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Vous recherchiez le terme suivant :germaine


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1. Recherches généalogiques 🔎 La génération des parents de Jacques Bourlaud au XXe siècle

...un dominicain au profil de médaille qui faisait jouer avec un art consommé les manches de sa robe blanche et les pans de son manteau noir. elle l'avait donc choisi comme confesseur, persuadé que sa conscience de quatorze ans n'était pas trop chargée. le prédicateur avait-il jugé son cas plus grave ? toujours est-il qu'il s'est montré sévère. de dépit, madeleine s'est vengée le lendemain en mordant son doigt alors qu'il distribuait la communion ...mon frère louis a quinze ans de plus que moi et nous avons eu l'avantage de terminer nos études secondaires sous l'autorité du même professeur ... cela m'a valu quelques réflexions comparant le bourlaud d'autrefois qui naviguait avec aisance dans les mathématiques et le bourlaud d'aujourd'hui qui menait plutôt sa barque à la gaffe ...les mathématiques n'étaient pas non plus le plus fort de germaine, ma sœur aînée. madame dreyfus, épouse du professeur cité plus haut, était chargée de lui enseigner cette matière. or, un beau jour, ma soeur fut invitée à démontrer au tableau quelques problèmes de géométrie. le résultat de ses élucubrations étant loin d'être probant, madame dreyfus lui a demandé où elle avait bien pu trouver une solution aussi fantaisiste qu'inattendue. - "mais ! sur mon livre ..." - "quel est l'imbécile qui a écrit votre livre ?" - "madame, c'est votre mari ..."et germaine lui a tendu le livre, preuve de sa bonne foi, sinon de sa bonne lecture. - "insolente ! sortez ! je vous retrouverai chez la directrice ..."donc, germaine s'est dirigée sans grand enthousiasme vers le fameux bureau. elle avançait lentement, cherchant ce qu'elle pourrait bien imaginer pour atténuer le choc.elle a émis...


2. Recherches généalogiques 🔎 La famille de Germaine Girault

...recherches généalogiques 🔎 la famille de germaine girault mon mariage avec germaine girault me fit entrer, il y a quarante-cinq ans, dans une seconde famille avec ses traditions et ses légendes. si les girault sont de vieille souche poitevine, les couvrat-desvergnes - côté maternel - ont des origines assez disparates. a un noyau périgourdin, viennent s'adjoindre des éléments provenant de l'armagnac, du nord de la france et même d'irlande. chaque terroir apporte ses caractères spécifiques que des mariages entre cousins accentuent, formant ainsi quelques personnalités très affirmées. on retrouve ainsi chez nos enfants, à des degrés divers, à côté de l'obstination patiente et entêtée des baudets du poitou, le besoin d'activité des gens du nord, l'imagination et la prolixité languedocienne, le tout allié à un sens épicurien très périgourdin et à une irascibilité irlandaise. donc, émile girault, mon beau-père, était poitevin. sorti dans la grande botte de polytechnique, remarquablement intelligent et cultivé, il faisait preuve d'une grande bonté et d'une grande compréhension. sa mère était de bressuire - ou des environs -. élevée dans un milieu très attaché à la foi catholique où l'on rappelait l'existence de parents, pas tellement éloignés, qui avaient pris part aux guerres de vendée, du côté des blancs bien entendu. alors que le père d'émile était né dans un village situé entre saint-maixant et melle, en plein pays protestant. sa famille était, elle aussi, très attachée à sa foi et si quelques ancêtres avaient pris part aux guerres de vendée, c'était du côt&e...


3. Jacques Bourlaud 🩺 Sur le chemin des écoliers

... faire des rencontres désagréables. c'est pourquoi je devais tourner à gauche pour emprunter la rue scheurer-kestner.en remontant cette rue, il m'arrivait parfois de trouver madame rat, la mère de mon oncle. c'était une dame petite qui, à plus de quatre-vingts ans, portait toujours une perruque blonde. lorsque nous allions chez elle, nous avions droit à de très bons chocolats.faisant face à l'entrée de la rue d'alsace-lorraine se dressait un grand hôtel qui abritait les bureaux de la maison de l'agriculture. la fille de tante rose, jeanne, dont le mari travaillait dans cet organisme, bénéficiait d'un appartement de fonction au deuxième étage. de ce fait, elle avait une vue plongeante sur les deux rues. je ne pense pas que jeanne se soit tenue en permanence à ce poste de vigie du haut de son balcon, mais un jour, elle a eu l'occasion de me voir me bagarrer plus ou moins avec un camarade. cela l'a plutôt amusé et elle a raconté cette histoire plaisante à ma sœur germaine. donc, méfiance !dès les premières maisons de la rue d'alsace-lorraine, je devais passer sous les fenêtres de ma tante yvonne. cette chère femme, qui était la bonté personnifiée, effectuait presque toujours ses occupations dans une pièce ouverte derrière la maison sur le jardin. elle ne pouvait me voir qu'en se tenant dans son salon dont la fenêtre «donnait» sur la rue. elle ne s'y trouvait que pour recevoir des visites et ses devoirs de maîtresse de maison l'empêchaient alors de jeter un coup d'œil sur les incartades de son neveu lorsqu'il passait sur le trottoir. mais le matin, devant sa porte, je voyais souvent la mère louise qui avait été, parait-il, la nourrice de mon oncle. elle s'activait à astiquer avec énergie la plaque de cuivre. j'allais l'embrasser mais son menton était piquant....plus inquiétante était la rencontre avec l'oncle jules. celui-ci, chirurgien dentiste, avait le don, utilisant son regard professionnel, de découvrir la dent de lait ...


4. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...dans une entreprise d'import-export en gold-coast. c'est donc à accra, la capitale actuelle du ghana que commence son épopée africaine. après 4 années passées dans cette colonie britannique, il est embauché comme radio sans filiste sur un baleinier qui exerce la chasse des cétacés au large des côtes gabonaises. les prises harponnées sont amenées à port-gentil où est installée une usine de traitement d'huile de baleine. les escales y sont fréquentes et, au cours de l'une d'elles, il fait la connaissance du directeur d'une grosse compagnie commerciale française, la s.a.i.b.o. (société anonyme industrielle du bas ogoué). celui-ci cherche un gérant pour diriger sa société à libreville. l'expérience qu'avait acquise mon père en gold-coast et sa formation de comptable ont incité ce directeur à lui proposer cet emploi. ils sont devenus, par la suite, de très bons amis. en 1928, au cours d'un congé en france, serge il fait la connaissance d'une poitevine, germaine bourlaud, qu'il épouse et qui fut sa fidèle compagne jusqu'à la fin des ses jours. la famille bourlaud possède, et habite encore, une superbe propriété nantie d'une grande maison bourgeoise à coulombiers, petit village à 16 kilomètres au sud de poitiers. un ami colonial avait offert au père de germaine de nombreuses armes de chasse africaines qui sont exposées sur d'énormes panoplies recouvertes de toile rouge, dans le grand escalier qui mène à l'étage. il avait même donné un gros pélican empaillé qui perche sur l'armoire louis xiii du vestibule. initialement, ce volatile était destiné à armer un chapeau de la maîtresse de céans, mais il était trop lourd et disproportionné pour que ma grand-mère en fasse un accessoire vestimentaire!... ces souvenirs africains et les histoires fascinantes narrées par l'ami de la famille, à chaque retour de ses contrées lointaines, ont bercé l'enfance de ma mère et passionné toute une génération familiale. c'est...


5. Serge Adolphovitch Chauvigné 🌴 Biographie par son fils Claude

...rand copain gabby est envoyé sur la mer noire. dans la baltique, il sert à bord du bateau amiral où il fait office de traducteur. a helsingfors (helsinki), il rencontre ses sœurs olga et xénia qui y sont réfugiées. démobilisé en 1921 ou 1922, il apprend comptabilité et langue anglaise, par lui-même et dans une école à paris pendant près d'une année où il demeura crève-la-faim. (selon claude, car louis pensait qu'il avait étudié la comptabilité pendant une année à londres) puis, il se place dans une entreprise anglaise et part pour accra fin 1923. il revient en france, est engagé par une compagnie française de plantation de palmiers et repart pour achouka. il revient en france en 1925, puis repart au gabon. cette même année, il remplace temporairement un radio malade à bord d'un baleinier. en remerciement, la compagnie (norvégienne), lui offre cette mauser 9,65 dont son fils aîné fit tant usage plus tard à carnot. de retour en france, il rencontre germaine bourlaud à joué-les-tours. il repart au gabon. revient en france pour épouser germaine en 1928. ils repartent ensemble au gabon. en 1930, ils reviennent en france avec le bébé claude.selon claude, un des frères de serge, paul est mort sur le front de bessarabie. il ne sait rien des autres, georges et théodore. Écoutons claude notre père ne parlait pas l’anglais couramment mais, par contre le pidgin crou de la cote et le haoussa-foulbe. ce qui lui donnait de suite un gros avantage dans les rapports avec les marchands musulmans. il était doué, comme xénia, pour les langues étrangères. bizarrement, le sangho lui était assez indifférent ! par contre, il était a l’aise avec le banda (bangui-bossembala) et le gbaya-bakara (berberati-carnot). oui, son russe était resté assez solide et l’estonien aussi (durant sa toute jeune jeunesse, il passait des séjours d’été dans une riche famille russe sur la côte), mais il n’entendait pas l’allemand ! ni le...