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1. Recherches généalogiques 🔎 La branche Bourlaud au XIXe siècle

... et maçon de père en fils, se sont succédés pendant ce temps-là. ils affirmaient que leur famille était originaire du limousin. en effet, depuis fort longtemps, les jeunes limousins avaient pris l'habitude de quitter leur pays à la belle saison pour exercer dans les provinces avoisinantes, et même beaucoup plus loin, le métier de maçon ou de tailleur de pierres pour lequel ils étaient réputés. c'est bien connu et claude perrault a écrit qu'il n'avaient eu qu'à embaucher quelques limousins pour édifier la colonnade du louvre. les bourlaud n'avaient pas eu cet avantage ni cette prétention mais ils avaient épousé des poitevines et s'étaient fixés dans leur région depuis au moins un siècle, probablement deux. du premier françois, il nous restait une armoire louis xiii d'époque en noyer à pointes de diamant. les cambrioleurs l'ont trouvée à leur goût, il y a quelques années ... le second, mort assez jeune, fut élu du roi louis-philippe sergent fourrier de la garde nationale. ce qui prouve qu'il savait au moins lire et écrire et qu'il jouissait d'une certaine considération de la part de ses compatriotes de marçay. le troisième eut beaucoup plus de chance et vécût jusqu'en 1903. son enfance fut assez pénible. orphelin de père à sept ans et de mère à douze, il fut élevé dans une petite maison - aujourd'hui en ruine - à moulin-garnier, près de marçay, par sa sœur, à peine plus âgée que lui et qui, si je m'en rapporte à ce qui m'a été dit, ne devait pas avoir un caractère très agréable. suivant la tradition familiale, il se fit maçon; ce qui lui permit de vivre tant bien que mal. mais, beau garçon, il eut le bonheur de plaire à madeleine capillon. madeleine capillon était une jolie fille portant fièrement la coiffe de coulombiers où son père exerçait la profession de boulanger. la boulangère a des écus, dit la chanson. la dot de madeleine apporta donc un sérieux ap...


2. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...ed cependant surmonta cette épreuve et vécut de ses rentes jusqu’à l’âge de quatre-vingt-douze ans !… son frère adolphe, après un apprentissage de cuisinier, devint rapidement expert dans l’art culinaire français. les deux frères avaient passé leur adolescence bercés par les histoires que leur bancal grand-père contait sur son enfance en russie et sur ses campagnes avec l’empereur …en 1894, le tsar nicolas ii fait une visite en france et prend un repas dans le restaurant « le métropole » de tours où adolphe exerce comme chef cuisinier. très fin gourmet et satisfait de la qualité et de la présentation des mets, le tsar convoqua le maître queue et lui proposa d’entrer dans son service dans son palais impérial d’été de saint-pétersbourg. c’est ainsi qu’adolphe, âgé de vingt sept ans, a rejoint le pays où avaient vécus ses aïeux. il épouse une jeune russe prénommée loubov (aimée) avec laquelle il eut trois garçons : georges, paul et serge et deux filles : olga et xénia. au début de la révolution soviétique, olga s’est enfuie de russie pour rejoindre son oncle alfred à tours. de santé fragile, elle décède quelques années plus tard d’un cancer du sein. xénia épouse un riche éleveur de chevaux, georges foroff, ancien colonel cosaque qui avait combattu dans l’armée tsariste contre les nippons. chassé par les soviets, il parvient, avec son épouse, à s’échapper et à rejoindre également l’oncle alfred. serge adolphovitch, mon père, en 1913, après la mort prématurée de sa mère, quitte seul, la russie pour rejoindre lui aussi son oncle. après avoir traversé la pologne il est arrivé en allemagne et après s’être trompé de train il s’est retrouvé à bruxelles avant de regagner paris et tours. c’est certainement ce long périple, effectué à l’âge de quatorze ans, qui lui a donné par la suite le goût des voyages et de l’aventure. alfred, lui fait suivre des cours de comp...


