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16. Serge Adolphovitch Chauvigné 🌴 Biographie par son fils Daniel

...libreville. l'expérience qu'avait acquise mon père en gold-coast et sa formation de comptable ont incité ce directeur à lui proposer cet emploi. ils sont devenus, par la suite, de très bons amis. en 1928, au cours d'un congé en france, serge il fait la connaissance d'une poitevine, germaine bourlaud, qu'il épouse et qui fut sa fidèle compagne jusqu'à la fin des ses jours. la famille bourlaud possède, et habite encore, une superbe propriété nantie d'une grande maison bourgeoise à coulombiers, petit village à 16 kilomètres au sud de poitiers. un ami colonial avait offert au père de germaine de nombreuses armes de chasse africaines qui sont exposées sur d'énormes panoplies recouvertes de toile rouge, dans le grand escalier qui mène à l'étage. il avait même donné un gros pélican empaillé qui perche sur l'armoire louis xiii du vestibule. initialement, ce volatile était destiné à armer un chapeau de la maîtresse de céans, mais il était trop lourd et disproportionné pour que ma grand-mère en fasse un accessoire vestimentaire!... ces souvenirs africains et les histoires fascinantes narrées par l'ami de la famille, à chaque retour de ses contrées lointaines, ont bercé l'enfance de ma mère et passionné toute une génération familiale. c'est donc, sans appréhension mais avec passion que germaine a suivi son colonial mari à libreville. non loin de cette capitale gabonaise, mon père a acheté un terrain à achouka, petit village proche de lambaréné, où il passe son week-end dans une grande case en bois sur pilotis, qu'il a fabriquée sur les rives de l'ogoué. il a également embauché des indigènes, qui, apr&e...


17. Afrique 🌍 Lamartine Algérie

...nt des attaches familiales à lamartine d'y trouver des réponses aux questions qu'ils peuvent se poser sur les activités que leurs grands- parents pouvaient bien avoir dans ce village de la vallée du chélif balayé par les vents en hiver ou courbé sous le souffle sec et chaud du sirocco en été.À défaut d'y retrouver leurs racines, leur rue, leur maison ou leur école dont probablement aujourd'hui, il ne subsiste plus rien, ils pourront au moins partager avec d'autres un peu de l'état d'esprit de ceux qui étaient au contact des fellahs des douars qui vinrent en toute confiance les rejoindre à lamartine. nourrissant l'intelligence collective de ce village, ils éviteront son appauvrissement et l'oubli au profit d'une mémoire unique. remerciements c'est grâce à l'amabilité du dr georges duboucher, de mm. jacques piollenc et jean-pierre herbault que cette évocation du village de lamartine est rédigée. qu'ils en soient bien vivement remerciés. bibliographie guide louis piesse de 1889 pour l'algérie, la tunisie et le maroc, hachette éditions. - annuaire général de l'algérie et de la tunisie, lagelle, 1901. la documentation personnelle de l'auteur. martin (r.), les grands barrages et les irrigations en algérie, (directeur des irrigations). - l’œuvre agricole française en algérie, ouvrage collectif édité par l'amicale des anciens Élèves des Écoles d'agriculture d'algérie " le barrage de l'oued fodda ", p. 112 et suivantes...


18. Amérique 🗽 Quand l'Amérique était Française

...amérique 🗽 quand l'amérique était française les premiers colons qui s'installèrent en amérique du nord le firent au nom d'henri iv. le canada - mais pas la france ! - commémore le quatrième centenaire de cette épopée ce n'est, après tout, qu'une réunion de famille. mais, comme les nord-américains donnent dans la démesure, ces retrouvailles entre cousins, à l'échelle d'un continent, font figure d'événement. le mois dernier, à l'appel du congrès mondial acadien, ils étaient près de 50 000, issus d'une centaine de lignées, à se retrouver, autour de la baie sainte-marie, dans l'est de la nouvelle-Écosse, une des provinces atlantiques du canada. venus des petits ports de la baie des chaleurs, de la moiteur des bayous de louisiane ou des banlieues de montréal et de boston, beaucoup étaient là pour célébrer, au son des violons et des accordéons, un anniversaire largement ignoré à paris, celui de la fondation, il y a tout juste quatre siècles, du premier établissement permanent français en amérique du nord. c'est aux États-unis qu'il faut aujourd'hui se rendre pour avoir une idée de ce que fut le berceau de la francophonie américaine. a la frontière entre le maine et le nouveau-brunswick, dans la baie de fundy, les archéologues ont identifié l'îlot sainte-croix, où aborda, le 26 juin 1604, le protestant pierre du gua de monts, porteur d'une commission royale reçue d'henri iv qui le nommait lieutenant-général pour «le nouveau monde» et surtout lui accordait le monopole sur la traite des fourrures. c'est sur ce caillou désolé, aujourd'hui territoire américain, privé d'eau, à 800 mètres des rives, qu'a commencé l'aventure d'où sont largement issus les 7 millions de francophones canadiens et les 8,3 millions d'américains de souche française. trois ans avant l'établissement des premiers colons anglais à jamestown (virginie), seize années avant l'arrivée, en 1620, des pèlerins du may...


