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6. Amérique 🗽 D’émigrés à réfugiés, les Français en Acadie

...ave; notre époque à washington d.c., verrazzano nomme cette contrée « arcadie », en référence à la cité grecque du péloponnèse. au fur et à mesure des découvertes des côtes et des contrées correspondant à ce jour au continent nord-américain, les navigateurs feront remonter l’arcadie vers le nord-est. le terme « arcadie » sera remplacé sur les cartes par la désignation de « cadie », puis par « acadie ». c’est cette dernière appellation qui sera utilisée par la suite. l’acadie correspond aujourd’hui aux provinces maritimes du canada : nouveau brunswick, nouvelle écosse, ile-du-prince-edouard. [2] françois-xavier garneau, « histoire du canada », paris, alcan, 1928. lire la présentation de cet ouvrage : michel gaudette (historien), « guerre de religion d’ici », in journal le devoir, 26.07.2000, article publié sur le site internet : http://www.vigine.net/00-7/nf-gaudette.html [3] robert larin, « brève histoire des protestants en nouvelle-france et au québec (xviè-xixè siècles) », québec, ed. de la paix, 1998. avec l'aimable autorisation de michèle champagne : http://www.histoire-genealogie.com/article.php3?id...


7. Amérique 🗽 Le patrimoine des émigrés français en Acadie

..., mentionne : 68 familles, dont 5 veuves, 227 enfants, 829 bêtes à cornes, 399 brebis, 417 arpents de terre labourables, 525 barriques de récolte, 33 minots, 24 boisseaux [4].si l’on regarde de près la liste des familles de port-royal, la colonie à ses débuts est surtout peuplée de laboureurs, d’artisans et de tonneliers [5]. le graphique présenté ci-dessous donne la répartition des métiers de port-royal en 1671. sur les 68 familles recensées, 59 d’entre elles sont indiquées avec le métier exercé par l’époux. la colonie compte un seul chirurgien militaire, un maréchal et un matelot. ce dernier est un anglais, lawrence granger, né en 1637 à plymouth. il a les pieds bien sur terre car il possède cinq bêtes à cornes, six moutons et quatre arpents de terre, en plus de naviguer sur mer. granger a abjuré sa religion protestante pour épouser une acadienne. le chirurgien militaire est jacques bourgeois. les artisans regroupent les charpentiers, maçons et taillandiers. un des charpentiers est thomas cormier. en acadie, le taillandier fabrique des outils et des fers pour les laboureurs. l’un deux est jean pitre, alias jehan pieters, d’origine flamande, de religion protestante. etait-il déjà en amérique, installé dans une colonie hollandaise de fort orange (maintenant albany, new-york) ou en nouvelle-amsterdam (ce jour new-york) [6] ? les artisans exercent plusieurs métiers pour vivre. jean pitre, taillandier de métier, est forgeron à ses heures.pierre commeau, tonnelier, fabrique des barils pour conserver le poisson salé et les denrées à expédier en france. pierre commeau est né en 1596, à pouilly en auxois, près de dijon (arrondissement de beaune). la tonnellerie en franc...


8. Claude 🎓 Le reconstruction

...ef de l'état rendit visite à monsieur kroutchev, le priant d'intervenir auprès des autorités. ils attendent toujours. quelques années plus tard donc, dans les cinquante, (nous n'étions plus, mon frère et moi, à coulignan et avions quitté les bancs du lycée pour la brousse africaine), la s.n.c.f. entreprit de reconstruire le viaduc. grand-mère nous racontait les péripéties et les espérances avivées du village : tout le monde allait profiter de cette aubaine, la reconstruction, et s'enrichir enfin. rien de tout cela ne devait se réaliser ! en effet, tout le matériel, toute la main d'œuvre (nord-africaine) et l'encadrement d'ingénieurs étaient "importés" des dépôts de tours, poitiers et niort. les arabes, cantonnés dans des tentes à côté du viaduc ne s'aventuraient pas dans le village; et puis, leur religion défendant l'alcool et tout l'approvisionnement provenant des stocks militaires, ils n'avaient vraiment rien à acheter au café de la libération ni à l'épicerie métanet. a la rigueur, de temps à autre, l'un d'entre eux qui parlait français se pointait de très bonne heure à la boulangerie pour échanger, contre coupons, de grosses miches ou à la poste pour toucher un mandat au nom de ces camarades. vous pensez bien que nodier avait essayé de saisir cette occasion pour faire du prosélytisme et ouvrir son bon cœur prolétarien. l'arabe le regardait avec des yeux ahuris et s'en retournait à son douar sans commentaires. enfin, tout cela pour vous dire quel dépit et quelle amertume avaient empoisonné le cœur des villageois qui, après avoir été sevrés de gloire, se trouvaient maintenant évincés et ne profi...


9. Jacques ✎ Boivre : La route de Savoie

...elle-t-il rien ? - on a signé “ bela“. c’est un prénom très répandu chez nous ! - et le drapier ? demanda rochereau, le connaissez-vous ? - quel drapier ? on raconta donc à marika l’histoire des jours précédents en faisant une description aussi précise que possible de ce personnage qui tenait tant à accompagner les deux jeunes gens jusqu’à lyon. - vous dites qu’il était grand et très brun ? fit-elle remarquer, l’air songeur. - parfaitement ; il nous a dit que…enfin…que son grand-père était espagnol. - a moins que sa mère ne soit tzigane ? - qu’est-ce que c’est ? - tzigane ou bohémien, c’est pareil coupa follenfant, fier de montrer ses connaissances. - ah oui !.. et cela vous rappelle quelqu’un ? - pas exactement… mais le prince aponyi avait un neveu… ou un cousin…(je ne sais pas trop)... ce cousin venait le voir parfois. il prenait des airs dévots et essayait de persuader le prince à faire rentrer sa fille en religion… et à l’évocation de ce souvenir, marika éclata d’un rire nerveux en montrant ses dents blanches. il présentait tout un choix de couvents pour filles nobles… continua-t-elle, où sa maîtresse aurait été accueillie les bras ouverts. et moi aussi par la même occasion… - qu’en disait le prince ? - c’était un homme d’une grande piété, mais il faisait la sourde oreille. car il savait bien qu’une fois la dot versée et une rente assurée, tout le reste, un domaine aussi vaste que la savoie, aurait été après sa mort attribuée à bobak et à ses fils. - ce cousin s’appelait bobak ? - c’est là justement ce qui me tracasse. bobak est un surnom. a l’époque, j’avais quinze ans… et je ne me souciais fort peu du nom d’un parent de notre seigneur que l’on voyait à peine une fois par an… nous l’avions appelé bobak, ma maitresse et moi, parce qu’il avait une mâchoire étroite qui laissait voir ses longues dents, comm...