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1. Recherches généalogiques 🔎 La branche Bourlaud au XIXe siècle

...ns après, un regard inamical ... c'est également à coulombiers que, devant l'obstination d'un vendeur qui refusait de baisser son prix de quelques francs, il renonça à acheter un petit terrain triangulaire empiétant sur la propriété et qu'une suite de malencontreux concours de circonstances ne nous ont pas permis d'acquérir jusqu'à ce jour. a poitiers, pour assurer des proportions plus harmonieuses à la maison qu'il se proposait de construire afin de loger sa famille, il aurait fallu obtenir du voisin la cession d'environ un mètre carré de terrain. le voisin s'y est opposé farouchement. malgré cela, la maison fut édifiée conformément au plan. mais l'arrête nord-est présente un empiècement formant un angle rentrant pour respecter, comme il se doit, la propriété d'autrui. ce qui, répercuté sur la hauteur de trois étages, produit un effet curieux sur la façade "jardin" de l'immeuble. effet qui est heureusement masqué par l'adjonction de constructions annexes en avancée. je ne peux pas quitter françois bourlaud sans évoquer le premier voyage qu'il a effectué à paris en 1875. il est resté environ deux semaines dans la capitale et a scrupuleusement noté au jour le jour ce qu'il avait vu et fait sur le petit carnet où il griffonnait les croquis des travaux à entreprendre. ces indications sont très laconiques : mercredi visite du panthéon, jeudi soirée au théâtre, etc. mais, à notre dame, les dimension imposantes de la nef l'ont vivement impressionné. il n'a pas osé tirer son mètre de sa poche pour prendre des mesures comme un bon maçon mais il n'a pas résisté à la tentation d'arpenter la cathédrale dans tous les sens pour pouvoir écrire à la date du mardi six juillet : largeur 40m au pas plus des petites annexes chaque 3m. charles bourlaud, son fils, ne lui ressemblait guère. le moins qu'on puisse dire de celui-ci est qu'il fut, en son temps, un joyeux fantaisiste. paix à son âme !...


2. Jacques Bourlaud 🩺 Jeunes années

...etit commun multiple étaient nécessaires pour découvrir les sources du congo ! il fallait bien en passer par là !.. - pourquoi ne cherches-tu pas à entrer dans l’administration coloniale ? me dit un jour ma sœur. tu fais une licence en droit. tu passes un concours. après c’est la belle vie… tu es le patron d’un grand territoire. tu traces des routes, tu bâtis des écoles, des hôpitaux… pourquoi pas, en effet ? j’avais à l’époque treize ans et ne doutais de rien. pour administrer tout un territoire, je n’aurais qu’à suivre les instructions qui me seraient données d’en haut ! c’était simple… pour tracer les routes, comme je parcourrais tout le pays à pied, à cheval ou en voiture, je n’aurais qu’à me faire suivre d’une armée de débroussailleurs ! quant aux constructions, rejeton d’une longue lignée de maîtres-maçons, l’atavisme me ferait spontanément trouver toutes les solutions et d’ailleurs je n’aurais qu’à commander pour que tout soit exécuté… les études de droit me tracassaient un peu. je n’avais aucune idée de ce que cela pouvait bien être. j’imaginais des cours fastidieux dans un jargon désuet sur des sujets sordides, le tout dans l’ambiance triste et poussiéreuse d’une étude de notaire. mais il suffirait de s’y mettre et j’en arriverai bien à bout. peu après ce choix qui me paraissait avoir été dicté par la raison, il advint que le banquet annuel des anciens élèves du lycée henri iv fut présidé par une notabilité poitevine qui avait achevé une brillante carrière comme gouverneur-gé...


