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6. Daniel Chauvigné ⌘ Septième métier : militaire de carrière

...mmandés par un légionnaire déserteur. avec des half-tracks et un char m.24 nous sommes partis à leur secours. nous avons mis une heure pour parcourir les 40 kilomètres qui nous séparaient d'eux. en nous entendant arriver les fells ont décroché, les artilleurs étaient à bout de munitions et sans notre venue, ils auraient succombé. la nuit noire ne permettant pas de poursuivre les rebelles, une opération d'encerclement, avec l'appui des paras a été déclenchée dès l'aube. pendant 2 jours les troupes ont ratissé le terrain avec l'apport d'avions de reconnaissance et d'hélicoptères, mais les fugitifs avaient réussi à rejoindre leur base en tunisie. le troisième jour, le secteur étant redevenu calme, le capitaine, commandant la batterie du 8° r.a. demanda des volontaires pour aller faire une battue au sanglier afin d'améliorer l'ordinaire. j'ai participé à cette chasse avec le capitaine et 12 sous-officiers. nous sommes partis au petit jour avec un harki comme guide, armé de fusils de chasses récupérés aux fellaghas. après une marche d'une vingtaine de kilomètres, nous venions d'entrer dans le sous-bois touffu d'une forêt, lorsqu'on entendit parler en arabe sur le sentier qui montait vers nous et longeait la forêt. nous nous sommes mis à plat ventre à l'abri du feuillage et nous avons vu arriver 3 rebelles qui discutaient calmement en marchant. nous les avons ajustés, mais le capitaine nous a fait signe de ne pas tirer. les 3 hommes sont passés à 20 mètres de nous sans déceler notre présence. c'est alors que l'on a vu surgir, en file indienne, une centaine de fells fortement armés, qui sont passés également sans nous voir. sans la présence d'esprit du capitaine, qui avait deviné que les 3 premiers étaient des éclaireurs de pointe, nous aurions engagé un combat inégal qui nous aurait été fatal ! aussitôt nous sommes partis en courant vers le camp et une opération héliportée a été immédiatement déclenchée. le...


7. Afrique 🌍 Wayombo Centre Afrique

... et fruits exotiques ; seule la viande est rare, car les mouches tsé-tsé, abondent dans la région et interdisent tout élevage équin, bovin, porcin ou ovin, seuls les cabris et les animaux sauvages n’attrapent pas la maladie du sommeil. le gibier n’est capturé qu’en fin de saison sèche au cours des feux de brousse et seuls, quelques rares piégeurs parviennent à prendre dans leurs pièges des antilopes et des phacochères qu’ils vendent très cher. aussi, en plus de leur salaire, je fournis à mes manœuvres de la viande de chasse une fois par semaine. c’est pourquoi, le dimanche matin je pars à quatre heures avec deux pisteurs et une dizaine de porteurs vers la savane boisée, loin des lieux habités. vers six heures, alors que le soleil flamboie derrière les collines bleutées et que, dans un léger brouillard, s’évapore la rosée matinale, nous arrivons sur les terrains de chasse. les pisteurs ont l’art de déchiffrer les traces qui sillonnent le sol pour guider silencieusement et à contre vent notre petit safari jusqu’à portée de tir. là il faut que j’arrive à distinguer les animaux dont le mimétisme avec la végétation rend la présence difficilement visible. souvent, à mes débuts, je laissais échapper un troupeau que je n’avais su voir à temps. par la suite, j’ai acquis de l’expérience et, presque aussi rapidement que le pisteur, mon œil est attiré par une oreille ou une queue qui en bougeant pour chasser les mouches, me faisait reconnaître un animal, puis tout le troupeau. je ne tire que les males, toujours en surnombre par rapport aux femelles et je limite ma chasse à deux buffles ou trois antilopes. l’animal est dépecé sur place, la viande transportée vers la plantation par les porteurs. je conserve, pour ma famille, les faux-filets, les filets et les abats ; le reste est distribué équitablement à tous les travailleurs par le chef d'équipe le fiel est, traditionnellement donné au chef pisteur qu...


