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6. Jacques Bourlaud 🩺 Prépa à Rochefort

...€™abord à la gare, puis à cent-vingt kilomètres de là, à rochefort-sur-mer. le moins que l’on puisse dire de rochefort à cette époque c’est qu’il s’agissait d’une cité plutôt morne auprès de laquelle ma bonne ville natale de poitiers paraissait témoigner d’une activité débordante.. colbert en son temps avait choisi cet emplacement peu éloigné de l’estuaire de la charente pour y fonder une ville qui devait être appelée à devenir une porte ouverte sur l’océan, un port d’où les vaisseaux du roi appareilleraient pour les terres lointaines. mais les vases avaient envahi la charente et peu à peu rochefort s’était enlisé dans la grisaille et la monotonie. le beau port d’antan, tout vibrant du travail de ses arsenaux, s’était résigné à n’être plus qu’une ville de garnison. garnison encore très importante à certains moments, mais qui, en 1937, ne comportait plus que le 3° régiment d’infanterie coloniale et une base aérienne de fraîche date qui était bien loin d’avoir atteint son développement actuel . quant à la marine, elle n’était représentée que par des formations à terre École des apprentis mécaniciens entre autres et enfin hôpital maritime. mais rochefort avait gardé la nostalgie de ses splendeurs éphémères et l’agencement rigoureux des rues qui se croisaient à angle droit, l’alignement sévère des façades du même style, les tilleuls bien taillés du jardin de la marine, la succession des bassins et des installations portuaires donnaient au centre de la ville une allure tout empreinte de la noblesse du grand siècle . c’est donc à ce siècle que se rattachaient les principaux monuments : église baroque et sans grand attrait, hôtel de ville, hôtel du commandant de la marine, fontaine de la place colbert, château d’eau et hôpital maritime. celui-ci, un peu à l’écart de la vieille ville, se dressait à l’extrémité d’un cours planté de grands arbres entourant l...


7. Jean-Marie et Pascaline Samzun ⎈ Les Bellilois

...jean-marie et pascaline samzun ⎈ les bellilois nos arrière-grands-parents sont nés à belle-Île-en-mer. ils y ont grandi, s'y sont mariés. leurs quatre filles y sont nées. mais ils ont préféré s'installer sur le continent pour leur assurer des études plus poussées. elles ont toutes quatre été diplômées, deux d'entre elles sont devenues sage-femmes, une autre institutrice. ce qui n'était pas très répandu à l'aube du xxe siècle, surtout pour des filles de marin. pascaline joséphine lucie hélène lucas est née le 31 mars 1866 au bourg de sauzon, que l'on appelait à l'époque port-philippe. ses parents augustin bruno lucas et anne marie granger (photo ci-contre) sont l'un et l'autre cultivateurs et tous deux aussi descendants des acadiens qui vinrent s'installer sur l'île en 1765 : 5 générations en arrière, on trouve des deux côtés charles granger (de port-royal) et françoise leblanc (de grand-pré) qui habitaient l'acadie, avant que les anglais ne les déportent. tous les autres ascendants de pascaline sont bellilois, aussi loin que l'on puisse remonter, parfois sur 7 ou 8 générations.   toussaint jean-marie samzun est un îlien pur jus ou quasi. aucun américain parmi ses ancêtres, peut-être la trace d'une bretonne continentale, en cherchant loin ... toussaint est né le 16 juillet 1862 à bortifaouen, commune de port-philippe. ses parents, charles marie samzun et jeanne marie lucas sont cultivateur et cultivatrice selon la déclaration de naissance.   pascaline et jean-marie se marient le 29 mai 1888 à sauzon. ils vont avoir 4 filles, en 1889, 1894, 1895 et 1897, toutes nées à sauzon. lors de la naissance de joséphine marie, le 20 mars 1889, le père est absent. selon l'acte, il est marin et son épouse ménagère. ils habitent au bourg de sauzon. a la naissance de notre grand-mère anna le 27 juillet 1894, c'est jean-marie, toujours marin qui fait la déclaration. la mère est indiquée sans profession. les témoins sont l'...