3. Jacques Bourlaud 🩺 Prépa à Rochefort

...lations portuaires donnaient au centre de la ville une allure tout empreinte de la noblesse du grand siècle . c’est donc à ce siècle que se rattachaient les principaux monuments : église baroque et sans grand attrait, hôtel de ville, hôtel du commandant de la marine, fontaine de la place colbert, château d’eau et hôpital maritime. celui-ci, un peu à l’écart de la vieille ville, se dressait à l’extrémité d’un cours planté de grands arbres entourant la statue en bronze de l’amiral pottier qui nous contemplait du haut de son piédestal, tenant courtoisement son bicorne à la main . l’hôpital était entouré de douves qu’il fallait franchir sur un pont pour pénétrer dans un grand jardin où des massifs de fleurs essayaient de mettre un peu de fantaisie devant les rangées austères des tilleuls séculaires. ce jardin était encadré par le corps central du bâtiment dominé par un clocheton surmonté d’une petite coupole et, latéralement, par des constructions plus ou moins indépendantes les unes des autres qui s’avançaient jusqu’à la grille en fer forgé longeant les douves. avec ses grandes salles voûtées, ses longs couloirs conventuels qui conservaient jalousement dans leur pénombre les odeurs de cuisine et de pharmacie, l’hôpital maritime de rochefort représentait le dernier cri de la technique d’équipement hospitalier ... du temps de colbert. en 1937, cette technique était malgré tout quelque peu dépassée… les rues de la vieille ville portaient des noms illustres. bien sûr colbert y était-il à l’honneur, bénéficiant d’une belle place rectangulaire ornée d’une fontaine et d’un kiosque à musique. la république s’offrait l’artère la plus animée (si l’on peut ainsi s’exprimer). des gloires militaires et monsieur thiers s’en partageaient d’autres, ainsi que les enfants prodiges de rochefort : pierre loti et quelques médecins de marine d’autrefois tels que cochon-duvivier et un ...


4. Jacques Bourlaud 🩺 Médecin en relève au Lager-Lazarett XVII B

...jacques bourlaud 🩺 médecin en relève au lager-lazarett xvii b le beau danube bleu coulait à mes pieds enfoui dans une vallée profonde . je pouvais cependant voir une de ses boucles scintiller au soleil, là-bas vers l’ouest . devant moi, la rive sud qui paraissait être plus élevée que celle où je me trouvais, montrait des ondulations boisées couronnées par la masse imposante hérissée de tours, de flèches et de coupoles formant le monastère de gothweig . j’étais sur un plateau bien cultivé qui, d’un côté descendait en pente douce vers la plaine du danube et, de l’autre était limité par des hauteurs couvertes de sapins . le clocher de l’église de gneixendorf était tout près sur ma droite . d’autres clochers se dressaient dans la plaine et je pouvais voir, en contre-bas les constructions de la ville de krems . entre le plateau et la ville, la rive nord du fleuve se présentait comme une succession de gradins exposés au soleil et plantés de vignes . le paysage était très beau mais j’étais dans un quadrilatère limité par une double rangée de barbelés . a chaque angle se dressait un mirador avec une sentinelle en armes . a quelques mètres en dedans de la haie barbelée il y avait un petit fil de fer . si on le franchissait, la sentinelle avait ordre de tirer sans sommation . un jour, un fou américain s’est enfui de sa chambre . il a sauté par dessus le fil de fer, a escaladé la première haie de barbelés et la sentinelle a tiré . avec mon ami polonais koziol, nous nous sommes précipités pour essayer de faire quelque-chose . la sentinelle nous a mis en joue . nous nous sommes arrêtés et, médecins impuissants, nous n&...


5. Jacques Bourlaud 🩺 Saint-Pierre et Miquelon

...t nous a déposés fort mal en point sur le quai de saint pierre . il a fallu l’accueil très amical de mon patron alfred salaün et toute la gentillesse de sa femme pour ramener le sourire sur nos visages . la ville de saint pierre s’est, paraît-il, beaucoup transformée depuis cette époque . en 1950 elle se présentait sous l’aspect d’un gros bourg niché au fond d’une baie. du port partaient cinq ou six rues, disposées un peu comme les rayons d’un éventail, qui suivaient le littoral ou s’enfonçaient à l’intérieur pour se perdre sur le flanc d’une petite hauteur s’élevant à moins de cent mètres au dessus du niveau de la mer . des rues transversales complétaient l’ensemble, ménageant trois ou quatre espaces libres qui pouvaient être considérés comme des places . toutes les constructions étaient en bois sauf l’église et quelques édifices publics dont l’hôpital et les maisons des médecins . l’hôpital était massif . il avait été élevé au début du siècle à quelques mètres de l’ancien bâtiment en bois où calmette avait travaillé lorsqu’il était médecin de marine .avec ses longs couloirs et ses salles communes, il ne répondait plus aux exigences modernes aussi son remplacement avait-il été envisagé et un chantier avait été ouvert tout à côté . le travail ne manquait pas . nous étions quatre à l’assurer : deux médecins des troupes coloniales et deux médecins civils contractuels âgés, l’un étant en fonction à miquelon , l’autre s’occupant à saint pierre de la...