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1. Chroniques familiales 📖 L'origine des métis au Québec

...te théorie serait celle qui voudrait que charles menou d'aulnay aurait ordonné de tuer les enfants des défenseurs unis aux sauvagesses. mais à défaut d'avoir ordonné un tel massacre, il faut voir ces enfants grandir, se marier entre 1656 et 1670 aux alentours de port-royal et engendrer des générations de métis souvent dits indiens par les chroniqueurs contemporains. ces enfants devenus grands ont habité de préférence les "seigneuries sauvages" de la rivière saint-jean, avant d'être refoulés vers sainte-anne du pays bas après 1713, grand sault après 1763 et le madawaska après la fondation du nouveau-brunswick, suite à sa sécession de la nouvelle-écosse en 1784, délogés qu'ils furent par les loyalistes affluant au canada durant et après la guerre d'indépendance des usa. les métis ont alors formé 24 villages autour de saint-basile, où curés et missionnaires ne pouvaient imposer l'ordre épiscopal souhaité par l'évêque de québec. m. alemann sait qu'il soulève la question d'un passé peu glorieux pour ceux qui ont sombré dans l'angélisme généalogique à l'égard du peuple martyr de l'acadie. des mythes seront ainsi battus en brèche. de vieux démons viendront hanter les grenouilles de bénitier. mais c'est en somme le lot de la carrière de ce généalogiste qui, depuis toujours, révèle l'inavouable. ses travaux précédents nous ont appris que les montagnais d'aujourd'hui sont en fait des têtes de boule unis à des mik'maks et des algonquiens ; que les hurons de wendake sont issus de six couples tout au plus vers 1740 ; que les abénakis d'odanak sont en fait des métis issus des passamaquodis, engendr...


2. Recherches généalogiques 🔎 Les Acadiens, citoyens de l'Atlantique

...recherches généalogiques 🔎 les acadiens, citoyens de l'atlantique jean-marie fonteneau, ancien conservateur de la citadelle de belle-ile-en-mer, a publié en 1996 un ouvrage sur les pionniers acadiens, en particulier, ceux qui s'installèrent à belle-ile-en-mer. 1er enseignement : jean-marie fonteneau conseille de ne pas se laisser emporter par la frénésie canadienne de recherche d'ancêtres français. il s'adresse là à des français raisonnables qui n'ont pas besoin de se créer à tout prix des racines sur le vieux continent. il faut se rendre à l'évidence et constater que même avec les recherches les plus poussées et les plus modernes, il est impossible d'identifier l'origine française de la grande majorité des pionniers acadiens. a de rares exceptions près, comme des dugas, trahan ou mius d'entremont, la seule conclusion que l'on pourra en tirer, c'est que dans tel ou tel village français, il y en avait beaucoup qui portait le même nom de famille. si l'on sait en effet beaucoup de choses sur la vie, l'évolution, la descendance et le cousinage des pionniers après qu'ils aient posé le pied en terre américaine, pour remonter avant, macache coucou. 2e enseignement : il n'y a pas eu de femme occidentale en acadie avant 1636. tous les mariages et naissances antérieurs sont donc métis, et bien d'autres ensuite of course. charles de la tour, arrivé avec son père dès 1610, avait une épouse micmac à cap de sable et toute sa descendance est métisse. mathieu martin, dont les parents sont arrivés en 1636 sur le même bateau que guillaume trahan (le saint-jehan en provenance de la rochelle) est considéré comme le premier blanc 100% né sur le continent américain, puisque sa mère a pratiquement accouché dès que le bateau a touché terre. j.m. fonteneau ne donne pas d'indication sur l'état civil des indiens mariés aux blancs. ce n'était pas vraiment son propos. mais il faut prévoir que l'identification ne sera ...


3. Recherches généalogiques 🔎 Laurent Granger

...les actes concernant laurent granger. dans sa réponse le prêtre apporte des informations négatives et précise : ‘’qu’il y avait des granger (je vois 3 noms d'hommes) parmi les émigrants en amérique — aucun d’eux ne s'appelle laurent — à la colonie de virginie”. c’est un premier pas de savoir qu'il y avait effectivement des granger en angleterre à cette époque. il précise, à sa connaissance, ‘’qu’il n'existe aucune liste d’émigrants pour port-royal en acadie””. 11 ajoute, ‘’si laurent granger venait de plymouth, il n'aurait pas été catholique mais de la religion réformée”. a cette époque, plymouth et la plus grande partie des ports de côte sud devinrent rapidement et définitivement protestants. seules quelques familles de petite noblesse vivant dans les villages et petites villes de l’intérieur restèrent longtemps catholiques. sur les origines de laurent granger, pour l'instant il nous faut en rester aux informations du recensement de 1671, le sachant matelot, il a été formé à son métier en lieu proche d’un port et que c’est probablement dans l’un d'eux qu'il faut rechercher, mais la généalogie est faite de hasard et de réflexion. on trouvera peut-être un jour ? alors on verra le bonheur des nombreux descendants de laurent granger, que ce dernier soit français ou angla...


