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Vous recherchiez le terme suivant :engins


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6. Claude 🎓 Julot

...in tout aussi bien. - "moi, je t'le dis, julot ... se passera rien par ici. dis-moi un peu pourquoi les boches se battraient sur la côte ? moi, j'comprends pas leur mur de l'atlantique. sont fous ! dis-moi ! ils ont déjà assez d'ennuis sur le front de l'est. je vais te dire : ils vont attendre derrière la ligne siegfreid et puis hitler il va demander la paix à churchill. le danger, vois-tu, je le sais bien ... c'est les rouges. mais le dis pas à nodier ..." julot acquiesçait de la tête ... n'allait rien dire à nodier. d'ailleurs, ne recevant jamais de courrier, il avait peu d'occasions de parler au postier. un midi, qu'ils étaient attablés à la terrasse de guérin, un long convoi de tanks sur remorques avec leur cortège de camions anti-aériens avaient fait halte dans le bourg, collés sur le trottoir contre les maisons et dans l'ombre que celles-ci leur offraient. tous les engins et tous leurs équipages portaient des branchages et des filets de camouflage. les équipages ... c'étaient des ss en uniforme noir. julot eut un frisson mais le vieux ne semblait pas préoccupé. il se mit même à faire des remarques assez hautes aux autres consommateurs, remarques peu méchantes mais dont le ton ronchonneux inquiétait julot. et ceci d'autant plus qu'un groupe d'officiers avait profité de la halte pour venir se désaltérer au bar. impossible de faire taire l'ancien combattant que la chaleur de la journée et le pernod émoustillait. julot eut soudainement une idée géniale : - "et si on leur demandait un peu de graisse pour les engrenages et les roulements ?" le vieux le regarda, éberlué ... - "quoi ?" - "si on leur demandait de la graisse pour les engrenages et les roulements ?" les autres consommateurs aussi s'étaient tus ... - "alors...


7. Claude 🎓 Les Américains

... dans le fond de la salle, leurs armes posées contre la barre de cuivre devant le miroir. - comment qu’ils passeront la loire, alors ? le père nattin, qui n’était pas trop malin, venait de lancer la question qui courait maintenant à travers toutes les têtes mais que personne n’osait formuler car, évidemment, si les ponts étaient coupés… le capitaine maquisard rassura l’assemblée avec une autorité calme et précisa : - les américains sont bien équipés. ils avancent avec des ponts portatifs pour les petits cours d’eau comme la soule ou la seine. vous verrez : il ne leur faudra pas très longtemps pour passer. et puis beaucoup de leurs camions et même de leurs tanks sont amphibies… c’est quoi ça, amphi…? c’était nattin de nouveau mais personne ne sourit… - cela veut dire, reprit le capitaine, des engins qui peuvent aussi bien manœuvrer sur terre que sur l’eau. - c’est formidable ! dit nattin, éberlué, et les gens de hocher la tête en approuvant la déclaration spontanée du vannier. oui, les américains…ils étaient équipés. new york, chicago, le " farouest" enfin, on avait vu leurs bombardiers…par vagues qui passaient, très haut, des milliers ! les boches étaient foutus. et on serait bientôt libérés. - mais on est libérés ! jappa un des maquisards, un jeune qui portait un bandeau et se curait les ongles avec un poignard allemand à croix gammée prélevé sans doute au cours d’une opération. - ne te fâches pas ! intervint guérin aussitôt : il voulait dire qu’on les verrait bientôt, les américains. forcément, ils voudront prendre la rochelle par derrière&he...