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11. À la guerre ⚔️ 1914 Carnets de Campagne de Gabriel Bourlaud

...À la guerre ⚔️ 1914 carnets de campagne de gabriel bourlaud campagne de guerre de gabriel bourlaud du 3 août au 27 octobre 1914 ci-après, vous pourrez déchiffrez les 50 pages du 1er carnet de gabriel. il en existe un second, plus bref et plus personnel dont les notes courent du 28 octobre 1914 au 2 juin 2015 et dont voici l'introduction, écrite probablement ce 28 octobre de 1914. des notes - des impressions - quelques idées et c'est tout. les renseignements sont souvent faux ou mal interprétés, d'un rien une montagne et souvent le contraire. un passe-temps sans aucun souci de bien faire. souvent de simples notes jetées dans le fracas du canon et quelques cris bien rares où, malgré moi, ma joie ou ma peine se montrent. j'essaye non pas une dissection de mon moi, mais un simple journal de route, relatant la plupart du temps bien tranquillement des faits accomplis par moi, des marches et des contre-marches, et ma foi, c'est absolument tout. de tout cela se dégage de la misère, du malheur et des ruines. en effet, que demander d'une guerre ! les visions de victoires ou de défaites ne sont que des visions où la mort étend son long voile noir sur des milliers d'existence. un vainqueur ? elle ! note : le document de cette page est au format pdf. selon votre équipement informatique, il pourra être lu intégré dans la page du site, dans un onglet séparé du navigateur, ouvert dans le lecteur de pdf local ou téléchargé. ...


12. À la guerre ⚔️ 1940 La campagne des Flandres du lieutenant Louis Bourlaud

...À la guerre ⚔️ 1940 la campagne des flandres du lieutenant louis bourlaud campagne du 13 mai au 26 juin 1940 extraits des carnets de campagne du lieutenant : louis bourlaud le lieutenant louis bourlaud sur sa jument jacynthe à gries en septembre 1939 14e batterie du 5e groupe du 212e rald colonel tatou commandant le 5e groupe capitaine montargès commandant la 14e batterie lieutenant bourlaud à la 14e batterie sous-lieutenant degoy à la 14e batterie itinéraire de mai -juin 1940 les gradés de la 14e batterie lors de la mobilisation en septembre 1939 à liffol-le-grand dans les vosges (sauf le lieutenant bourlaud, en mission) lundi 13 mai 1940 nous quittons la champagne et chavot, après 3 mois ½ de repos pendant lesquels nous avons pu apprécier les crus locaux. l’impression est que cette fois-ci la guerre commence, nous avons confiance. l’embarquement de la 14e batterie s’effectue à avize dans de bonnes conditions. en fait nous ne connaissons pas au départ notre destination, aussi les hypothèses sont-elles variées. manoeuvres près de chavot (marne) colonel tatou, commandant le 5e groupe capitaine montargès comandant la 14e batterie lieutenant bourlaud à la 14e batterie sous-lieutenant degoy à la 14e batterie mardi 14 mai 1940 départ à 3h, l’embarquement s’était effectué sans trop de difficultés. des bruits de bombardements commencent à circuler, epernay aurait été atteint, ce qui nous amuse car nous en venons. reims aussi, que nous traversons au matin, aurait souffert de l’aviation boche. nous ne constatons aucun dégât. nous passons à saint-quentin ce qui me rappelle qu’il existe une cgft, j’ai le souvenir d’une église ou d’un château perché sur la colli...


13. Claude 🎓 Charlu

... ou moins étouffés. monsieur blanchon nous grondait à sa façon : il se figeait, se redressait et nous clouait de son regard plein de reproches. nous n'osions soutenir ce silencieux éclair qui nous transperçait et nous rendait honteux. quand les plaintes de charlu et ses grimaces devenaient une trop grande distraction, monsieur blanchon le conduisait gentiment à la porte et chargeait l'un de nous de l'accompagner à la cantine où une solide villageoise préparait la tambouille. cette gentillesse, cette considération que le maître témoignait envers notre infortuné camarade, nous la comprenions vaguement, nous autres élèves de terminale. mais, garnements que nous étions, nous devions bien comprendre, secrètement au fond de nos cœurs, la terrible misère qui guidait notre camarade aux coins de la vie. oui, nous le savions comme le savent les gosses des campagnes qui savent la vie par les contacts quotidiens avec la terre et les bêtes. mais quoi ! nous nous préparions, cette année-là ou la prochaine, à l'examen du certificat d'etudes, nous les grands ; nous oubliions déjà les champs de patates et les vaches dans leurs étables ; nous oubliions déjà la boue sur nos galoches et ne visions que la mirifique peau d'âne. tant pis pour les autres ! pendant les récréations, charlu se joignait à nous et personne ne pouvait le surpasser au jeu du camp volé. ses longues jambes lui donnaient forcément plusieurs mètres d'avance sur les autres ; aussi, d'un commun accord, avions-nous décidé entre nous de lui imposer un handicap qu'il ne comprenait jamais, ne se rendant pas compte du tout des changements de règles qui intervenaient au cours de nos tumultueuses parties, et ses erreurs ne pouvaient que contribuer à...


