-parents gallais en france et pendant 2 ans, pas un mot ne fut reçu des parents. a son retour, le grand-père lucas raconte sa dure expérience à la mer. en doublant le cap horn, une violente tempête d'hiver les surprit. pendant 40 jours, ils furent avec le résultat que le "trophée mathilde", eut le grand mat cassé et perdit son gouvernail !!! le navire entier fut couvert de glace, avec seulement 2 heures de jour, par moments, il y avait peu de temps pour la fonte de la glace. l'eau douce commença à manquer. 4 nœuds en 24 heures fut tout ce que le trophée mathilde put réaliser. finalement, en arrivant à valparaiso, au chili, ma grand-mère mit au monde dolorès lucas, ma mère. c'était le 17 mars 1835, pendant que le navire était en réparation. un mois s'écoula, puis le navire put faire route vers la france. le voyage dura 5 mois. grand-père retourna alors à la mer, laissant sa femme et ses deux enfants à rochefort. a son retour, il abandonna son commandement, mais son amour de la mer le reprit. le nouveau voy...


17. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...daniel chauvigné ⌘ aux origines de la famille en 1789, louis chauvigné, bourgeois aisé de la région tourangelle, son épouse anne et leur fils augustin, s’enfuirent au début de la révolution française en russie où ils ouvrirent un commerce de fourrures. un frère, honoré nait en 1798. en 1809, ils regagnèrent la touraine où louis et anne vécurent de leurs rentes. dix années plus tard, honoré s’engagea dans l’armée napoléonienne. lors de la campagne de russie, sa connaissance de la langue slave et son grand courage lui permirent de monter rapidement en grade et c’est avec celui de capitaine des dragons qu’il revint de cette expédition … mais également avec les pieds gelés ! il fut donc réformé. puis il fonda une famille en se mariant avec françoise belluot. sa pension et les francs or de sa légion d’honneur lui suffirent pour vivre aisément et élever son fils louis-adolphe né le 23 mai 1836. celui-ci épousa une blanchisseuse, clémence ride, née le 19 mai 1838. il s’installa avec sa femme à la riche, près de tours, comme cabaretier. le couple eut deux garçons, adolphe et alfred. louis adolphe chauvigné alfred fit des études de comptable et se maria avec eugénie, une chapelière de tours mais ils n’eurent pas de descendance. alfred était un gai luron qui se contentait de tenir la caisse et de courtiser les clientes pendant que son épouse besognait dans l’arrière boutique. grand et bel homme, il avait du succès auprès des femmes et certains disaient que s’il n’avait pas d’enfant légitime, ses bâtards étaient nombreux ! les chapeaux étaient fort prisés au xixe siècle et au fil des ans le magasin s’agrandit au point de devenir le plus célèbre de la ville. alfred acheta alors une superbe propriété sur une colline de joué-lès-tours jouissant d’une vue superbe sur tours et la vallée de la loire. il acheta également un château en bretagne pour placer ses économies. mais à quarante a...


18. Afrique 🌍 Lamartine Algérie

...afrique 🌍 lamartine algérie notre grand-père georges cadel est né en algérie, à kléber en 1893. il a quitté le pays à 13 ans, quand il s'est embarqué comme mousse sur un cap-hornier. il semblerait que ses trois frère et sœurs encore en vie, marie, Émilienne et gaston habitaient dans les années 40-50 le même village de lamartine, dans le défilé de l'oued fodda, à 34 kilomètres au sud-est d'orléansville. leur mère maria y avait fini ses jours vers 1948 : après le décès de son mari, elle était venue habiter chez sa fille Émilienne. a l'automne 1952, nos grands-parents georges et anna, accompagnés de nos parents rené et ginette, ont séjourné plusieurs semaines dans leur famille de lamartine. la revue algérianiste a publié dans son numéro 113 de mars 2006 une histoire du village de lamartine en 1900. en voici le texte intégral, en dessous des images. note : les originaux sont reproduits à cette adresse : http://cagrenoble.fr/revue/113/images.htm source : http://alger-roi.fr/alger/lamartine/textes/1_lamartine_algerianiste113.htm lamartine, village d'algérie en 1900par edgar scotti (†) le chef-lieu de la commune mixte du chélif, créé en 1888 sur 1 445 ha, puis agrandi en 1894 sur 597 ha, s'étend dans le pittoresque défilé de l'oued fodda (la rivière de l'argent), dont le centre du même nom, se trouve à 11 km au nord. situé au sud-est d'orléansville dont il est distant de 34 km et à 197 km au sud-ouest d'alger, le village prit le nom d'un de nos grands poètes et hommes politiques, né à milly près de mâcon en 1790, mort à paris en 1869. arrosé par les eaux du massif de l'ouarsenis qui culmine à 1 985 m, lamartine, à 216 m d'altitude, bénéficie d'un bon climat avec des températures qui varient entre 14 °c en hiver et 42 °c en été. l'oued fodda, affluent du chélif, permet par des canaux de dérivation d'irriguer 200 ha de cultures diverses. l'alimentation en eau est assurée par des sources. le...