3. Daniel Chauvigné ⌘ Premier métier : menuisier ébéniste

...ute montagne boisée, chapeaute l'est de la ville. en 1933, la population blanche de bangui était de cinq cents personnes, maintenant il y en a cinq mille. les commerces et les banques rivalisent en nombre et en ampleur avec ceux des grandes villes de la côte africaine et il y a même trois grands hôtels-restaurants : "le palace", le "roc club" et le "pindéré" (splendide en sango). c'est dans ce dernier que nous avons logé quelques jours, avant de louer une petite maison, près de l'oubangui. le pindéré est situé face à l'oubangui et de l'autre côté de la route, sur la berge, une grande terrasse couverte a été aménagée en bar et salle de bal. après s'être restaurés en compagnie des tamour, nous avons été prier sur la tombe de mon père. c’est une tombe blanche, très simple, portant une seule inscription : serge chauvigne 1899 – 1946. mon frère claude à hérité de papa le don des langues. il parle déjà couramment l’allemand et possède de bonnes connaissances en anglais. il s’est perfectionné très vite dans cette langue en fréquentant une famille de pasteurs américains qui a une mission protestante à huit kilomètres de la ville. les vickers vivent ici depuis de nombreuses années et se sont liés d’amitié avec mes parents depuis longtemps. les connaissances linguistiques de claude lui ont permis de trouver un emploi dans une société d’import-export à bangui. j’ai trouvé aussi du travail comme chef d’équipe dans une entreprise de bâtiment. mon rôle consiste à surveiller le chargement et le déchargement du sable que les manœuvres noirs puisent sur les bancs au milieu de la riv...


4. Daniel Chauvigné ⌘ Septième métier : militaire de carrière

...rrespondante, cette faveur affirma mon commandement et m'encouragea dans la carrière des armes. dans la foulée, j'avais obtenu le certificat interarmes, épreuve difficile par sa complexité. le 5 juin 1955, j'ai été désigné avec 5 hommes de troupe pour partir en détachement précurseur avec tout le matériel de la division. nous avons débarqué à alger le 7 juin après avoir effectué une agréable traversée maritime. notre mission consiste à débarquer le matériel, les divers approvisionnements, les munitions puis de les acheminer sur le camp de rouiba situé à 10 kilomètres de la capitale algérienne. aidés par les autres détachements des corps de troupe nous avons mis 8 jours pour effectuer ce travail harassant sous une chaleur torride provoquée par le siroco, vent chaud et sec venant du sahara. le soir je pense, avec nostalgie à cette afrique que j'avais espéré rejoindre en famille, alors que j'ai été obligé de laisser à nancy mon épouse et mon fils serge âgé de 9 mois... le 52° bataillon des services a été effectué à tizi-ouzou. nous avons rejoint cette ville de la kabylie en convoi routier. pendant le trajet nous avons admiré la mer, au large d'aïn taya puis les immenses plantations d'orangers et les vignobles où les arbres, sous la surveillance des pieds noirs travaillaient en toute quiétude. où sont donc ces fellagas qui, soit-disant sèment la terreur ? le bordj fortifié de tizi-ouzou est situé sur une colline qui surplombe la ville. ceinturé de hauts murs d'enceintes, ce grand fort possède également un hôpital militaire qui sert aussi à la population civile. après avoir étudié les lieux, nos chefs ont réparti les emplacements des différentes compagnies : la compagnie de circulation routière occupe les secteurs ouest et sud matérialisés par leurs fanions verts et blancs. a l'est, avec leur emblème grenat, s'installe la compagnie médicale. la compagnie de réparation, sous les couleurs gris et ble...


5. Serge Adolphovitch Chauvigné 🌴 Biographie par son fils Claude

...serge adolphovitch chauvigné 🌴 biographie par son fils claude serge adolphovitch chauvigné est né à saint-pétersbourg le 4 septembre 1899. les 5 feuilles de son acte de naissance sont reproduites ici. en 1913, il arrive à tours, chez son oncle alfred. a l'école, il dépassait tous ses camarades. il se prend d'une passion pour la radio et suit les cours d'une école technique à paris, avec son ami gabby. en 1917, le conseil de famille se réunit pour autoriser serge, alors mineur, à s'engager dans la marine française. a rochefort, il suit la formation de radio. il est affecté d'abord sur un petit patrouilleur dans le golfe, puis en mer baltique, tandis que son grand copain gabby est envoyé sur la mer noire. dans la baltique, il sert à bord du bateau amiral où il fait office de traducteur. a helsingfors (helsinki), il rencontre ses sœurs olga et xénia qui y sont réfugiées. démobilisé en 1921 ou 1922, il apprend comptabilité et langue anglaise, par lui-même et dans une école à paris pendant près d'une année où il demeura crève-la-faim. (selon claude, car louis pensait qu'il avait étudié la comptabilité pendant une année à londres) puis, il se place dans une entreprise anglaise et part pour accra fin 1923. il revient en france, est engagé par une compagnie française de plantation de palmiers et repart pour achouka. il revient en france en 1925, puis repart au gabon. cette même année, il remplace temporairement un radio malade à bord d'un baleinier. en remerciement, la compagnie (norvégienne), lui offre cette mauser 9,65 dont son fils aîné fit tant usage plus tard à carnot. de retour en france, il rencontre germaine bourlaud à joué-les-tours. il repart au gabon. revient en france pour épouser germaine en 1928. ils repartent ensemble au gabon. en 1930, ils reviennent en france avec le bébé claude.selon claude, un des frères de serge, paul est mort sur le front de bessarabie. il ne sait rien des autres, ...