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1. Chroniques familiales 📖 L'origine des métis au Québec

...e;âtre, l'historienne française simone vincens publie un roman historique retraçant l'histoire des couc dit montour, entre 1650 et 1750 : madame montour et son temps. cette fois, il n'y a plus de doutes possibles. nous avions bel et bien du "sang sauvage" dans les veines, le père d'angélique, pierre couc dit la fleur, ayant marié l'algonquienne marie mite8ameg8k8e en 1657 à trois-rivières, chose que c'était bien gardé de nous dire le bon "linel". mais pourquoi ce dernier nous avait-il menti? j'ai trouvé une partie de la réponse récemment, au hasard de la lecture de la thèse de l'historienne sylvie savoie, intitulée : "métissage et alliances à l'époque de la nouvelle-france", présentée lors d'une conférence à la société historique de saint-romuald en novembre 2000. "au québec, dit-elle, le discours historique traditionnel prônait l'homogénéité de la société de la nouvelle-france. il présentait une société d'origine française et catholique (d'où descendaient des québécois "pure laine"). on ne parlait pas vraiment de la présence d'étrangers ni d'esclaves, dans la colonie française. et le discours minimisait l'importance du métissage en insistant sur l'insignifiance numérique de ce phénomène. "a la fin du 19e siècle, l'historien benjamin sulte évaluait à 30, tout en disant qu'il exagérait les chiffres, le nombre de mariages interethniques jusqu'en 1700. il en prévoyait encore moins pour le 18e siècle. de son côté, l'abbé et généalogiste cyprien tanguay (auteur du dictionnaire généalogique du même nom) dénombrait 95 unions mixtes pour les deux siècles. &ag...


2. Recherches généalogiques 🔎 Nos Bourlaud jusqu'au XVIIIe siècle

...s "résurrections" n'apportent pas grand chose au folklore familial. tout juste un nom et une date; et encore, bien souvent, celle-ci ne correspond ni à la naissance, ni à la mort. parfois, l'indication d'un métier exercé apparaît, ce qui apporte une toute petite lueur. gaudin, époux de gilette dupuis, maître cordonnier à sanxay et contemporain de louis xiii ne nous est connu que par un acte notarié mentionnant qu'il avait acheté en 1637, près de l'église de son village, une maison qui tient encore debout. philippe delavault, un marchand drapier à lusignan, nous a laissé un livre journalier de comptes étalés sur deux ou trois années aux alentours de 1770. avec un peu d'imagination, il est possible de cerner sa personnalité et de faire revivre son activité professionnelle. mais, à ma connaissance, aucun de ses descendants n'a transmis de détails précis ni d'anecdotes à son sujet. il faut attendre 1789 - une date dont on parle de temps en temps pour voir la tradition familiale une aïeule en marge d'un événement historique. marie laguillon était parisienne. j'ai déjà dit que les garçons, autrefois, épousaient des filles de leur région. françois bouchet, mon arrière-grand-père, est justement "l'exception qui confirme la règle". compagnon menuisier, il avait quitté son village natal de châtain - aux confins du poitou et du limousin - pour entreprendre son tour de france. ce qui l'avait mené à paris où il avait fondé, sous le second empire, une entreprise de menuiserie rue saint paul et fondé également une famille en épousant rosine bartinet. ainsi, sur mes huit arrière-grands-parents, y eût-il sept poitevins et une parisienne. rosine bartinet était la petite fille de marie laguillon. or, le 5 octobre 1789, marie laguillon se trouvait dans la rue. on peut se représenter la jeune femme avec la coiffe blanche de l’Île-de-france et le caraco bien ajusté. peut-être s'était-elle drapée dans une grande mante noire p...


