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1. Recherches généalogiques 🔎 La lignée des Bourdin

...cute;tion pudique, laissant croire qu'elle était passive et indifférente à tout. sentimentale, elle avait la larme à l'oeil à la lecture des faits divers dans le journal et elle raffolait des romans à l'eau de rose ou des mélodrames palpitants. étant, de loin, le plus jeune de ses petits-enfants, elle avait incontestablement une prédilection pour moi et une de ses grandes joies était de me regarder passer dans la rue lorsque je revenais du lycée. grâce à elle, en compagnie de mes soeurs ou de cousines, j'ai bénéficié de deux séjours d'un mois à royan à une époque où les "bains de mer" n'étaient pas encore dévalorisés. je lui dois mes plus beaux jouets tant que subsistait encore l'espoir de récupérer les fonds russes. plus tard, et jusqu'à sa mort, j'ai eu droit, comme les autres, pour les étrennes à un paquet de bonbons dits "fondants" et à une orange, le tout accompagné d'une pièce d'argent. mon année de troisième avait été tellement brillante que j'avais été invité à subir un examen de passage pour être admis en seconde. seulement les notes obtenues en juin dans cet examen avaient été insuffisantes. il m'a donc fallu, en octobre, recommencer l'épreuve et là, j'ai quand même atteint la moyenne. rencontrant ma grand-mère, je lui ai dit que j'avais été reçu à mon examen de passage ; "ça mérite bien une récompense !" m'a-t-elle dit et elle m'a offert une pièce de dix francs. or, en seconde, j'avais travaillé un peu plus sérieusement et ce fut avec une moyenne convenable que j'avais été admis en première sans avoir eu besoin d'examen de passage. tout fier de...


2. Jacques Bourlaud 🩺 Sur le chemin des écoliers

...». l'autre avait le visage enfoui sous une grande barbe noire. c'était une chose assez rare à l'époque chez des hommes de vingt-cinq ou trente ans. cela lui donnait un air effrayant, aussi, pour conjurer le mauvais sort, l'appelait-on «barbe à poux».pour atteindre le lycée, on pouvait traverser en diagonale le square de la république en se glissant entre le monument aux morts de la guerre de 1870 et le bassin aux poissons rouges, aujourd'hui comblé.mais on préférait, si on avait le temps, le contourner en suivant le trottoir de madame bourrinet et on avait alors l'avantage d'une station contemplative devant la vitrine du bazar de l'hôtel de ville, le principal magasin de jouets de poitiers. c'était beau et cela faisait rêver. comme j'avais commencé à rassembler une collection de petits animaux en celluloïd, il m'arrivait d'ouvrir la porte et de m'avancer timidement pour m'enquêter sur les prix de vente, espérant toujours, qu'avec mon anniversaire, ma fête, les étrennes et quelques bonnes notes habilement présentées à mes grand-mères, je pourrais réunir la somme nécessaire à quelques achats.la petite porte du lycée était située à quelques pas de la sortie du square. ouverte en permanence, elle donnait accès en descendant cinq ou six marches à la cour d'honneur. celle-ci était bordée sur deux côtés par des bâtiments âgés d'au moins trois cents ans car le lycée avait été installé à la place du collège sainte-marthe, créé par les jésuites aux environs de l'an 1600. sur la gauche, le mur de la chapelle présentait des fenêtres haut placées munies de vitraux incolores. il y avait une porte qui était parfois ouverte, nous permettant de risquer un œil pour regarder l'autel tarabiscoté du plus pur style baroque et qui faisait notre admiration. c'est en effet une œuvre d'une réelle beauté même si on n'apprécie pas particulièrement ce genre trop pompeux.devant nos regards, en entrant dans la cour, se dressait une fa...


3. Jacques Bourlaud 🩺 Kerguelen

...quo;étais très curieux de savoir sous quel aspect il se présentait. c’est pourquoi, un beau matin d’avril, je me suis réveillé à bord d’un énorme avion-cargo survolant une mer de nuages, en route vers tananarive. sur notre droite le kilimandjaro laissait scintiller son cône de neige aux rayons du soleil levant. mes compagnons de voyage somnolaient encore. ils étaient une quarantaine qui entouraient roger pascal, le chef de mission : fonctionnaires de la météorologie nationale, militaires du génie ou des transmissions, agents contractuels divers. il me faudrait partager leur vie quotidienne pendant un an . a première vue, ils paraissaient tous avoir une bonne tête, donc cela ne devrait pas être trop dur. des caisses à claire-voie avaient été alignées selon l’axe de l’avion. elles contenaient d’autres passagers : des rennes que l’on avait été chercher en laponie et des mouflons de corse. on voulait faire un essai d’acclimatation d’espèces nouvelles dans l’archipel. ces espèces se sont développées ultérieurement, mais d’après les dernières nouvelles, ce ne serait pas une réussite sur le plan écologique. il y avait aussi à bord de notre avion un cageot qui abritait un lapin de garenne provenant du parc de rambouillet. il était couvert de puces et chargé officiellement de semer le désordre et la panique chez ses congénères installés depuis plus d’un siècle aux iles kerguelen . en effet un voilier anglais avait, autrefois, déposé à terre quelques lapins dans le but de fournir des vivres à d’éventuels naufragés. soutenant leur vigoureuse réputation, les lapins ont proliféré...