19. Amérique 🗽 Quand l'Amérique était Française

...illet. il a fallu apporter la démonstration que nous étions bien vivants.» aujourd'hui, on estime à environ 40 000 les acadiens de la nouvelle-Écosse et de l'île du prince-edouard (soit 4% de la population). «notre projet de société, explique jean léger, directeur général de la fédération acadienne de la nouvelle-Écosse, c'est de ne pas disparaître au sein du melting-pot canadien et américain. on est le petit village gaulois, mais sans potion magique.» À la différence du nouveau-brunswick voisin, où les acadiens, forts de leur poids démographique (plus d'un tiers de la population, soit 250 000 habitants) ont obtenu, pour le français, un statut de langue officielle auprès du gouvernement provincial, les francophones de nouvelle-Écosse et de la province de l'ile-du-prince-edouard peinent à faire valoir leurs droits auprès des instances locales. sans parler de la menace d'assimilation : entre les recensements de 1996 et de 2001, par le jeu des mariages mixtes ou des départs, la communauté acadienne a perdu 1 000 de ses membres. majoritaires, les canadiens anglais des provinces maritimes n'ont pas la même perspective. À en croire la presse anglophone, 2004 ne serait rien d'autre que la commémoration de «la visite de samuel de champlain» (the nova scotian sunday herald du 2 mai 2004), le voyage d'un aimable explorateur émerveillé par les nouvelles espèces d'oiseaux, ravi par le fumet d'un nez d'orignal bouilli ou d'une queue de castor braisée... «il y a encore six ans, l'université de halifax ne dispensait pas l'enseignement de l'histoire avant 1749 [date de la création de la ville], rappelle jean léger. j'y vois plutôt l'expression d'une méconnaissance qu'une volonté délibérée d'occulter notre passé.» va donc pour l'indifférence! «tout ce qu'ils retiennent de notre culture, c'est notre amour de la musique, de la bonne chère, de la fête», soupire vaughan madden, directrice générale du co...


20. Amérique 🗽 Le patrimoine des émigrés français en Acadie

...;ficié de l’apport de réfugiés protestants. ces émigrants étaient-ils les seuls sur le territoire acadien ? les habitants autochtones - mi’kmaq, malécites et abénaquis - ne figurent pas dans les premiers recensements, malgré leur présence sur le sol, et ce, bien avant l’arrivée des explorateurs européens. en 1611, la population autochtone est estimée à 3 500 personnes, établies sur tout le territoire correspondant aujourd’hui à la nouvelle-écosse. les émigrés français ont pu survivre dans ces contrées grâce à l’apprentissage des us et coutumes des autochtones : recettes à base de plantes pour soigner, confection de vêtements et de souliers de peau, rudiments de la chasse. les autochtones ont des relations étroites avec les acadiens, aussi bien les colons que les seigneurs, par les mariages et le commerce des fourrures. jehan lambert épouse une mic’kmaq vers 1628. de cette union, naît une métisse, radegonde lambert. un autre, pierre martin épouse une abénaquis, anne ouestnorouest. dans les registres de baptême de port-royal, pour les périodes de 1702 à 1755, apparaissent des familles acadiennes citées comme parrains ou marraines de jeunes indiennes qui, pour épouser un blanc devaient être baptisées. quels métiers exercent-ils en acadie ? le premier recensement d’acadie, établi en 1671 pour la région de port-royal, mentionne : 68 familles, dont 5 veuves, 227 enfants, 829 bêtes à cornes, 399 brebis, 417 arpents de terre labourables, 525 barriques de récolte, 33 minots, 24 boisseaux [4].si l’on regarde de près la liste des familles de port-royal, la colonie à ses débuts est surtout peuplée de laboureurs, ...