4. Recherches généalogiques 🔎 Souvenirs de famille par Jacques Bourlaud

...recherches généalogiques 🔎 souvenirs de famille par jacques bourlaud un récit de jacques bourlaud. les personnes unies entre elles par un lien familial quelconque ont maintenant tendance à s'éparpiller sur toute la surface de la planète. aussi la famille se réduit-elle de plus en plus au noyau primordial - et essentiel - : père, mère, enfants. les ascendants gravitent parfois autour de ce noyau tenant une place de plus en plus discrète jusqu'à ce qu'ils s'évanouissent dans le temps. quant aux collatéraux, ils se déplacent sur d'autres orbites qui, parfois, les rapprochent un moment mais, le plus souvent, les éloignent. cette solution des choses s'est développée progressivement depuis le début de ce siècle et ne fait que s'accélérer. autrefois, tout semblait fixé; les gens s'éloignaient peu; les différents membres apparentés entre eux vivaient dans le même village ou le même quartier. il était rare de voir un garçon chercher une épouse au delà d'un cercle de vingt kilomètres de rayon. les enfants étaient élevés sous le regard de leurs grands-parents qui habitaient quelquefois sous le même toit; ils rencontraient fréquemment dans la rue, ou ailleurs, leurs oncles et leurs tantes; le jeudi, ils partageaient les jeux de leurs cousins. anniversaires, baptêmes, premières communions, fiançailles, mariages et même enterrements, tout était prétexte à de grandes réunions autour d'une table bien garnie. les conversations étaient très animées. il y avait les inévitables commentaires sur les intempéries avec leurs répercussions sur les jardins ou les cultures. on n'insistait pas trop sur la politique car on ne partageait pas obligatoirement les mêmes opinions. mais, avant que les messieurs ne se retirent entre eux pour parler de chasse ou de souvenirs de régiment, avant que les dames ne se mettent en cercle pour évoquer des accouchements ou les complication...


5. Recherches généalogiques 🔎 Nos Bourlaud jusqu'au XVIIIe siècle

...recherches généalogiques 🔎 nos bourlaud jusqu'au xviiie siècle par jacques bourlaudgrâce à l'etat civil il est relativement facile de remonter le cours de sa lignée jusqu'à la révolution. au delà de cette période, c'est beaucoup plus délicat. cependant, avec un peu de méthode, beaucoup de patience, du temps et le concours de certains hasards heureux, on parvient à identifier quelques personnes ayant vécu au xviii° ou au xvii° siècle. mais ces "résurrections" n'apportent pas grand chose au folklore familial. tout juste un nom et une date; et encore, bien souvent, celle-ci ne correspond ni à la naissance, ni à la mort. parfois, l'indication d'un métier exercé apparaît, ce qui apporte une toute petite lueur. gaudin, époux de gilette dupuis, maître cordonnier à sanxay et contemporain de louis xiii ne nous est connu que par un acte notarié mentionnant qu'il avait acheté en 1637, près de l'église de son village, une maison qui tient encore debout. philippe delavault, un marchand drapier à lusignan, nous a laissé un livre journalier de comptes étalés sur deux ou trois années aux alentours de 1770. avec un peu d'imagination, il est possible de cerner sa personnalité et de faire revivre son activité professionnelle. mais, à ma connaissance, aucun de ses descendants n'a transmis de détails précis ni d'anecdotes à son sujet. il faut attendre 1789 - une date dont on parle de temps en temps pour voir la tradition familiale une aïeule en marge d'un événement historique. marie laguillon était parisienne. j'ai déjà dit que les garçons, autrefois, épousaient des filles de leur région. françois bouchet, mon arrière-grand-père, est justement "l'exception qui confirme la règle". compagnon menuisier, il avait quitté son village natal de châtain - aux confins du poitou et du limousin - pour entreprendre son tour de france. ce qui l'avait mené à paris où il avait fondé, sous le second empire, une entreprise de menuiseri...