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1. Jacques Bourlaud 🩺 Médecin en relève au Lager-Lazarett XVII B

...acute; bismarck en raison d sa grosse moustache, était fier de cet hôpital qui était son œuvre . _ avant moi, c’était le désert !.. avait-il coutume de dire aux délégués de la croix rouge suisse en visite officielle . c’était exact et il faut bien lui rendre cette justice car, par ailleurs, nous ne l’aimions pas . nous l’accusions, bien sûr, d’être un nazi convaincu mais aussi de toutes sortes de fourberies qui nous avaient été plus ou moins préjudiciables . c’est du moins l’opinion que j’avais à vingt-quatre ans . avec le recul des années elle devient plus nuancée… toutefois il semble avoir porté la responsabilité de la mort d’un médecin israélite français, le docteur rosenberg, qu’il avait envoyé soigner les typhiques russes sans l’avoir fait vacciner . peut-être avait-il été pris de court et ne disposait-il pas encore assez de vaccin pour les gens dont il avait la charge ? le médecin polonais mieczyslaw koziol avait été, lui aussi, désigné pour la même tâche et dans les mêmes conditions . il avait eu la chance de ne pas contracter le typhus mais il conservait une rancune tenace envers bismarck . plus tard, lorsque les situations ont été inversées et que bismarck s’est trouvé prisonnier des américains, koziol et dubuc, qui lui en voulait également, ont pensé un moment signaler à ceux-ci leurs griefs . mais à la vue de cet homme déjà âgé et au moral ; abattu par les circonstances, leurs réflexes de catholiques pratiquants ont refait surface et ils ont préféré se taire et tourner la tête . toujours est-il que le lager-lazarett ...


2. Jacques Bourlaud 🩺 Togo

...icale surplombant la plaine de l’oti qui se confondait, au delà de l’horizon en gold coast avec la grande plaine de la volta . la carte indiquait une demi-douzaine d’agglomérations, assez éloignées les unes des autres, réparties sur une « brousse à karités » qui, par sa densité, prenait un peu partout un aspect de forêt . on m’avait affirmé que le gibier y était abondant et varié aussi, désireux de tirer autre chose que des perdreaux, je me promettais bien d’aller faire un tour là-bas, attiré également par l’attrait de visiter un territoire isolé d’accès difficile et par où très peu d’européens étaient passés . il fallait une raison sérieuse pour entreprendre cette expédition qui devait m’éloigner quelques jours de mon hôpital . la vaccination antivariolique m’offrait justement l’occasion de concilier le devoir professionnel avec le goût de l’aventure . en effet, le vaccin ayant fait défaut pendant la guerre, des cas de variole s’étaient manifestés çà et là dans le cercle de sokodé. un réapprovisionnement normal avait heureusement coïncidé avec mon affectation à ce premier poste . j’avais laissé l’équipe de prospection de la « trypano » poursuivre le programme établi par mon prédécesseur dans la région de bassari et j’avais constitué avec quelques infirmiers de l’hôpital de sokodé un petit groupe mobile d’intervention rapide passant de village en village pour vacciner la population. j’avais mis un point d’honneur à aller partout, ce qui n’était pas très méritoire car...


3. Daniel Chauvigné ⌘ Cinquième métier : chef de chantier

...a m'a dit qu'il allait le soigner. non loin de nous, il repéra un grand arbre appelé katagba, entailla l'écorce avec un coupe-coupe et recueillit, dans une feuille pliée en forme de cornet, une sève brun-rouge très épaisse. il fit couler cette sève sur la plaie, qu'un aide écartait avec ses doigts, puis il referma la blessure. du plat de la lame de sa machette, il appliqua de la sève sur la plaie, celle-ci ne saignait plus. sur un brancard de fortune, il fit conduire le blessé au village où il resta trois jours allongé. a l'issue, l'homme reprit son travail, il marchait sans boiter et, seule une cicatrice blanche subsistait de sa grande et profonde blessure. émerveillé par cette thérapeutique, j'ai été en forêt récupérer, dans un flacon, cette sève cicatrisante. le lendemain, j'ai eu la visite d'un médecin militaire venu vacciner la population d'un village voisin. je lui ai raconté cette guérison miraculeuse et j'ai débouché la fiole pour lui montrer la sève de katagba mais, bien qu'il y ait très peu d'air entre elle et le bouchon, elle était devenue dure comme du bois. ayant examiné le blessé, le médecin m'a dit qu'une telle plaie lui aurait nécessité d'effectuer douze points de suture, d'ordonner quinze jours d'immobilisation et un traitement anti-infectieux ! j'ai souvent eu l'occasion de découvrir des médecines de sorciers qui sont efficaces pour le paludisme, la dysenterie et les morsures de serpent. j'ai également vu suturer des petites plaies en prenant des grosses fourmis dont les pinces sont présentées aux lèvres de la plaie. ces fourmis avaient la particularité de ne plus desserrer leurs pinces après la morsure, il suffit de les décapiter et la plaie...


4. Daniel Chauvigné ⌘ Septième métier : militaire de carrière

...daniel chauvigné ⌘ septième métier : militaire de carrière le 6 novembre 1953, j'ai débuté mon métier des armes au quartier donop à nancy, dans la 52ième compagnie de réparation divisionnaire d'infanterie. en tant qu'orphelin et compte tenu de mes spécialités techniques, j'ai eu le choix entre l'arme du génie et le service du matériel. le génie étant stationné à metz et le matériel à nancy, j'ai opté pour ce dernier car je réside à nancy avec mon épouse. mon chef de corps, le capitaine melder, est un officier svelte et sportif et sa poitrine bardée de décorations démontre sa valeur de soldat au cours de ses faits d'armes pendant la dernière guerre. cet homme sévère, mais juste, a réuni tous ceux de ma classe pour nous présenter nos chefs et nous dire ce que nous allons faire pendant nos 18 mois de service. après les traditionnelles formalités d'incorporation et les vaccinations obligatoires, nous avons effectué 3 mois de classes pour apprendre la hiérarchie des grades, nos devoirs et nos droits, le maniement des armes et une première spécialisation technique. cette formation initiale mit en valeur mes connaissances en technique automobile et mon habileté au tir, ce qui m'a valu d'être désigné pour suivre le peloton d'élèves gradés et d'être inscrit dans l'équipe de tir de la compagnie. a l'issue du peloton j'ai été nommé brigadier chef et j'ai été fier de recevoir du capitaine les galons à chevron bleus et blanc. dans l'équipe de tir présidée par le capitaine melder, qui est un remarquable tireur au pistolet, je me suis placé en tête des tireurs au fusil. nous sommes équipés de fusils mauser 7,92, récupérés à l'armée allemande. je connais parfaitement cette arme dont le mécanisme est le même que les mauser de grande chasse, sa précision et la fiabilité en font des armes de concours remarquables. après les concours au niveau local, notre équipe a été retenue pour participer au concours ...