Recherche



Résultat de la recherche

Vous recherchiez le terme suivant :stalag


Page 1 - 2 sur un total de 2 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


1. Jacques Bourlaud 🩺 Médecin en relève au Lager-Lazarett XVII B

...te;charge à quelques mètres et en plein thorax . c’était en 1944 au lager-lazarett xvii b . la convention de genève stipulait que le personnel médical prisonnier de guerre avait le droit d’être relevé après un certain temps de captivité . on fit d’abord appel à des volontaires . il n’y en eut fort peu . alors on désigna des médecins militaires d’active, en choisissant en priorité les plus jeunes. on fit partir également des médecins, pharmaciens ou chirurgiens-dentistes susceptibles d’être appelés par le s.t.o., ainsi que des internes des hôpitaux. donc entre l’été 43 et les premiers mois de 44 la presque totalité du service de santé français était-il assuré par des releveurs. seul parmi une trentaine de médecins français dépendant plus ou moins du stalag xvii b françois dubuc est demeuré en captivité de juin 40 à mai 45. esprit très droit qui ne savait pas se taire et proclamait très haut ce qu’il pensait, il avait été rayé des listes de relève par les soins de l’abwehr (ou police militaire allemande). le médecin-chef allemand ne s’y était pas opposé et on disait même qu’il aurait chargé son cas . en ce qui me concerne j’étais arrivé à l’hôpital du stalag xvii b dans les premiers jours d’octobre 1943 et, comme celui que je relevais travaillait dans les services de chirurgie, j’ai pris tout de suite sa succession, ce qui m’a permis de m’initier un peu à cette discipline . le lager-lazarett xvii b, dont l’activité a fait ultérieurement l’objet de ma thèse, se présentait sous l’aspect d&rsquo...


2. Jacques Bourlaud 🩺 Le retour

...jacques bourlaud 🩺 le retour enfin en avril 45 l’ordre fut donné d’évacuer le stalag devant l’avance russe . ce qui signifiait la mise en route d’environ dix-mille hommes appartenant à onze nationalités différentes . encombré par ses blessés, le lager-lazarett ne pouvait pas suivre le mouvement . toutefois certains médecins furent désignés pour compléter le service de santé des colonnes en marche. c’est ainsi que je me suis retrouvé avec koziol, dubuc et le dentiste dagnas dans la colonne des prisonniers polonais . en trois semaines nous avons traversé à pieds, d’est en ouest, une grande partie de l’autriche pour arriver au début mai sur la frontière bavaroise à braunau am inn, ville dont un enfant s’est rendu tristement célèbre . nous avons marché en dehors des grands axes routiers sur des chemins à peine empierrés, traversant des régions accidentées très pittoresques, couchant à la belle étoile ou dans des granges, en général assez bien accueillis par les habitants . notre colonne offrait une composition et un aspect hétéroclite . il y avait d’abord les soldats polonais faits prisonniers en 1939 dans leur pays et d’autres en 1940 dans les unités polonaises incorporées à l’armée française . ensuite des jeunes qui avaient participé à l’insurrection de varsovie quelques mois plus tôt et enfin des vieux qui, en 39, étaient restés en hongrie où ils avaient été internés mais que les allemands avaient récupérés par la suite . ces derniers nous donnaient des soucis car ils étaient en mauvaise condition physique, aussi avons-nous dû en laisser cert...