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1. Augustin Lucas ⚓ Biographie par Eugène Le Guellec

...it la france par ses propres moyens. certaines indications donnent à croire qu'augustin lucas et sa famille firent un bref séjour en nouvelle-zélande où son jeune frère françois, lui ausi capitaine au long cours, s'occupait de spéculation foncière. augustin, sa femme et ses filles apparaissent ensuite vers 1841 dans les îles gambier, près de tahiti. leurs activités comprennent l'armement, le commerce de coquilles, un bazar et la politique. augustin était toujours là où il y avait du grabuge, et à couteaux tirés avec les autorités et les missionnaires jésuites. finalement, il essaya de se faire nommer consul en remplacement du titulaire, invoquant l'avantage de son amitié avec la reine pomaré de tahiti. ce fut le coup de grâce, et en 1846 le capitaine lucas et sa famille furent contraints de quitter tahiti et de rentrer en france. en 1849, la famille émigra aux États-unis et s'établit dans le comté de preston, en virginie occidentale, attenant au comté de taylor. augustin acheta une grande superficie de forêt, et se mit à l'exploiter, espérant trouver un bon marché dans la construction maritime, alors en plein développement. malheureusement, son seul débouché vers la côte, à cette époque, était par voie fluviale, jusqu'à la nouvelle-orléans, où il y avait du bois de construction an abondance et où les prix étaient bas. il fit de mauvaises affaires, vendit les possessions qui lui restaient et vint habiter cincinnati, vers 1851. selon un article publié en 1962 dans ouest-france, le capitaine augustin mourut en amérique, probablement à cincinnati, vers 1854. il est à remarquer que la même année, pascal lucas et sa famille, à leur arrivée aux États-unis, se rendirent à cincinnati...


2. Mahlon ✍ L'émigration de Pascal par Mahlon Lucas Henderson

...s ne parlaient pas du tout l’anglais, ou à peine, que leur français était passable, mais que leur langue maternelle était peut-être le breton. quand ils arrivèrent sur le quai, ils louèrent une charrette pour transporter leurs bagages jusqu’à la gare de baltimore et de l’ohio. leurs bagages disparurent immédiatement et ne furent plus revus. seule fut sauvée la malle de tante bab, dont elle avait refusé de se séparer et sur laquelle elle s’assit résolument pendant qu’on chargeait le reste sur la charrette la famille se rendit d’abord à cincinnati, probablement pour rendre visite à la famille du capitaine augustin. il semble que tante bab ne soit pas allée plus loin, mais le reste de la famille arriva finalement à grafton, en virginie occidentale, qui était comme aujourd’hui un centre ferroviaire dans le comté de taylor. la décision de la famille de s’établir dans le comté de taylor était évidemment le résultat des premières entreprises commerciales du capitaine augustin, bien que ce dernier ait maintenant perdu confiance dans l’avenir du commerce de bois et soit allé s’installer à cincinnati. la famille arriva en hiver et passa probablement quelques mois à grafton. on raconte que mon grand-père john et quelques uns des garçons faisaient un jour de la luge sur une colline voisine. ils grimpaient jusqu’en haut de la colline et sautaient sur la luge en criant : « avance, nom de dieu ! » entendant ceci, une voisine était allée voir marie louise et lui avait demandé : « madame lucas, savez-vous que vos garçons disent des gros mots ? ». quand les enfants rentrèrent à la maison, on leur demanda où ils avaient appris ces mot...


3. Mahlon ✍ La famille de Pascal Lucas

...ave; peine le français, et dont la langue maternelle aurait très bien pu être le breton. ils parvinrent à louer une charrette pour transporter leurs bagages jusqu’à la gare de la compagnie baltimore & ohio. les bagages disparurent immédiatement et on le les revit jamais plus. la malle de tante bab fut la seule rescapée parce qu’elle avait refusé de s’en séparer et était restée assise dessus avec détermination pendant que le reste des bagages était chargé sur la charrette. il semble que la famille se rendit d’abord directement à cincinnatti pour rendre visite au capitaine augustin et à sa famille. il est probable que la tante bab y resta, parce qu'on sait qu'elle habita plusieurs années dans cette ville. le reste de la famille se rendit à grafton qui était alors un nœud ferroviaire en plein essor dans le comté de taylo...


