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1. Recherches généalogiques 🔎 Nos Bourlaud jusqu'au XVIIIe siècle

...re. j'ignore quels étaient les sentiments de mon aïeule pas plus que son opinion sur les mouvements de foule et leurs motivations. il est plus fréquent de subir les conséquences des grands événements que d'y participer. en tout cas, marie laguillon n'éprouvait aucun enthousiasme à se mettre en route pour versailles. quelques femmes surexcitées décidèrent donc de l'entraîner de force en la saisissant par ses vêtements. c'est alors que des patriotes - avec ou sans culotte - s'aperçurent de son état et estimèrent qu'il n'était peut-être pas très recommandable d'infliger à cette jeune personne une aussi longue marche. ils parvinrent à la dégager, ce qui permit à marie laguillon de rentrer chez elle. c'est une de ses filles, sophie giraud, qui a raconté cela à sa propre petite fille, marie bouchet, ma grand-mère paternelle. oncle jacques, depuis que tu as fait ces recherches, des documents encore inédits ont été rendus disponibles. c'est pourquoi, moi, katryne, je me permets ces précisions. certes, toutes les archives de paris ont brûlé pendant la commune, mais certains registres paroissiaux et listes des registres de catholicité ont pu être retrouvés et une partie des actes d'état civil ont été reconstitués. ton aïeule s'appelait marie-jeanne sophie daguillon, on l'a dite parisienne, mais on n'a pas (pas encore ?) retrouvé son acte de baptême. sur son acte de décès reconstitué du 25 octobre 1839, on la dit âgée de 70 ans, ce qui la fait naître vers 1769. on y apprend qu'elle était mariée au moment de son décès (donc jacques giraud lui a survécu), elle est qualifiée de propriétaire et elle est décédée chez elle à belleville, 42 rue de ménilmontant. reconstitution de l'acte de décès de marie-jeanne on a pu trouver aussi la date de son mariage avec jacques giraud, le 27 pluviôse de l'an 4 dans la table des mariages parisiens de 1793 à 1802. or, cette date correspond au 16 février 1796. comment marie-...


2. Louis et Maria Cadel ⛯ Ligne du temps

...e;re meiji) et les français entreprirent dès cette date de construire l’arsenal de yokoska (aujourd’hui le plus important port militaire du sud est asiatique à la disposition de l’us navy). lors du voyage vers yokohama, le 18 juin 1866, naquit émile. selon maria, son petit frère était "né en mer, mort en mer". on trouve la trace du mariage d'émile en 1888 à barneville-carteret. une petite sœur, louise, est née au japon. la tradition familiale rapporte que maria découvrit la peinture lors de son séjour au japon (il me semble qu’elle était bien jeune pour être initiée). alfred décède au japon, à yokoska, fin 1870. la famille rejoignit cherbourg, probablement en 1871. en 1873, jeanne rosalie se remarie avec pierre lejeune, gendarme maritime démissionnaire. pierre lejeune était originaire de réville. note de katryne 8 juin 2022 : les deux maris de jeanne rosalie étaient cousins issus de germain. de son 2e mariage, jeanne rosalie a eu 6 enfants. 4 sont morts en bas âge ou mort-nés. eugène louis joseph est né à cherbourg le 20 mars 1875, il devient marin et épouse jeanne grobel à réville le 10 décembre 1903. sa sœur cadette, marie caroline rosalie lejeune est née à réville le 29 septembre 1881. et nous n'avons pas à ce jour trouvé la date de leurs décès : avons nous des cousins normands dont nous n'avons pas encore trouvé trace ? réville et cherbourg ont marqué la mémoire de maria. louis auguste et maria se marièrent vers 1888. suite à un différend familial, ils choisirent en 1891 de continuer leur carrière en algérie. ils y passèrent de nombreuses années. ils avaient trois enfants nés ...