8. Augustin Lucas âš“ Les origines du Capitaine Augustin

...augustin lucas ⚓ les origines du capitaine augustin le patronyme lucas est le plus fréquent de notre arbre généalogique. le nom de lucas est porté par 119 personnes sur les 5023 individus référencés au 1er août 2018. augustin lucas est sans doute celui qui a fait le plus parler de lui... il n'est pas exactement dans la ligne directe de nos ancêtres. mais ses parents le sont. il nous est donc apparenté. j'ai suivi la piste tracée par notre cousin eugène le guellec et j'ai mis en ligne le texte qu'il écrivit peu de temps avant qu'il ne décède en 1970. je voudrais essayer aujourd'hui de préciser, d'enrichir, d'illustrer ces données et de les recadrer dans leur contexte historique. le nom d'augustin lucas apparaît si souvent dans de multiples documents, à commencer par les souvenirs de sa petite fille Évangeline soyer, qu'on peut se demander s'il s'agit du même homme. et pourtant ... menons l'enquête. augustin marie lucas est né à palais à belle-ile, le 6 mars 1804. il est l'aîné des huit enfants de jean-marie lucas, tonnelier en barils à sardines et de marie-anne séveno. augustin est le frère aîné de marie-louise lucas l'émigrante de 1854 qui fit souche aux États-unis et de jean louis victor, notre aïeul qui resta au pays. la carrière maritime était alors naturelle pour un jeune îlien. c'est ainsi qu'augustin prit la mer à 18 ans, d'abord comme pêcheur, puis dans la marine marchande. on lui connaît trois voyages au long cours (embarquements à l'État, selon adrien carré) entre 1824 et 1826. il fut nommé lieutenant, puis capitaine en second pour un voyage à la guadeloupe, la martinique et la réunion. après avoir suivi des cours de navigation, deux mois à bordeaux en 1828, puis à l'École d'hydrographie de rochefort, il est reçu maître le 23 juin 1831 et fut nommé capitaine au long cours le 2 juin 1832. de cette époque, on trouve une lettre de février 1828. (source : http://librairie-marine.com/documents/...


9. Augustin Lucas ⚓ Biographie par Eugène Le Guellec

...augustin lucas ⚓ biographie par eugène le guellec bien qu'augustin lucas ne soit pas dans la ligne directe des descendants de pascal et de marie louise lucas, puisqu'il était le frère aîné de cette dernière, son histoire est intimement liée à celle de la famille de pascal. il semble donc approprié et intéressant de faire un résumé de sa vie mouvementée, basé sur un certain nombre de sources. le premier et le plus personnel document qui nous soit parvenu fut l'autobiographie de sa petite fille Évangeline soyer, datée du 29 mai 1941. cependant, son nom apparaissait si souvent dans d'autres documents qu'on en venait à se demander s'il s'agissait d'un seul homme ou de plusieurs. quand les pièces du puzzle furent ordonnées, on obtint le tableau d'un homme aux activités innombrables, qui n'avait pas eu le temps de s'ennuyer beaucoup dans la vie. augustin marie lucas est né à bangor, ou plus probablement au village de kernest, à belle-ile, le 6 mars 1804. il est l'aîné des huit enfants de jean-marie lucas et de marie-anne seveno, frère aîné de marie-louise lucas et de jean louis victor, nos aïeux. il commença à aller à l'école à bangor. a cette époque, la marine prenait de plus en plus d'importance à belle-ile et une carrière de marin était toute naturelle pour un jeune îlien. c'est ainsi qu'augustin prit la mer à 18 ans, d'abord comme pêcheur, puis dans la marine marchand, où il fit trois voyages au long cours entre 1824 et 1826. il fut nommé lieutenant, puis capitaine en second pour un voyage à la guadeloupe, la martinique et la réunion. après avoir suivi des cours de navigation, à bordeaux et à l'École d'hydrographie de rochefort, il reçut son brevet de capitaine en 1831 et fut nommé capitaine au long cours le 2 juin 1832. pendant ce temps, il avait épousé zoé bellais (ndlr : ou gallais, selon les sources), fille d'un aubergiste de rochefort. le mariage eut lieu en 1830, selon melle soyer, mais la date du 2 sept...


10. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...e joué-lès-tours jouissant d’une vue superbe sur tours et la vallée de la loire. il acheta également un château en bretagne pour placer ses économies. mais à quarante ans, devenu tuberculeux, il mit ce château en viager dont le loyer, très élevé, lui permit de soigner sa maladie, très grave à cette époque. alfred cependant surmonta cette épreuve et vécut de ses rentes jusqu’à l’âge de quatre-vingt-douze ans !… son frère adolphe, après un apprentissage de cuisinier, devint rapidement expert dans l’art culinaire français. les deux frères avaient passé leur adolescence bercés par les histoires que leur bancal grand-père contait sur son enfance en russie et sur ses campagnes avec l’empereur …en 1894, le tsar nicolas ii fait une visite en france et prend un repas dans le restaurant « le métropole » de tours où adolphe exerce comme chef cuisinier. très fin gourmet et satisfait de la qualité et de la présentation des mets, le tsar convoqua le maître queue et lui proposa d’entrer dans son service dans son palais impérial d’été de saint-pétersbourg. c’est ainsi qu’adolphe, âgé de vingt sept ans, a rejoint le pays où avaient vécus ses aïeux. il épouse une jeune russe prénommée loubov (aimée) avec laquelle il eut trois garçons : georges, paul et serge et deux filles : olga et xénia. au début de la révolution soviétique, olga s’est enfuie de russie pour rejoindre son oncle alfred à tours. de santé fragile, elle décède quelques années plus tard d’un cancer du sein. xénia épouse un riche éleveur de chevaux, georges foroff, ancien colonel cosaque qui avait combattu dans l’armée tsariste contre les nippons. chassé par les soviets, il parvient, avec son épouse, à s’échapper et à rejoindre également l’oncle alfred. serge adolphovitch, mon père, en 1913, après la mort prématurée de sa mère, quitte seul, la russie pour rejoindre lui aussi son oncle. après avoir traversé la polo...