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1. Chroniques familiales 📖 L'origine des métis au Québec

...ls, dont le père capucin alexis, ont appliqué cette théorie aux noirs et aux indiens. en 1920, il affirme : que les noirs, les indiens et une foule d'autres races soient inférieures aux blancs, cela se constate scientifiquement, c'est-à-dire par l'observation directe des faits. "avec cette théorie, voulant que les amérindiens fassent partie d'une race inférieure, leur image s'est donc rapidement détériorée au québec. "de plus, à partir du moment où une histoire nationale a commencé à s'affirmer au québec (avec françois-xavier garneau et son histoire du canada en 1845), les rares sentiments de sympathie à l'égard des indiens sont disparus. "l'admiration que garneau éprouvait pour les vaillants découvreurs était inversement proportionnelle au mépris qu'il ressentaient à l'égard des naturels du pays. "les contours plutôt racistes de l'histoire du canada seront accentués par ses successeurs et les principaux éléments de son récit seront repris dans les années suivantes. c'est un modèle qui sera bon pour un siècle environ. on insistera sur l'héroïsme des français, les vices des indiens païens, la menace des iroquois et la puissance "rédemptrice" de l'église catholique. "les historiens canadiens-français vont désormais suivre cette voie d'interprétation. garneau faisait l'éloge de tous les indiens alliés de la france. mais, à l'avenir, seuls les alliés, catholiques, auront droit à des éloges. (parmi ces alliés, les abénakis et les hurons). "l'histoire romantique et émouvante de l'abbé henri-raymond cagrain (1831-1904), qui était très populaire auprès du public de cette époque, aura aus...


2. Recherches généalogiques 🔎 Nos Bourlaud jusqu'au XVIIIe siècle

...ile de remonter le cours de sa lignée jusqu'à la révolution. au delà de cette période, c'est beaucoup plus délicat. cependant, avec un peu de méthode, beaucoup de patience, du temps et le concours de certains hasards heureux, on parvient à identifier quelques personnes ayant vécu au xviii° ou au xvii° siècle. mais ces "résurrections" n'apportent pas grand chose au folklore familial. tout juste un nom et une date; et encore, bien souvent, celle-ci ne correspond ni à la naissance, ni à la mort. parfois, l'indication d'un métier exercé apparaît, ce qui apporte une toute petite lueur. gaudin, époux de gilette dupuis, maître cordonnier à sanxay et contemporain de louis xiii ne nous est connu que par un acte notarié mentionnant qu'il avait acheté en 1637, près de l'église de son village, une maison qui tient encore debout. philippe delavault, un marchand drapier à lusignan, nous a laissé un livre journalier de comptes étalés sur deux ou trois années aux alentours de 1770. avec un peu d'imagination, il est possible de cerner sa personnalité et de faire revivre son activité professionnelle. mais, à ma connaissance, aucun de ses descendants n'a transmis de détails précis ni d'anecdotes à son sujet. il faut attendre 1789 - une date dont on parle de temps en temps pour voir la tradition familiale une aïeule en marge d'un événement historique. marie laguillon était parisienne. j'ai déjà dit que les garçons, autrefois, épousaient des filles de leur région. françois bouchet, mon arrière-grand-père, est justement "l'exception qui confirme la règle". compagnon menuisier, il avait quitté son village natal de châtain - aux confins du poitou et du limousin - pour entreprendre son tour de france. ce qui l'avait mené à paris où il avait fondé, sous le second empire, une entreprise de menuiserie rue saint paul et fondé également une famille en épousant rosine bartinet. ainsi, sur mes huit arrière-grands-parents, y eût-il ...