3. Katryne 🦉 Une orientale en Provence

...katryne 🦉 une orientale en provence non loin des artifices de la côte varoise, notre–dame de pépiole s’offre à nous, chaleureuse et discrète, cachée dans son écrin de verdure provençale. pépiole se mérite et l’aventureux est récompensé. a six-fours, il faut déjà s’éloigner des beaux quartiers du bord de mer. au delà de la zone industrielle, après les nomades et les carcasses de voitures, un étroit chemin ombragé s’enfonce vers la forêt. et là, soudain, la chapelle de pépiole surgit dans son écrin de campagne provençale. le mistral fait chanter la sombre verdure des pins, frémir l’argent des oliviers, courber le bleu des cyprès. pépiole nous attend tout au bout du sentier, toute en rondeurs et en rousseurs : rondes les trois absides, rondes les pierres douces des murs, ronde la marche devant la porte au sud, chauffée par le soleil. notre-dame de pépiole n’était plus ouverte au culte depuis la révolution quand en 1956 un bénédictin la découvre, abandonnée, banale construction couverte de ciment gris. dom charlier donnera vingt années de sa vie pour que la chapelle retrouve son l’éclat d’autrefois : il va gommer les crépis rajoutés de plâtre et de ciment, retrouver les ouvertures murées, reposer les autels de pierre, remonter les restanques, replanter les oliviers. pépiole par yves quenec'hdu les vitraux de dom charlier les vitraux constituent la touche la plus personnelle dont il ait laissé la marque. le promeneur explore les abords avant de pénétrer dans la chapelle. il découvre, ô stupeur ! que des meurtrières menacent l’intrus de leurs tessons de bouteilles. interloqué...


4. Katryne 🦉 L'héritage du bagne

...katryne 🦉 l'héritage du bagne que reste-t-il de nos bagnards ? tout l’arsenal, racontent les toulonnais, et les restanques de tout le pays, et toutes les routes stratégiques vers les forts qui couronnent les montagnes encerclant la ville, et la grande jetée au travers de la rade. il ne reste rien dans le monde civil, car ils n’ont rien fait hors de l’arsenal, répliquent historiens et archivistes . l’histoire se heurte à la légende : les traditions pourront-elles résister à l’épreuve de la science historique ? les historiens se sont penchés depuis des décennies sur la question et ils n’ont rien trouvé, aucun document attestant que les bagnards pouvaient travailler hors de l’arsenal et étaient employés dans le monde civil. ils en ont donc conclu qu’ils ne l’avaient pas été ou si peu. or l’ordonnance du 11 décembre 1748 en prévoyait expressément la possibilité. la marine louait en fait à l’extérieur les services des bagnards pour le dixième ou le quinzième du coût d’un journalier. les ouvriers toulonnais estimaient que le système comportait une part d’immoralité et d’injustice, les condamnés volant le travail des gens honnêtes. en dehors de ce gros bémol, les toulonnais ne détestaient ni de craignaient ces pauvres bougres, qu’ils avaient pris en pitié. par contre, les gardes-chiourmes avaient mauvaise réputation : voleurs, bagarreurs, brutaux, c’est plutôt d’eux que l’on avait peur en pays toulonnais. des bâtiments du bagne, il ne reste rien. seul subsiste au musée du vieux toulon, un fragment de rosace qui proviendrait de l’ancienne chapelle édifiée par les bagnards. les ultimes vestiges des bâtiments ont été rasés par les bombardements de la dernière guerre. dans les faits, les bagnards n’ont jamais demeuré à terre. les seuls édifices qui leur étaient affectés étaient l’hôpital, dont le premier étage logeait les gardes-chiourmes, et la chapelle attenante. les bagnards...


5. Katryne 🦉 Paris Tour Eiffel

...katryne 🦉 paris tour eiffel tu n’as pas le choix. elle est toujours là devant toi, que tu le veuilles ou non, elle te toise, obstinée. elle t’oppresse et te réconforte à la fois. elle ne permet jamais de se faire oublier. a tous les coins de rue, d’instinct, tu lèves la tête : elle est toujours là, c’est bien, tout est normal. un rien d’angoisse, par mauvais temps : elle peut disparaître, prise jusqu’au cou dans le crachin ou le brouillard. tu ferais volontiers un détour pour vérifier … un coup d’œil à travers les arbres, le pied de la géante est bien enraciné. c’est bon. moi, je suis née sous son ombre, au bord du champ-de-mars. le grand mécano de monsieur eiffel a veillé sur mes premiers pas, telle une nounou colossale, omniprésente. est-ce pour cela qu’elle me tient ? les parisiens seraient-ils les seules victimes de cette impalpable paranoïa ? tout ça, en réalité, c’est du marketing de diva. pour mieux se faire désirer, cette grande coquette a toujours tout fait pour que l’on croit son passage éphémère. elle a ponctué son existence d’éternels adieux à la seine. elle devait s’en aller après l’exposition de 1889. en 1944, elle aurait dû sauter, même tonton a pensé nous l’enlever, en 1981. pour mettre du plus beau. plus beau, c’est facile, me diras tu. tu la crois laide, agressive, monstrueuse. possible. la nuit, pourtant, elle brille de tous ses strass et sa silhouette de girafe gracile s’élance par-dessus les toits, comme un bruit familier dans le ciel de paris. revêtue de lumière, c’est une grande star, une vraie. elle a donc déchaîné les passions. des artistes illustres se sont...