4. Mahlon ✍ Les débuts américains de la famille Lucas

...mahlon ✍ les débuts américains de la famille lucas le choix d’une installation dans le comté de taylor semble provenir en ligne directe du passé de commerçant du capitaine augustin, même si ce dernier avait perdu toute illusion sur ses perspectives dans le commerce du bois de construction et avait déménagé à cincinnatti. Étant donné que les activités d'augustin avaient été localisées dans le comte attenant de preston, il avait du organiser des arrangements préliminaires, au moins pour l'installation. françois et julien devaient être dans les parages pour accueillir le reste de la famille. ils arrivèrent à grafton en hiver, et apparemment passèrent quelque temps en ville. selon une anecdote, relatée par mon grand-père john, avec quelques autres garçons, ils jouaient sur une colline du voisinage. ils grimpaient jusqu’en haut de la colline, criaient : « allez ! enfer et damnation ! allez ! », puis sautaient sur la luge et se lançaient en décollant au départ. une voisine qui avait entendu cela, vint voir marie louise : « madame lucas, savez-vous comment vos garçons parlent ? ». quand les garçons furent de retour, on leur demanda où ils avaient bien pu ramasser ce vocabulaire anglais. john répondit que c'était ce que le capitaine du navire disait quand le bavaria n'allait pas comme il le souhaitait, et qu’il avait pensé que c’étaient les mots à employer pour que les luges gagnent un peu de vitesse. on ne sait pas trop où les lucas passèrent les années qui suivirent. selon la tradition, ils habitèrent quelque temps dans la « maison de la colline », que l'on peut aujourd'hui encore identifier comme une ruine en haut de la colline au-dessus de irontown, à environ 0.3 miles (500 mètres) au nord du point ou un chemin forestier quitte la route goudronnée pour longer la piste laurel. (voir dans le chapitre : les terres des lucas). cela se situe à ½ mile de l'angle le plus proche de la parcelle de 75 acres que pasc...


5. Mahlon ✍ Des lettres par delà les mers

...mahlon ✍ des lettres par delà les mers pendant quelques années alors qu'il résidait dans le comté de taylor, pascal et sa famille ont entretenu une correspondance avec jean-louis victor lucas, frère de marie-louise. il était resté à belle-isle avec son épouse, françoise joséphine ledru et leurs enfants. il semble que la communication qui au départ était à peu près annuelle ait fini par s'estomper jusqu'à disparaitre complètement. le contact fut perdu, apparemment au tournant du siècle. victor mourut en 1889, pascal en 1892 et frank, le fils de pascal, qui avait été son principal épistolier, est décédé en 1893. il restait encore dans la famille à grafton quelques personnes capables d'écrire en français, mais ils n'en avaient pas l'habitude. de part et d'autre de l'océan, on se souvenait qu'il y avait des parents quelque part de l'autre côté de l'eau, mais le lien était rompu. quelques temps après la fin de la guerre, un arrière-petit-fils de jean-louis victor lucas, eugène le guellec, s'est intéressé à la généalogie de sa famille. c'était un architecte prospère, qui avait grandi à belle-isle et vivait à quimper, pas bien loin de la côte bretonne. il concevait des habitations dans le style des anciennes maisons bretonnes et avait une clientèle répartie sur un large territoire. il avait développé une connaissance assez complète de ses connexions familiales en bretagne et il s'est pris de curiosité pour ceux qui avaient disparu dans les régions sauvages de l'amérique. en 1950, sa tante. elizabeth [ou isabelle] guegan naudin, connue sous le nom de "tanzabelle", examinait une boîte de vieux papiers laissée ...