3. Recherches généalogiques 🔎 La branche Bourlaud au XIXe siècle

..., elle avait été un jour interpellée par des communards. nous la taquinions gentiment en critiquant ses petits travers avec une joyeuse exagération. ainsi prétendions-nous qu'elle nous donnait l'exemple d'un orgueil inqualifiable lorsqu'elle parlait avec fierté - et à juste titre d'ailleurs - de son cousin potier devenu premier président de la cour d'appel de paris ou encore du petit garçon voisin qui avait partagé les jeux de son enfance et qui avait terminé sa carrière comme amiral. de même, lorsque le professeur camille guerin était venu faire une conférence dans sa ville natale, elle n'avait pas manqué d'y assisté et lui a rappelé que la famille guerin habitait la rue de la tranchée juste en face de la maison des bourlaud. ma grand-mère éprouvait une profonde admiration pour les grands hommes, souverains ou chef d'états. elleprécisait que le président sadi carnot s'était découvert devant elle ... celui-ci était venu à poitiers aux alentours de 1890 et un certain nombre de gens de sa suite avaient été logés "chez l'habitant". c'est ainsi que la famille bourlaud avait hébergé un commandant pendant quelques jours. comme le cortège présidentiel déambulait dans les rues de la ville, marie bouchet, utilisant son instinct de parisienne et favorisée par sa petite taille, réussit à se faufiler au premier rang de la foule poussant devant elle son petit garçon, mon père. le commandant passait à cheval, précédant la calèche du président. il reconnût son hôtesse et la salua en abaissant son sabre dans la direction de celle-ci. c'était sans doute un signal convenu pour que le président puisse donner à la population l'impression qu'il distribuait des saluts personnalisés. toujours est-il que sadi carnot souleva son chapeau haut de forme et s'inclina devant ma grand-mère ... quel honneur ! mes sœurs et mes cousines affirmaient que marie bouchet, étant de passage à paris au lendemain d'une...


4. Recherches généalogiques 🔎 La génération des parents de Jacques Bourlaud au XXe siècle

...recherches généalogiques 🔎 la génération des parents de jacques bourlaud au xxe siècle c'est aux alentours de 1900 que mes père, mère, oncles et tantes connurent l'épanouissement de leurs vingt ans. épanouissement d'autant plus marqué qu'il coïncidait avec l'apparition de techniques nouvelles ou de moyens de transport inconnus jusqu'à cette époque qui suscitaient leur enthousiasme. ils nous en ont raconté de ces histoires qui rentraient par une oreille et sortaient par l'autre, blasés que nous étions devenus ... pourtant quelques propos sont restés dans ma mémoire. georges bourlaud, cousin de mon grand-père charles et qui avait épousé rose bourdin sœur aînée de ma mère, m'a raconté qu'il avait assisté un jour à une démonstration d'éclairage électrique dans une baraque foraine installée sur la place d'armes à poitiers. on y montrait une guirlande d'une trentaine d'ampoules dont l'ensemble, parait-il, ne donnait pas plus de lumière qu'une lampe à pétrole. ce qui laissait l'assistance sceptique sur l'avenir d'une telle invention. ma mère m'a dit le nom, et je l'ai oublié, du poitevin extravagant qui, le premier, a osé se montrer au volant d'une automobile dans les rues de sa ville natale. en compagnie de mon père, elle avait aussi vu passer renault, lors de la première course paris-madrid, quelques minutes avant l'accident fatal. a peu près à la même époque, le jeune ménage de mes parents s'était rendu dans les champs qui bordaient la route de nantes pour voir atterrir le premier avion qui se soit posé à poitiers. le pilote, vedrine, à peine descendu de son appareil, a écarté sans douceur et avec des paroles très crues la foule enth...


5. Jacques Bourlaud 🩺 Jeunes années

...me du « journal des voyages » datant de 1890 à 1905. cette publication abondamment illustrée offrait au lecteurs des romans d’aventures mais aussi des articles plus sérieux : récits d’explorateurs, journaux de bord de marins, souvenirs d’officiers. tout cela se situant à la grande époque d’expansion coloniale. cela représentait une dizaine de volumes que je parcourais dans tous les sens, m’attardant d’ailleurs beaucoup moins sur les textes que sur les illustrations. les poitevins sont assez volontiers attirés par les mirages d’outre-mer. de nantes à bordeaux la façade atlantique n’est pas très éloignée. mon père avait donc, lui aussi, subi cette tentation mais ne lui avait pas donné suite, sans doute parce qu’il s’était marié très jeune. pourtant, au retour de la guerre de 1914/18, aux alentours de ma naissance, il était allé travailler deux ans au maroc dans une société d’import-export. cependant son meilleur ami, fernand, y avait succombé. il était devenu administrateur des colonies. c’était lui qui avait fait cadeau à ma mère du pélican. la mode voulait alors que les femmes portent des chapeaux décorés d’ailes, voire d’oiseaux entiers… estimant l’envergure du pélican un peu démesurée, ma mère avait renoncé de l’utiliser dans ce but et préféré le faire empailler. homme d’une haute stature et d’une belle apparence, généreux et sympathique, il était très enclin à courtiser les femmes élégantes et avait fini, sur le tard, par épouser une femme charmante beaucoup plus jeune que lui et qui s’efforçait de l’...