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1. Jacques Bourlaud 🩺 Médecine à Montpellier

...écidé de nous infliger chaque matin une séance d’éducation physique au lever du soleil. cela devait fortifier nos corps et exalter nos esprits… nos anciens qui revenaient de la guerre avaient gardé leur solde de médecins-auxiliaires. ils étaient donc riches et beaucoup d’entre eux s’étaient mariés ce qui leur permettait, entre autres choses, d’être externés et de venir le moins souvent possible à l’école. nous autres, de la promotion 1939, nous n’avions pas cette chance car notre solde demeurait celle de matelot sans spécialité… toutefois un certain nombre d’entre nous a suivi cet exemple. tant qu’à manger du rutabaga, il valait mieux le faire à deux dans de vieilles assiettes ébréchées que d’en déguster, chacun pour soi, de part et d’autre de la ligne de démarcation. la situation générale n’était pas faite pour nous apporter de la sérénité. nous écoutions toutes les radios : radio-paris, radio-vichy, b.b.c., radio-brazzaville, les radios suisses, etc. et les informations ou les commentaires donnaient lieu entre nous à des joutes verbales passionnées. les choses se sont compliquées la troisième année, dès que les allemands eurent envahi la zone dite libre. d’abord, après le sabordage de la flotte, tous les militaires français avaient été renvoyés dans leurs foyers. nous, nous sommes restés sur place mais « en civil ». comme il n’était pas très facile de trouver des vêtements corrects nous avons, pour la plupart, tourné la difficulté en troquant les boutons dorés de nos uniformes contre des boutons noirs en matière plastique. c’&...


2. Jacques Bourlaud 🩺 Kerguelen

...acute;e supplémentaire revenait très cher à l’état. l’autre impératif était lié aux conditions météorologiques. il n’était pas rare de voir passer cinq ou six jours sans pouvoir mettre une portière à l’eau. j’en ai fait personnellement l’expérience plus tard, au moment de mon départ. ayant laissé le service de l’hôpital à mon successeur, j’étais monté à bord pour y remplir les fonctions de chef-docker ; or il nous a fallu quatorze jours pour effectuer le débarquement. deux fois le « galliéni », pour ne pas risquer de rompre ses amarres et d’être jeté à la côte, a dû quitter le baie du morbihan et attendre au large que la tempête soit calmée, tandis qu’à port-aux-français un coup de vent avait mis les embarcations à terre et les bulldozers dans l’eau.. mais, lorsque nous sommes arrivés (début mai 1956) nous avons eu de la chance car l’accalmie, qui nous avait permis de faire le tour de la grande terre par l’ouest, s’est prolongée si bien que les opérations de débarquement ont été achevées en moins de quatre jours. arrivés dans la matinée du 30 avril nous avons donc pu voir, dans la soirée du 3 mai, le « galliéni » s’éloigner pour retourner à madagascar. nous allions rester six mois sans le revoir et sans autres nouvelles de nos familles qu’un message de vingt-cinq mots par semaine. nous étions soixante en comptant dix comoriens et deux malgaches recrutés à tananarive pour s’occuper des travaux ménagers ou des fonctions d’aides mécaniciens. avec le système institué qui assurait ...


3. Augustin Lucas ⚓ L'Oriental Hydrographe et la photographie - Morceaux choisis

...s et le pays connaissait de grands changements avec la fin de la monarchie de juillet, l'abolition définitive de l'esclavage, les soulèvements populaires dans les rues de paris et dans d'autres villes et l'instauration de la seconde république. on suppose qu'il se rendit ensuite aux États-unis, où il mourut alors que la france était déjà sous le second empire (1852-1870). mais ce que l'on sait concrètement, c'est qu'il a revu sa belle-ile et qu'il est resté actif, précisément dans ces années turbulentes en france entre 1848 et 1850. À paris, il a publié deux livres sur les expériences accumulées au cours des années passées. le titre et le sous-titre du premier sont révélateurs des conflits dans lesquels il s'est trouvé impliqué à tahiti et des stratégies employées pour défendre ses intérêts dans la région. l'autre est une synthèse de toute son expérience en mer et sur terre. le livre le candidat (1850) fut bien accueilli dans le milieu maritime et mercantile, avec une seconde édition trois ans après sa première publication. source : https://issuu.com/cmdf/docs/l_oriental-ingle_s note...


