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11. Amérique 🗽 Cousine indienne à Belle-Ile

...amérique 🗽 cousine indienne à belle-ile de notre envoyée spéciale. madame legac, maryvonne de son petit nom, aurait du sang indien dans les veines. un métissage lointain qu’elle dévoile en chuchotant, de peur de faire sourire les deux chiens de faïence, assis sur la cheminée de son salon empire. l’incongruité de sa révélation l’indiffère : la petite mercière du palais croit dur comme fer en son ascendance indienne et ses yeux gris, bridés à la mode bretonne, brillent d’une grande fierté.l’affaire remonte au xviiie siècle. l’un de ces ancêtres acadiens aurait fauté avec une peau-rouge de la tribu micmac. « rien n’est écrit, bien sûr, glisse rapidement la belliloise dans le fil de son récit, mais une fille naquit de cette union. o­n l’appela aidmée la sauvagesse. »a regarder maryvonne tricoter ses rideaux de dentelle dans sa petite mercerie coquette du palais, le gros bourg de belle-ile, o­n a peine à déceler son origine indienne. « pensez donc, justifie-t-elle, les rapatriés d’acadie se sont mariés aux bellilois à peine deux ans après leur arrivée, à l’automne 1765. o­n est très métissés ici. yves brien, par exemple, celui qui fait les légumes à port guen, il est de mère réfugiée espagnole et de père d’origine acadienne. » et oui, belle-ile l’insulaire, la fortifiée, dont les hautes murailles vauban côté continent et les falaises à pic du versant atlantique se dressent comme des boucliers de pierre, a de tout temps accueilli l’étranger. en 1765, elle cède 780 arpents de terre à 78 familles rapatriées d’acadie. deux siècles ...


12. Amérique 🗽 Évangeline par Longfellow

.... et quand tout fut écrit comme voulait chacun, que le sceau de la loi fut mis, brillant et large, comme le soleil levant sur le blanc de la marge, le vieux fermier tira sa bourse de chamois puis offrit au notaire au moins deux ou trois fois en bel et bon argent le prix de son ouvrage. le notaire charmé, forma, selon l'usage, des voeux pour le bonheur du couple fiancé; puis il prit sur la table après s'être avancé, le large pot d'airain où fermentait la bière, remplit, d'un air joyeux la coupe tout entière, et but à la santé des gens de la maison. chacun prit à son tour l'écumeuse boisson. du cidre sur sa lèvre il essuya l'écume; il prit son large feutre, il prit sa longue plume, son rouleau de papier et donna le bonsoir. les amis qui restaient vinrent alors s'asseoir en cercle devant l'âtre où pétillaient les flammes evangéline prit le damier et les dames qu'elle alla présenter aux paisibles vieillards. la lutte commença. leurs anxieux regards voyaient avec plaisir les pions dresser un siège, et les dames tomber dans un perfide piège. cependant l'un et l'autre ils s'amusaient beaucoup d'une manoeuvre heureuse ou d'un malheureux coup. les fiancés assis dans la fenêtre ouverte ecoutaient sur la rive expirer l'onde verte. heureux et souriants ils se parlaient d'amour, en regardant les flots qui chantaient tout à tour, et les rubans de feu sur l'écume des vagues; la lune qui veillait, et les bruines vagues qui traînaient mollement leurs robes sur les prés et les étoiles d'or dans les cieux empourprés. ainsi passait le soir dans la joie et l'ivresse, et le temps paraissait redoubler de vitesse. tout à coup l'on ouït, dans le beffroi voisin, la cloche qui vibrait sous le marteau d'airain. on entendit neuf coups; elle sonnait neuf heures; c'ét...


13. Europe🗼 Coulombiers selon Jacques

...u plus au delà de la "mère mal aux dents".la prairie a une histoire compliquée. c’était une dépendance de la paroisse, donc des "biens ecclésiastiques" confisqués sous la révolution et rebaptisés "biens nationaux". le premier maire de coulombiers était un curé "jureur", c’est-à-dire qu’il avait accepté le statut que lui conférait la constitution civile du clergé (réprouvée par rome). il a mis ce terrain à la disposition de la commune qui en a fait le "pré de l’assemblée", tout en se réservant un petit enclos où il faisait pousser des légumes et qui a été dénommé plus tard "ancien jardin du curé" . c’est le jardin bas de la prairie. le pré de l’assemblée a été morcelé et une parcelle a été acquise par une dame pidoux, veuve de rené leteiller demeurant à poitiers et vendue aux sieurs dupre père et fils en 1814. ceux-ci l’ont revendue en 1818 au sieur rené hilairet aubergiste. une autre parcelle a appartenu au sieur jean rivault. cette parcelle a été cédée en 1836 au gendre de rené hilairet, jasmin décadi laillaut. la troisième parcelle est demeurée "pré de l’assemblée" entretenue par la commune au moins jusqu’en 1848, car c’est à l’occasion de l’avènement de la deuxième république que le grand peuplier a été planté. a proximité de l’ancien jardin du curé, il y avait une vieille grange que charles capillon a acquise en 1874 et je pense qu’après cet achat, il a dû acquérir ce jardin ainsi que le pré de l’assemblée, ce qui lui a permis plus tard d...