3. Recherches généalogiques 🔎 La branche Bourlaud au XIXe siècle

...rétention mais ils avaient épousé des poitevines et s'étaient fixés dans leur région depuis au moins un siècle, probablement deux. du premier françois, il nous restait une armoire louis xiii d'époque en noyer à pointes de diamant. les cambrioleurs l'ont trouvée à leur goût, il y a quelques années ... le second, mort assez jeune, fut élu du roi louis-philippe sergent fourrier de la garde nationale. ce qui prouve qu'il savait au moins lire et écrire et qu'il jouissait d'une certaine considération de la part de ses compatriotes de marçay. le troisième eut beaucoup plus de chance et vécût jusqu'en 1903. son enfance fut assez pénible. orphelin de père à sept ans et de mère à douze, il fut élevé dans une petite maison - aujourd'hui en ruine - à moulin-garnier, près de marçay, par sa sœur, à peine plus âgée que lui et qui, si je m'en rapporte à ce qui m'a été dit, ne devait pas avoir un caractère très agréable. suivant la tradition familiale, il se fit maçon; ce qui lui permit de vivre tant bien que mal. mais, beau garçon, il eut le bonheur de plaire à madeleine capillon. madeleine capillon était une jolie fille portant fièrement la coiffe de coulombiers où son père exerçait la profession de boulanger. la boulangère a des écus, dit la chanson. la dot de madeleine apporta donc un sérieux appui à l'ardeur au travail, à la compétence et à l'esprit d'organisation de françois. abandonnant son activité d'artisan villageois, il fonda en association avec son jeune frère louis - qui avait lui aussi épousé une fille de boulanger - une entreprise à poitiers qui devint, au bout de quelques années, une des plus importante de la ville. ceux de ma génération, même les plus âgés, n'ont pas pu connaître leur arrière-grand-père. en revanche, ils ont beaucoup entendu parler de lui par marie bouchet, sa belle fille, gabriel bourlaud, mon père, ainsi qu'yvonne et jeanne, mes deu...


4. Recherches généalogiques 🔎 La famille de Germaine Girault

...recherches généalogiques 🔎 la famille de germaine girault mon mariage avec germaine girault me fit entrer, il y a quarante-cinq ans, dans une seconde famille avec ses traditions et ses légendes. si les girault sont de vieille souche poitevine, les couvrat-desvergnes - côté maternel - ont des origines assez disparates. a un noyau périgourdin, viennent s'adjoindre des éléments provenant de l'armagnac, du nord de la france et même d'irlande. chaque terroir apporte ses caractères spécifiques que des mariages entre cousins accentuent, formant ainsi quelques personnalités très affirmées. on retrouve ainsi chez nos enfants, à des degrés divers, à côté de l'obstination patiente et entêtée des baudets du poitou, le besoin d'activité des gens du nord, l'imagination et la prolixité languedocienne, le tout allié à un sens épicurien très périgourdin et à une irascibilité irlandaise. donc, émile girault, mon beau-père, était poitevin. sorti dans la grande botte de polytechnique, remarquablement intelligent et cultivé, il faisait preuve d'une grande bonté et d'une grande compréhension. sa mère était de bressuire - ou des environs -. élevée dans un milieu très attaché à la foi catholique où l'on rappelait l'existence de parents, pas tellement éloignés, qui avaient pris part aux guerres de vendée, du côté des blancs bien entendu. alors que le père d'émile était né dans un village situé entre saint-maixant et melle, en plein pays protestant. sa famille était, elle aussi, très attachée à sa foi et si quelques ancêtres avaient pris part aux guerres de vendée, c'était du côt&e...


5. Jacques Bourlaud 🩺 Sur le chemin des écoliers

...ent en lui le personnage «réglo» mais juste. ce triumvirat était gratifié de surnoms. mon cousin pierre rat, de sept ans plus âgé que moi, n'avait pas manqué de m'initier à ce sujet. le proviseur était appelé «le patron». le surveillant général, «le pote», sans doute en raison de son prénom, jules, qui dans l'imagination populaire désignait un ustensile ménager à usage très précis. quant au censeur, c'était «le zinc». pourquoi ? je ne l'ai appris que beaucoup plus tard : le professeur qui nous enseignait les lettres classiques en première avait été pensionnaire au lycée pendant la guerre 1914-1918 et le censeur de cette époque avait fait remplacer les vitres brisées dans une salle d'étude par des plaques en zinc. les élèves avaient exprimé leurs doutes sur la transparence de ces matériaux et attribué au censeur le sobriquet de «zinc» qui a été fidèlement transmis à tous ses successeurs pendant au moins vingt ans. une belle chose que les traditions...nous croisions aussi quelques pions plus ou moins jeunes. fallait-il ou non les saluer ? grave problème car dans les petites classes nous n'avions presque jamais à faire à eux. cependant deux d'entre eux nous impressionnaient. l'un, grand et raide avait l'allure d'un adjudant ; il parlait peu et son verbe était autoritaire. il était appelé «pète-sec». l'autre avait le visage enfoui sous une grande barbe noire. c'était une chose assez rare à l'époque chez des hommes de vingt-cinq ou trente ans. cela lui donnait un air effrayant, aussi, pour conjurer le mauvais sort, l'appelait-on «barbe à poux».pour atteindre le lycée, on pouvait traverser en diagonale le square de la république en se glissant entre le monument aux morts de la guerre de 1870 et le bassin aux poissons rouges, aujourd'hui comblé.mais on préférait, si on avait le temps, le contourner en suivant le trottoir de madame bourrinet et on avait alors l'avantage d'une station contemplative devant la vit...