4. Claude Chauvigné 🎤 Interview (vidéo et texte)

...to france. but then, later on, the war broke out and my parents intended to have us come back and join them, but the timing was not very good and in 1940, our ship sunk, burned in the harbor of bordeaux and so we remained in france with my grandmother all that time. interviewer: burned by whom? chauvigne: the germans, a plane i suppose. interviewer: do you recall the time when the war started? chauvigne: yes, very well. i recall very well. my aunt took us, my brother and i, in the field behind their house to tell us that the war had broken out and that our uncle was going to join an artillery outfit on the eastern border of france and germany. i remember that very, very well. interviewer: when was this? what date are we talking about? chauvigne: well that was in september 1939, the 2nd or the 3rd of september. interviewer: so what happened then? chauvigne: well, very shortly after, a flood of refugees from a small village on the border of germany and france, the village was narcay, came to our village and they were displaced persons and they came to our village and we lodged them wherever we could in barns, in houses, in warehouses, just name it. remember our village was a very small village, 250-300 people at most. and so we managed to accommodate all these people in our village and remember also many came with their cattle and i remember that we had to go to the station and milk the cows which had not been milked for two or three days. so you can imagine the poor things. i remember that very, very well. interviewer: this was immediately after the germans invaded poland? chauvigne: yes, you're right, you're right. interviewer: in september of 1939. chauvigne: exactly. interviewer: and what happened between september of 1939 and the time that the germans invaded france, your own country, which was in may of 1940. chauvigne: ya, by the way, the refugees spoke a german dialect. so in the beginning, it was kind of a shock, you know. and i remember the chr...


5. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...mble beaucoup, seuls les noirs ont remplacé les arabes et les manguiers et bougainvilliers font place aux palmiers et aloès. partout des fleurs poussent en abondance et il y a de nombreux parcs ombragés où l'on peut se prélasser sur des bancs à l'abri des chauds rayons du soleil. au large on aperçoit l'île de gorée, près de laquelle est ancré le cuirassé richelieu un beau rescapé de la marine française. les autochtones sont très grands et leur peau d'un noir d'ébène, maman nous affirma que c'est dans cette région d'a.o.f. que les noirs avaient la peau la plus foncée. si ce séjour nous a émerveillés, c'est cependant l'escale à cotonou qui m'a le plus impressionné. en effet, le paquebot est resté ancré en pleine mer, ne pouvant pas accoster au port à cause d'une barrière corallienne à faible profondeur. déjà une nuée de pirogues s'est agglutinée aux flancs du banfora. certaines tractent un requin pêché au large, mais la plupart sont de petites embarcations menées par des enfants de 7 à 12 ans qui crient et gesticulent, mais la hauteur qui nous sépare d'eux nous empêche de comprendre ce qu'ils disent. les vieux colons, connaissant la coutume, ont lancé dans la mer des pièces de monnaie que les enfants vont récupérer en plongeant dans l'eau limpide avant qu'elles n'aient atteint le fond. des échelles de corde ont été descendues le long du navire pour permettre aux marchands indigènes de monter à bord pour négocier des produits d'artisanat local : ivoires, et ébènes sculptés, cuivres ciselés ou tapis d'orient. ils vendaient aussi des fruits exotiques. bientôt, les grues du bateau amenèrent, au bout d'un filin, une sorte de caisson muni de bancs appelé familièrement " panier à salade ". dans cette nacelle s'assoient, face à face, les passagers désirant se rendre à terre. telles des araignées au bout de leur fil, les paniers à salade sont descendus dans de grosses barques à fond plat, chargées de rejoind...