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1. Recherches généalogiques 🔎 Souvenirs de famille par Jacques Bourlaud

...a table de la cuisine et trempant ses petits doigts dans un plat de haricots dans l'espoir d'y pêcher l'oignon que l'on avait fait cuire avec. j'ai bien entendu cette histoire une dizaine de fois et j'avoue qu'elle est d'une banalité navrante ... mais, lorsque ma grand-mère la racontait, ce n'était plus la veille dame de soixante-quinze ans que j'avais devant moi; c'était la jeune maman fière de son fils premier-né ... ses yeux bleus brillaient d'un éclat radieux en revoyant la scène et, bientôt, apparaissaient des larmes d'attendrissement. c'est pour retrouver ce regard, et bien d'autres regards, que je me propose donc de rassembler ces souvenirs. j'ai recherché aussi loin que possible dans le passé et je m'arrête dans les années qui ont précédé la dernière guerre. n'est-ce pas après un recul de cinquante ans que les archives peuvent être dévoilées au public ? et puis les générations futures pourront toutefois prendre ma relève si le coeur leur en dit. les recherches d'ord...


2. Recherches généalogiques 🔎 Nos Bourlaud jusqu'au XVIIIe siècle

...©e au moment de son décès (donc jacques giraud lui a survécu), elle est qualifiée de propriétaire et elle est décédée chez elle à belleville, 42 rue de ménilmontant. reconstitution de l'acte de décès de marie-jeanne on a pu trouver aussi la date de son mariage avec jacques giraud, le 27 pluviôse de l'an 4 dans la table des mariages parisiens de 1793 à 1802. or, cette date correspond au 16 février 1796. comment marie-jeanne aurait-elle pu être enceinte le 5 octobre 1789 quand elle a été entraînée par les femmes de paris qui marchaient sur versailles pour en ramener "le boulanger, la boulangère et le petit mitron" ? plusieurs possibilités peuvent expliquer cette incompatibilité des dates. 1/ marie-jeanne et jacques auraient pu faire pâques avant les rameaux et prendre 7 ans d'avance sur le mariage d...


3. Jacques Bourlaud 🩺 Médecin en relève au Lager-Lazarett XVII B

...jacques bourlaud 🩺 médecin en relève au lager-lazarett xvii b le beau danube bleu coulait à mes pieds enfoui dans une vallée profonde . je pouvais cependant voir une de ses boucles scintiller au soleil, là-bas vers l’ouest . devant moi, la rive sud qui paraissait être plus élevée que celle où je me trouvais, montrait des ondulations boisées couronnées par la masse imposante hérissée de tours, de flèches et de coupoles formant le monastère de gothweig . j’étais sur un plateau bien cultivé qui, d’un côté descendait en pente douce vers la plaine du danube et, de l’autre était limité par des hauteurs couvertes de sapins . le clocher de l’église de gneixendorf était tout près sur ma droite . d’autres clochers se dressaient dans la plaine et je pouvais voir, en contre-bas les constructions de la ville de krems . entre le plateau et la ville, la rive nord du fleuve se présentait comme une succession de gradins exposés au soleil et plantés de vignes . le paysage était très beau mais j’étais dans un quadrilatère limité par une double rangée de barbelés . a chaque angle se dressait un mirador avec une sentinelle en armes . a quelques mètres en dedans de la haie barbelée il y avait un petit fil de fer . si on le franchissait, la sentinelle avait ordre de tirer sans sommation . un jour, un fou américain s’est enfui de sa chambre . il a sauté par dessus le fil de fer, a escaladé la première haie de barbelés et la sentinelle a tiré . avec mon ami polonais koziol, nous nous sommes précipités pour essayer de faire quelque-chose . la sentinelle nous a mis en joue . nous nous sommes arrêtés et, médecins impuissants, nous n&...


4. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...uellement réservées aux femmes alors que, seuls les hommes pratiquent la pêche. les pygmées surnomment les bandas "zo ti n'gou" (les hommes de l'eau) reconnaissant par là leur habilité dans l'art de la pêche. la prise du poisson, très diversifiée à la ligne et au filet dans la rivière alors que dans les marigots leur capture est réalisée à l'aide d'un poison végétal. les lignes sont uniquement des lignes de fond suspendues à une corde tendue en surface entre deux piquets, plantés dans les hauts fonds sablonneux. amorcées à la tombée du jour, elles sont relevées à l'aube. les prises sont généralement des silures où des "capitaines" (sortes de grosses carpes pouvant peser plus de 30 kilos). formant barrage, de longs piquets, entrelacés de lianes, sont disposés le long des berges face aux petits marigots qui se jettent dans la konga. de place en place, sont laissés des passages piégés de nasses ou de filets, dans lesquels, chaque matin, les pêcheurs relèvent des perches colorées et des mokélélés (sorte de gardons aux écailles argentées possédant une chair savoureuse). dans la journée, outre la pêche à la traîne pratiquée en pirogue, existe la curieuse pêche au "petit filet" : 2 hommes sont à bord d'une pirogue, l'un, à l'arrière, maintient l'esquif dans le sens du courant descendant; l'autre, à califourchon à l'avant de la barque, laisse pendre ses jambes dans l'eau. un petit filet est fixé entre ses jambes, et dès qu'il perçoit une secousse, il le referme et le relève rapidement pour projeter le poisson dans la pirogue, où il est achevé à coups de gourdin par son collègue. cette pêche n'est pas sans danger, car il faut surveiller en permanence, la surface de l'eau pour éviter de se faire happer un pied par un crocodile! la pêche au poisson dans les marigots demande une longue préparation. il faut d'abord chercher en forêt un "kéké ti soussou" (arbre à poisson) dont l'écorce et les feuilles contie...


5. Daniel Chauvigné ⌘ Septième métier : militaire de carrière

...-officiers stagiaires saoudiens est très bas et leurs connaissances en techniques de base pratiquement nulles. c'est pourquoi les cours qui, à bourges, durent 5 semaines demandent 15 semaines en arabie... il nous est interdit de mettre une note inférieure à 10/20, si bien que tous les stagiaires sont reçus. d'autre part, l'effectif de l'armée saoudienne est faible aussi revoit-on souvent les mêmes têtes dans des stages différents. les meilleurs, pour ne pas dire les moins mauvais, sont conservés comme moniteurs mais, s'ils parviennent à effectuer et à expliquer certains démontages et remontages, ils sont incapables d'effectuer un diagnostic correct en vue d'un dépannage. ils ont néanmoins les dons de la conduite et du tir, pour peu qu'il n'y ait pas de calcul à effectuer. les officiers saoudiens parlent couramment l'anglais et quelques-uns correctement le français. certains doivent apprendre auprès de nous le métier d'instructeur pour prendre par la suite notre relève, mais rares sont ceux qui consentent à s'abaisser pour puiser notre savoir ! presque tous sont imbus du pouvoir de l'argent que leur apporte les pétrodollars et, dans ces conditions, il nous faut être très cocardiers pour enseigner à des gens qui ne sont pas motivés... comme tous les arabes, les saoudiens ont le culte de l'hospitalité et ils nous invitent souvent chez eux pour manger l'éternel mouton, ou poulet, bouilli accompagné de riz cuit à l'eau que l'on mange de la main droite dans un grand plat autour duquel nous sommes assis sur les talons, en tailleur. pour observer la loi coranique leurs femmes ne participent jamais aux repas, elles font la cuisine et mangent les restes. la religion coiffe tout ce peuple avec ses devoirs et ses interdits poussés à l'extrême. la royauté et la police, avec l'appui des chefs religieux, dirigent le pays très fermement tout en apportant aux saoudiens des facteurs sociaux non négligeables : exemption d'impôts, soins, médica...