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Vous recherchiez le terme suivant :indochine


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6. Daniel Chauvigné ⌘ Septième métier : militaire de carrière

... sous-officiers. pour m'aider, je n'ai qu'un brigadier et un 1° classe pour encadrer le même effectif de 35 militaires du contingent. c'est une lourde responsabilité, mais grâce à mes métiers antérieurs où j'avais acquis des connaissances techniques et le sens du commandement, j'ai réussi à obtenir de mes personnels une bonne adhésion et un rendement acceptable. lorsque j'ai demandé à être détaché pendant 3 mois au centre d'instruction du matériel de metz pour suivre le peloton de maréchal des logis, mon capitaine me répondit que cela n'était pas possible à cause de la diminution des effectifs d'encadrement. j'ai donc été obligé de me préparer tout seul pour me présenter en candidat libre à l'examen de sortie du peloton. a l'issue de l'examen qui dura 3 jours, j'ai été nommé maréchal des logis du contingent le 1er janvier 1955. ma classe étant libérée début mai, j'ai fait une demande d'engagement dans mon grade, mais avec la fin de la guerre d'indochine, un gros contingent de brigadiers chef ont été nommés maréchaux de logis dès leur retour en métropole, ce qui a comblé le nombre de places réservé à ce grade. j'ai donc été obligé de m'engager comme brigadier chef le 1er mai 1955. a la fin de ce mois, ma compagnie est en manœuvres avec toute la division d'infanterie au camp de mourmelon lorsqu'un soir, vers 22 heures, tous les officiers et sous-officiers sont convoqués par le général qui leur a annoncé que dans 3 semaines toute la division partirait pour l'algérie afin d'y effectuer des opérations de maintien de l'ordre. la 52° c.r.d.i. s'est retrouvée regroupée au sein du 52° bataillon de services, commandé par un colonel du train. placé dans l'équipe de tir de ce bataillon, j'ai été remarqué par le chef de corps qui m'a convoqué. il avait étudié mon dossier et s'est aperçu de ma dégradation au cours de mon engagement. en reconnaissance de mes résultats de tir et de la tenue de mon poste te...


7. Claude 🎓 Janine Métanet

...un des premiers cars brivin après le bombardement. le deuil conciliait toutes les mauvaises langues et janine, ses blonds cheveux coupés court, très court, retrouvait sa place dans la communauté avec son poupon. c'était à notre tour d'enjamber le ruisseau et de passer quelques instants auprès de janine qui, souvent, pleurait doucement. nous ne pouvions vraiment la réconforter et nous ne savions que faire. il y a des choses, tant de choses, qui demandent le silence et de grands vents soufflaient sur la terre. le petit rené était un beau bébé blond et joufflu, potelé comme un cochon de lait. il avait du caractère et réclamait son biberon avec une insistance qui faisait enfin sourire sa maman. elle lui fredonnait des chansons que nous ne connaissions pas. et puis, à nouveau, le destin nous fit prendre à chacun des routes différentes : mort de nos parents, l'indochine et les aurès, une compagnie minière en afrique centrale -- de longues séparations et des pertes de contact. en 1946, il parait qu'il y avait eu de grandes réjouissances chez les métanet et que janine en avait pleuré de joie pendant toute une semaine, selon grand-mère : le papa de rené était en vie ! peu de temps après, janine et le bébé, qui avait donc trois ou quatre ans, quittèrent le village. mais il me faut revenir à gabriel et cela presque vingt ans plus tard ! mon frère était alors en garnison à bad-gastein en forêt noire, dans une unité de chars. capitaine, marié, trois enfants et heureux des résultats scolaires du plus jeune auquel il avait promis, en récompense, une sortie de ski nautique sur le titisee, un beau lac des environs. le père et le fils attendaient donc leur tour auprès du ponton de dé...


8. Jacques ✎ A la manière du grand siècle

...-près ceci - monsieur bourlaud, il nous est arrivé d’apprécier la valeur de vostre ars lors des diverses missions que nous avons daigné vous confier, tant sur la coste des esclaves que dans nos isles lointaines de sainct pierre et miquelon . d’ailleurs, récemment, à ce qu’il nous fust dict, vos maistres de marseille vous ont jugés dignes d’entrer en leur illustre compagnie des chirurgiens de nos régimens de marine . aussi nous paroist-il équitable et juste que vous alliez à vostre tour exercer vos talens soubs d’aultres cieux . faictes-nous donc la grâce de partir au delà des indes orientales vers ces terres d’annam, tunquin et aultres lieus où nos troupes mènent dure bataille depuis tant d’années, versant leur sang pour la gloire de nos armes, la couronne de nostre petit cousin l’empereur d’annam, les terres de ses sujets et aussi les intérest de ceste filiale de la compagnie des indes curieusement dénommée banque de l’indochine . poinct n’est besoin de vous dire qu’il se passe là-bas de rudes combats contre un adversaire rebelle à son souverain encouragé ouvertement par l’empereur de chine et, en sous-main, par le czar de toutes les russies . n’y a-t-il pas dans nostre bon païs de france, de chauds admirateurs du czar pour soutenir sans vergogne ces gens-là ? pas plus tard qu’hier, monsieur duclos de lhuma nous a tenu à ce sujet des propos fort étranges … et j’admirais, en moi-même, la sagesse du monarque qui laissoit ainsi des espris égarés appuyer ses ennemis sans qu’ils se doûtassent, les malheureux, qu’ils contribuaient ainsi à accroistre son prestige et sa gloire … - allez, monsieur ! continua le roy . partez tendre vostre main secourable à nos soldats blessés et que dieu vous ayt en sa saincte garde ! ce n’est certes pas sans quelque mélancholie que je m’apprestoyes à m’embarquer . non pas que je fusse éffrayé oultre mesure pa...