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6. Claude 🎓 La libération de Coulignan

...agrave; leurs auxiliaires mongols ou indous, transfuges de l'armée rouge ou de l'armée britannique, qui se livraient aux pires excès, sentant sans doute qu'ils n'avaient plus rien à gagner et avaient déjà tout perdu. coulignan restait calme; les injonctions au maire et les objurgations du curé auxquelles s'étaient jointes les menaces des femmes ayant réussi à calmer un peu les ardeurs belliqueuses. pourtant, ce qui devait arriver arriva : le nombre des résistants augmenta considérablement avec l'arrivée massive des évadés, déserteurs même, et d'un très grand nombre de combattants de la dernière heure. tous ces résistants, parmi lesquels se trouvaient beaucoup d'étudiants, formèrent des bandes plus ou moins encadrées par des capitaines, des commandants et même des colonels de fortune qui surgissaient de partout comme champignons après une averse. mal équipés, mal entraînés, la demi-douzaine de maquis locaux se disputaient les honneurs et les privilèges que leur donnaient leur armement hétéroclite ou leurs professions de foi, les f.f.i. s'opposant, par principe, aux f.t.p. ils n'offraient, en fait, que peu de danger aux colonnes allemandes qui refluaient vers le nord mais leur présence pouvait causer de graves ennuis à la population locale. cela devenait chaque jour plus évident : coulignan ne pouvait rester oasis sereine au milieu d'une telle effervescence. les maquisards, qui d'abord avaient établi leurs quartiers en forêt des brandes ou au-delà de la voie du chemin de fer, se rapprochèrent progressivement du village. on pouvait les voir se faufiler dans les vergers et les vignes, courbés en deux et s'aplatissant au passages d'avions ou de convois allemands. on en vit derrière les ruche...


7. Jacques ✎ Boivre : Par les bois et les chemins creux du Poitou

..., à cette heure. demande-donc à valentin qui arrive de là-bas ! » celui-ci était en effet engagé sur la passerelle qui franchissait la boivre. il avait l’air satisfait de quelqu’un qui vient de réussir une bonne affaire. follenfant s’en aperçut tout de suite et se mit à rire. - « alors ? tu as vendu amadis ... je l’ai croisé qui trottait derrière un carrosse. ton acheteur était pressé car il roulait à vive allure ... il à pris la route de montreuil. » rochereau parut surpris. - « montreuil ... montreuil ? » répétait-il. ce n’est pas le chemin que j’aurais pris pour me rendre à châtellerault. vous n’avez pas rencontré philippe en route ? » - « non ! pourquoi ?’ - « c’est lui qui a conduit amadis jusqu’au carrosse. pourquoi n’est-il pas de retour ?.. » - « peut-être est-il allé se promener dans le bois ? » suggéra anne-lise. - « pourquoi faire ? il n’y a rien à trouver en cette saison. c’est trop tôt pour les champignons ... » - « il aura pu avoir un malaise ... » déclara marika, inquiète. - « mais il aurait appelé lorsque nous sommes passés avec le char à bancs. » répondit follenfant. - « et s’il a perdu connaissance !.. » s’écria cathy. rochereau haussa les épaules. - « c’est peu probable ! avançons quand-même sur la route pour voir ... » - « tu as raison » reprit follenfant tout en se retournant pour appeler son fils. « pierre ! aide ta mère à décharger le char à banc et, quand tu auras fini, conduis-le aux écuries. je te suis, valentin ! » ils se mirent donc en marche tous les deux. andré et cathy les accompagnaient. ils n’eurent pas à aller loin et ils s’arrêtèrent après le troisième tournant de a la route. - « il y a deux tas de crottin frais ... la voiture est donc restée ici quelque temps », dit rochereau. - « mais qu’est-ce-donc ?.. » un objet métallique brillait sur le sol. ils se baissèrent pour le ramasser et l’exa...