14. Claude 🎓 La résistance du Père Fauchereau

... son sang froid et se tenait sur la réserve. monsieur le curé récitait des prières pour la victoire de nos vaillantes armées et aussi pour un peu de pluie. mais de tous, c'était le vieux vigneron qui manifestait le plus de confiance, assuré entre autres par la présence de son fils qui, terré dans la ligne maginot, aurait bien "clouer le bec aux boches" à coups de 75 ou de 150. "on les aura !". jamais gouvernement n'eut plus ardent supporter bien que ce ne fusse pas "son" gouvernement, lui qui en était resté au tigre. assis devant sa maisonnette et son drapeau déployé face à la nationale 11, le père fauchereau applaudissait les troupes qui montaient vers le nord, vers le front. les artilleurs et leurs pièces traînées par des chevaux déjà faméliques, les fantassins aux bandes molletières préhistoriques, les popotes de campagne brinquebalantes et les camions réquisitionnés tous surchargés de matériel hétéroclite, le père fauchereau en était fier ! l'armée française montait au combat ! un jour, un gros contingent de troupes noires traversa le village. "des sénégalais ! des sénégalais !" et le vieux marsouin se précipita pour leur serrer la main affectueusement, leur taper sur l'épaule et les encourager. les noirs ne comprenaient évidemment pas l'exubérance du père fauchereau et continuait sans grande joie apparente leur marche traînante, les godillots suspendus autour de leur cou. "la coloniale ! la coloniale ! on est sauvé que j'vous dis ! qu'est-ce qu'ils vont prendre les boches ! a l'assaut ! couteau aux dents ! a l'assaut ! hourra !" il en pleurait le vieux. il en perdait la tête. il dansait ou du moins esquissait quelque sarabande gardant ainsi le ra...


15. Claude 🎓 La noiraude

...turbée la vieille qui s'enfermait dans la fermette et n'avait pas lavé de linge depuis plusieurs jours. le lendemain de cette nuit si soudainement silencieuse, un lent et sourd murmure fit trembler les bibelots sur le manteau de la cheminée et la vaisselle de la vieille, s'intensifia toute le journée, s'amplifia dans le courant de la soirée et, grondement ponctué d'explosions lointaines, jusqu'au deuxième petit matin quand, d'un seul coup, il se dégorgea dans la vallée : de grosses machines et une nuée d'hommes couverts de branchages surgirent dans le village et, heure après une heures, poursuivirent leur avance dans une forte rumeur de grognements métalliques et de chants. de nouveau, la vieille et la noiraude regardaient ce flot incessant qui, lui, ne bavait pas, ne vomissait pas de piètres déchets dans les fossés et les champs. et les tonnerres qui filaient au dessus de la campagne étincelaient dans le beau soleil. bientôt retrouva son domaine. des villageois vinrent plier les tentes et ramasser des objets; l'herbes recouvrit les ordures. et on ne coupa pas les foins cet été là. par contre, un âne abandonné à son sort vint rejoindre la noiraude. comment était-il arrivé dans le pré ? mystère que l'âne, lui-même, n'expliquait pas. il semblait tout content d'avoir trouvé compagnie. le pauvre avait dû souffrir car il portait des plaies suppurantes sur le côté et aussi sur une de ses pattes. mais quoi ! quelques semaines au pré et il était remis en forme. la vieille l'appelait : "baudet, toi !" et, au son de la voix, il se dandinait jusqu'à la barrière pour y manger une carotte. la noiraude n'était pas jalouse et avait adopté baudet qui la suivait comme une ombre, excepté dans le fond du pr&eacu...