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6. Mahlon ✍ Les lettres à Belle-Île

... tous désirent que ce brouillon vous trouve de même. nous espèrons avec impatience une réponse de vous pour nous donner des nouvelles de notre vieux pays qui ne doit pas être brillant. les récoltes sont exelantes cette année, or le foin qui est un peu en retard qui va causé les bêtes d'être meilleur marché. sa va me taper sur la cocarde. car maintenant, j'ai 11 bêtes de 2 ans passé et 11 d'un an passé que je contais vendre en autone. les bêtes ont été très chères jusqu'à présent. bonnes bêtes grasses se vendaient 5 a 6 sous la livre sur pied, mais il y a apparence qu'il décline. si les prix avai resté tel qu'ils étaient, j'aurais fait à peu près 3500f, mais d'après les apparences, je perdrai plus de 500f. j'ai aussi un bon cheval que je veux vendre. il vaut d'après les ventes qui ont été faites ici 800f, un beau brun, il paise 1200 livres, bien formé et âgé de 4 ans. emile a vendu un de ses chevaux, un des meilleurs de notre pays pour 1000 f. les américains disent que les français aiment les bons chevaux. d'après les nouvelles que nous avons de france par les journaux, les chevaux doivent être très chers. les journaux disaient qu'il leur manquait des chevaux pour la cavalerie pendant la guerre avec la prusse. alors, cher oncle, j'espère que vous ne ferez pas comme nous, négliger si lontant avant de nous répondre, mais si vous me pardonnez, je promet de faire mieux pour le futur. donnez-nous des détails de tout ce qui peut nous intéresser. adieu cher oncle, j'espère que vous excuserez mon grifonage. ma plume est mauvaise et j'ai la main lourde. encore une fois, adieu. mes compliments à mes cousins et cousines. mes respects à toute la famille et à vous, le dévouement d'une amitié sincère. votre neveu qui vous aime françois lucas. papa et maman demeure tout près de chez nous dans une petite ville.adressepascal lucasfetterman taylor county west va america grafton, le 8 mars 1878. chers frère et sœur, après un ...


7. Conteur de la tribu 🗺 Généa50

...e qui pendait, assis sur une marche de l’escalier. dehors, il faisait déjà nuit. nous lisions. notre cousin de belle-Île-en-mer, eugène guellec, avait assemblé ce dossier et envoyé des copies à tous les chefs de famille de sa cousinade. notre grand-père était l’un des destinataires. gildas et moi nous demandions qui de nous deux l’emporterait quand son père nous a départagés : il avait déjà une copie des documents. les recherches d'eugène vers 1950, eugène avait retrouvé, dans de vieux papiers de famille, 5 lettres en provenance de virginie de l’ouest envoyées au pays par nos émigrants bellilois de 1854. les lettres s'étalaient de 1865 à 1888. ce passionné de généalogie a donc exploré les registres bellilois pour connecter les auteurs des lettres à notre famille. puis il a mené l’enquête pour identifier les cousins d’amérique contemporains. et ils les a retrouvés après 100 ans de séparation. là-bas, de l’autre côté, les cousins américains en ont écrit un livre : a breton family in america, que j’ai commencé à traduire il y a une décennie, ou peut-être deux… le livre est épuisé depuis longtemps, je l'avais emprunté, virtuellement, à la bibliothèque du congrès où un exemplaire avait été déposé. mais ce n’était pas tout. en déroulant les fils de la généalogie belliloise, entre 1950 et 1970, à une époque où l’acadie n’était pas encore un atout marketing pour le tourisme de l’île, eugène avait exposé la descendance belliloise des colons acadiens déportés en 1755. ce devenait passionnant, romantique parce que tragique. et nous pouvions remonter encore dans l'arbre, jusqu’aux pionniers du nouveau monde.nous avions des dates, nous avions des noms, nous avions des histoires et de l’histoire. avec gildas, il ne nous restait plus qu’à raconter. je sais bien que ça, c’est une histoire de bretagne, c’était juste pour expliquer comment lui et moi nous nous sommes impliqu...