19. Amérique 🗽 Le patrimoine des émigrés français en Acadie

...t le centre administratif de la colonie et un port pour le trafic des marchandises dans le négoce inter colonial. plusieurs personnes exercent le métier de marchand. ainsi, germain bourgeois ravitaille le fort nashwaak et d’autres villages de l’acadie, de denrées et marchandises.a partir de 1698, les recensements mentionnent les domestiques employés auprès de certaines familles [7]. est-ce un signe de fortune ? ces familles se distinguent par le nombre de bêtes et de terres qu’elles possèdent par rapport à l’ensemble de la population de port-royal, à l’exception des corporon et savoye. patrimoine des familles de port-royal engageant un domestique famille enfants bêtes brebis terres arpents pierre dupuis et magdeleine landry 7 50 25 40 emmanuel hébert et andrée brun 6 31 25 16 françois brossard et catherine richard 7 29 20 16 jean fardel et marie gaudet 1 22 15 6 gaudet 1 22 15 6 louis allain et marguerite bourg 2 18 12 5 jacques michel et catherine commeau 4 14 10 2 pierre maisonnat et judith - 12 - sans terre antoine hébert et jeanne corporon 3 8 8 16 jean corporon et françoise savoye 9 4 7 sans terre et le mariage : quelle est la différence d’âges entre les conjoints ? en excluant les veuves et les célibataires, la majorité des couples se situe dans une même tranche d’âge, soit une différence maximale de 10 ans. cette tendance va d’ailleurs en augmentant. le graphique ci-contre précise que 47 couples ont un écart de 10 ans et moins. en règle générale, les femmes sont plus jeunes que les hommes. trois couples ont une différence très prononcée :* deux couples ont 35 ans de différence : pierre commeau, âgé de 75 ans, et son épouse rose bayou, âgée de 40 ans. il arriva e...


20. Amérique 🗽 La vie quotidienne des émigrés français en Acadie

...z les artisans. a titre d’exemple, charles orillon dit champagne, natif de la ville de la flèche, france, est en acadie vers 1697 en tant que soldat maçon, puis maçon. il possède quelques années plus tard un quart d’arpent de terre en valeur, deux bêtes à cornes, 2 bêtes à laine, 1 cochon et 1 fusil [3]. tous ne logent toutefois pas à la même enseigne. certains possèdent un petit lopin de terre et quelques bêtes, d’autres se distinguent par le nombre d’arpents de terres en valeurs et cultivées et un cheptel diversifié [4]. quoique de faibles dimensions, les terres situées près des marais offrent un meilleur rendement. l’acadie exporte ses excédents vers l’Île royale et dans les colonies américaines. un commerce illicite s’effectue entre les acadiens d’annapolis royal, capitale de la nouvelle-Écosse [5] (possession anglaise) et l’ile royale (territoire français). le bétail, les céréales et les fourrures sont acheminés par bateaux jusqu’à louisbourg.les terres regorgent de céréales, de blé, de froment, d’orge, d’avoine et de seigle. chaque maisonnée possède un jardin où pousse une variété de légumes : carottes, betteraves, navets, choux pommés, citrouilles, oignons, concombres... les choux, une fois poussés sont arrachés de la terre. la partie comestible est renversée dans le sol en guise de préservation, technique que l’on utilise encore en bretagne. garde-manger, la neige recouvre certains légumes durant la saison froide. la cuisinière prélève alors la quantité nécessaire pour nourrir la famille.   maison acadienne avec son jardincrédit photo : ph. léon, 2003     « les enfants s’en frippent les babines [6] » la saison préférée des enfants est celle des « grainages » : groseilles, framboises, cerises, pommes, poires et autres fruits.pour cultiver, l’habitant utilise les outils traditionnels de la ferme : la charrette à deux roues, la charrue à rouelles ou à défaut, des b...