8. Afrique 🌍 Lamartine Algérie

... ceux qui eurent des attaches familiales à lamartine d'y trouver des réponses aux questions qu'ils peuvent se poser sur les activités que leurs grands- parents pouvaient bien avoir dans ce village de la vallée du chélif balayé par les vents en hiver ou courbé sous le souffle sec et chaud du sirocco en été.À défaut d'y retrouver leurs racines, leur rue, leur maison ou leur école dont probablement aujourd'hui, il ne subsiste plus rien, ils pourront au moins partager avec d'autres un peu de l'état d'esprit de ceux qui étaient au contact des fellahs des douars qui vinrent en toute confiance les rejoindre à lamartine. nourrissant l'intelligence collective de ce village, ils éviteront son appauvrissement et l'oubli au profit d'une mémoire unique. remerciements c'est grâce à l'amabilité du dr georges duboucher, de mm. jacques piollenc et jean-pierre herbault que cette évocation du village de lamartine est rédigée. qu'ils en soient bien vivement remerciés. bibliographie guide louis piesse de 1889 pour l'algérie, la tunisie et le maroc, hachette éditions. - annuaire général de l'algérie et de la tunisie, lagelle, 1901. la documentation personnelle de l'auteur. martin (r.), les...


9. Amérique 🗽 Et si l'Amérique avait été Française ?

... a quatre cents ans, un petit groupe de français crée la première colonie en amérique du nord, devançant de peu les anglais. mais l'aventure tourne mal. récit d'une occasion perdue.vu de la rive nord, sainte-croix apparaît minuscule. quelques mètres carrés de terre sableuse cerclés de rochers et de sapins noirs. un îlot plus qu'une île, fiché à l'embouchure de la rivière du même nom, dans un paysage austère de forêts et de lacs glacés.si petit, si désolé qu'on se prend à douter : comment diable des hommes ont-ils pu choisir cet endroit pour créer, il y a quatre cents ans, le premier établissement français en amérique du nord - et même le premier établissement tout court (si on excepte la floride espagnole), puisque les anglais ne s'installeront que trois ans plus tard ?l'hiver dernier, raconte le guide, un photographe est venu ici en raquettes. son appareil a gelé en deux minutes. au xviie siècle, ajoute-t-il, les hivers étaient encore plus rudes : - 35 °c en moyenne, contre "seulement - 25 °c" aujourd'hui. les climatologues parlent de "mini-ère glaciaire". a l'époque, l'été indien ne durait que quelques jours.en 1604, les premières neiges étaient tombées le 6 octobre. et le 3 décembre, le piège s'était refermé : la rivière charriait des blocs de glace chahutés par les marées. le passage vers les rives était désormais impossible. finis la chasse, la pêche, le ramassage des coquillages, la cueillette. perdus, aussi, les légumes plantés pendant l'été sur les berges, et l'eau potable, et le bois de chauffage. l'île refuge devenait prison. les français avaient cru y être à l'abri des in...


10. Amérique 🗽 La vie quotidienne des émigrés français en Acadie

...que l’on rentre d’une bonne journée ou au départ tôt le matin.  crédit photo : ph. léon, 2003   les lits ont un sommier de planches sur lequel repose un matelas de paille ou de plumes. le « lit-cabane » est populaire dans les familles acadiennes. ce lit est situé dans un coin de la pièce, il est emmuré par des planches. on y accède par une ouverture sur le côté qui se ferme par un rideau. les chaises en paille ou cannelées n’ont pas d’accoudoirs. elles se caractérisent par des pattes et des montants carrés, un siège très bas en bois ou en cuir à quelques centimètres du sol et un dossier. tous à table... autour de la table, taillée en sapin, les têtes blondes prennent place sur les bancs. les rudiments de la cuisine sont transmis par tradition orale, la plupart des habitants ne sachant ni lire ni écrire. on apprend à cuisiner en regardant sa mère et en participant à ses côtés à la préparation des mets. point de recette de cuisine. les sens guident l’élaboration des plats. le goût, l’odorat et le toucher émoustillent les saveurs et prononcent le verdict de la cuisson. pour savoir si un plat est cuit à point,la cuisinière n’hésite pas à toucher et à sentir les aliments avec des mains plus ou moins propres. que mange-t-on ?• des ragoûts, des soupes aromatisés avec des herbes comme le persil, la sauge, le thym, cerfeuil, laurier.• le pain est l’élément le plus important de l’alimentation.• de par la richesse des cours d’eau et de la mer, la morue, le saumon, le flétan, l’anguille sont consommés.• la chasse contribue à diversifier également les mets ; les gibiers à plumes tels que le canard colvert, l’oie, la perdrix..., l’orignal, le caribou.• la volaille est également fort appréciée• des familles plus à l’aise mangent du bœuf. ils sont tués au début de l’hiver. la viande est découpée en quartiers puis salée pour être conservée. l’esturgeon à la sauce de poulets ...