14. Europe🗼 Coulombiers selon Claude

... dont nous avons émergé quelques années plus tard miraculeusement sains et saufs. ou presque.que le bon dieu vint à notre secours et nous protégea ne peut faire l'ombre d'un doute. la douce vierge aussi prêta son concours et veilla sur nous. comme toujours. elle ne nous a jamais abandonnés.et puis, il convient de l'admettre, les siècles écoulés (d'aucuns diront peut-être les millénaires) nous ont appris à ne rien prendre trop au sérieux, bien que pain quotidien et toit chaud soient affaires sérieuses à ne pas négliger. notre long passé, incolore certes et sans fracas, nous a de tout temps incités à la prudence. oh, nous ne rechignons pas au labeur, ni à la douleur, puisque telle est la loi, et les saisons ne manquent point de nous rappeler à nos devoirs. mais nous logeons dans les marges et cheminons bas sur nos sillons. voyez-vous, madame l'histoire ne vit que d'actions dramatiques et ronflantes, aussi n'a-t-elle guère à faire de pièces sans intrigue et d'acteurs sans costumes.cependant, pendant l'occupation, nous étions sur scène. comme tout le monde.coulignan, c'est le centre, le germe si vous voulez, d'une commune agricole poitevine ; un petit village niché dans un s de la nationale 11, entre poitiers et niort. là, assoupies sous leurs tuiles moussues et plus ou moins alignées en bordure d'un semblant de trottoir, une cinquantaine de maisons basses se font face de chaque côté de la route (la "grande rue") et s'adossent à des jardins clos, des vergers soigneusement entretenus et de très modestes vignes qui s'élèvent à flanc de coteaux.dans le fond du val, un ruisseau - le valais - bissecte cette terre si tranquille en deux hémisphères, l'une et l'autre appelées "haut du bourg", ce qui r&eacu...


15. À la guerre ⚔️ 1944 Bulletin du curé de Sainte-Clothilde

...; paris et demain 26, à trois heures, défilé triomphal des troupes françaises et alliées. samedi 26 "le jour de gloire est arrivé". matinée calme et joyeuse. accueil enthousiaste aux chers soldats français, aux sammies, aux tommies. a 14 heures, ma sœur geneviève et ma sœur marguerite-marie se dirigent vers la cathédrale. foule dense dans les avenues pavoisées ... quand à 16 heures précises, au moment où, de nouveau, les carillons s'ébranlent, de nouveau aussi la mitraillade recommence. les miliciens et les traitres, obéissant à un mot d'ordre satanique, déchargent sur les parisiens des rafales meurtrières. dans tous les quartiers, on tue avec un haineux plaisir et la chasse à l'homme s'organise sur les toits, cette fois. sur tout le parcours du défilé, la mitrailleuse et le fusil font lâchement des victimes. a notre-dame, nos sœurs ont eu très peur et ont du se blottir contre un pilier. le général de gaulle, à peu près seul, est resté debout et très pâle, très droit, a chanté jusqu'au bout le magnificat. soirée mouvementée, à la fois glorieuse et tragique. il y a de la poudre dans l'air. un sommeil réparateur ferait du bien aux nerfs tendus. allons-nous pouvoir dormir ? peut-être ... mais pas longtemps. a minuit, quelques coups de d.c.a., puis un ronflement sinistre : "les voilà !" tout le monde sur pied : on pressent une vengeance terrible. les éclatements se succèdent : à l'est, au centre, le ciel s'embrase, ce sont des bombes incendiaires et des maisons brûlent. la sirène glapit quand le mal est fait : la d.c.a. donne à plein maintenant, mais trop tard. au matin du dimanche 27 paris consterné enregistre la mort de 110 victimes. on c...