4. À la guerre ⚔️ 1940 La campagne des Flandres du lieutenant Louis Bourlaud

... le ventre de ce conducteur qui ayant perdu son manteau de cavalier au cours de la retraite avait récupéré un manteau anglais. j'étais présent et je lui ai fait retirer son revolver qu'il a remis dans son étui en me demandant qui commandait ici, je lui ai répondu moi, il a fait demi tour sans plus d'explication. duchène était un homme de 40 ans d'excellente mentalité que j'ai eu l'occasion après notre démobilisation de retrouver à nancy et de lui procurer un emploi de chauffeur de chaudière à vapeur dans une entreprise locale, ce qui était son métier. dimanche 16 juin 1940 le train qui transporte le 212e rald se dirige vers le sud par falaise, briouze, domfront et laval ; il effectue de nombreux arrêts au cours desquels les mécaniciens complètement ivres sont expulsés. lundi 17 juin 1940 vers 8h45, le train arrive en gare de triage de rennes où il stationne à côté d'un train qui transporte des troupes anglaises et d'un autre train qui transporte des munitions, ainsi que d'un train qui transporte des réfugiés. a 10h, la gare de triage est survolée par 5 avions italiens (ndlr : louis bourlaud pensait qu'ils étaient italiens, il s'est avéré que c'était une escadrille allemande) qui passent en rase mottes en larguant des bombes qui atteignent les 4 trains. c'est un carnage, le train de munitions est en feu et les explosions des munitions s'ajoutent à celles des bombes d'avions et continueront longtemps encore après le passage des avions, par chance, le wagon dans lequel je suis avec des officiers du groupe n'est pas atteint, deux bombes d'avion tombées, l'une à l'avant du wagon, l'autre à l'arrière n'ont pas explosées. par contre de nombreux hommes de la 14e batterie y ont laissé...


5. Histoires de bateaux 🚢 Le navire Ducouëdic

...rmi lesquels le mousse, disparaissent ". je joins à mon envoi un document adressé le 8 janvier 1949 par monsieur l'administrateur en chef de l'inscription maritime de lorient à monsieur l'administrateur général directeur de l'inscription maritime à nantes dans lequel figure la liste des membres de l'équipage du "robert-marie " avec mention de leur quartier d'inscription et, dans la plupart des cas, de leur lieu de naissance. ainsi vous pourrez constater que 5 d'entre eux et non 9 sont a la fois natifs et inscrits de groix. - la deuxième et la plus importante pour moi et que je rectifie en une seule phrase : " l'amateur du " robert-marie ", laffite ne l'entend pas ainsi et réfute mon témoignage ". prétextant que son bateau aurait été abordé d'abord par un navire inconnu. (je possède encore les journaux de l'époque) et quelques jours plus tard : l'inconnu est devenu le "ducouedic ", le bateau sauveteur. plusieurs enquêtes furent effectuées, d'abord nautiques, p.j de rennes (sollicitées par laffite) puis par le journal dÉtective. affaire qui sera diffusée dans deux numéros successifs. les numéros 166 du 5 septembre 1949 et le numéro 167 du 12 septembre 1949, avec la signature du célèbre reporter " harry grey ". et des poursuites judiciaires sont prononcées contre cet armateur peu scrupuleux, lequel était dans son lit au moment de la tragédie. celui-ci fut toujours condamné pour diffamation et le sera définitivement par décision de la cour de cassation, toutes chambres réunies. j'estime que ce rectificatif de vérité pourra suffire pour effacer le doute qui s'est glissé sur internet.... si vous souhaitez d'autres informations je me tiens à votre disposition. a l'époque, même si j'ai payé dans ma chair de seul-survivant, la certitude qu'il n'y a jamais eu d'abordage de la part du "ducouedic" mais un véritable "sauvetage miraculeux", dont je fus malheureusement le seul à bénéficier. veuillez croire, messieurs, à l'expression de ...