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6. Claude 🎓 Charlu

...;re avait mis à contribution temps et ressources à la cause commune, mais elle avait aussi offert la serre à toute une famille qui consistait de trois grands-parents, deux filles dont les maris servaient naturellement "quelque part sur le front" et leurs gosses, trois ou quatre me semble-t-il vaguement revoir en souvenir. les sapin, quant à eux, abritaient un couple âgé, même très âgé, des gens qui se déplaçaient avec grand peine et s'exprimaient encore plus péniblement en un charabia (du "frontalier") incompréhensible. pour toutes possessions, ils chérissaient un tableau d'ancêtres enveloppé dans une couverture ! madame lalonde, une veuve qui devait plus tard emménager avec ses enfants sur la côte près de la rochelle, se trouvait assortie à deux autres veuves qui, elles aussi, ne parlaient pas un seul mot de français ! la mère raymonde, une de ces forces de la nature, crainte autant au presbytère qu'à la mairie, fut pour une fois grassement bénie du ciel : lui échoua une veuve aussi loquace qu'elle-même et qui, dieu soit loué, parlait français. et ainsi de suite. dans les jours suivants, la moitié d'un couvent de bonnes sœurs aux cornettes grises et noires établissait ses bonnes œuvres au château; ce qui ne pouvait déplaire à la comtesse malgré cette diable de différence linguistique. mais enfin, bientôt et sans trop de heurts, voilà coulignan qui avait doublé sa population et s'ouvrait ainsi au monde. le maire, nanti de pouvoirs spéciaux et surtout de fonds mis à sa disposition par le préfet du département, se lança avec beaucoup d'autorité dans un maelström d'activités réquisitionnant logements, achetant provisions et fourni...


7. Jacques ✎ Mélusine de Lusignan

...rsquo;équipage du duc d’aquitaine était sur pied et déjà les veneurs, sur deux files, s’enfonçaient dans la forêt, vêtus de livrées sobres renforcées de cuir aux genoux et aux coudes, une petite dague au côté, une corne d’ivoire en bandoulière ; ils arrêtaient de temps en temps leurs montures pour faire retentir un appel. puis venaient les valets à pied, bêtes superbes et bien nourries, de haute taille, aux oreilles pendantes, tachées de grandes plaques noires et jaunes. derrière la meute s’avançait la troupe joyeuse et élégante des chasseurs suivant le vieux comte qui maintenait avec vigueur la bride d’un grand cheval gris-pommelé. au milieu des vassaux, outre le fils du comte caracolant fièrement sur un magnifique destrier noir, on remarquait un jeune homme aux habits plus modestes. c’était raymondin, chevalier sans fortune, qui était venu à la cour d’aquitaine servir son oncle par l’épée. a un carrefour, le maître-veneur mit pied à terre et, tenant un chien en laisse, disparut dans un taillis. au bout d’un quart d’heure environ, un aboiement suivi d’un appel de cor se fit entendre. les chiens, aussitôt, furent découplés et les cavaliers se précipitèrent dans cette direction . ils trouvèrent alors le maître-veneur qui gesticulait et montrait à tous la place où le sanglier avait été levé . puis, ayant donné des ordres à ses hommes, ceux-ci se dispersèrent à travers la forêt . mais déjà les chiens étaient loin ; ils avaient filé au milieu des fougères donnant tous de la voix, suivant directement le pied et le tapotement démultiplié de leurs patt...


8. Raymond 🐍 Mélusine

...raymond 🐍 mélusine il était une fois – les légendes commencent toujours ainsi – un prince qui vivait heureux, nous comprendrons aisément son bonheur, lorsque nous saurons qu’il était aimé et respecté de ses sujets. sa femme était belle à souhait, douce, aimante et fidèle. enfin, sa fortune était si considérable qu’il fallut creuser le flanc d’une colline pour l’y contenir. mais à ce beau tableau, n’y avait-il pas une petite ombre, si, mais légère, très légère, jugez-en. revenons en arrière. c’était par une belle journée d’automne comme on en voit rarement sous le ciel d’albanie. le soleil brillait d’un éclat inaccoutumé, l’une après l’autre les feuilles …… d’or et de pourpre se détachaient des arbres séculaires et formaient sur le sol un tapis multicolore. notre prince goûtait vraiment la joie de vivre, et pourtant, à ce bonheur il manquait un petit quelque chose ; dans son cœur il n’y avait point d’amour, quand soudain s’éleva un chant mélodieux et la voix qui chantait était du plus pur cristal. intrigué, notre prince se dirigea vers le lieu d’où montait ce chant. qu’elle ne fut pas sa surprise de voir là, assise sur un rocher, au bord de la fontaine une femme vêtue en ses plus beaux atours, et cette femme était belle, belle, d’une beauté inégalée. notre prince compris aussitôt qu’il en était amoureux, que jamais il n'en épouserait une autre. « bonjour noble dame, quel bon vent vous amène, et puisque vous passez par mes états, faite moi l’honneur d’accepter le gîte et le couvert ». c’...


9. Les déclarations de Belle-Île 📃 Le Palais

...les déclarations de belle-Île 📃 le palais paroisse du palais (12 familles)- daigre honoré (25) – daigre olivier (26) – daigre paul (29) – richard pierre (33) – granger amand (3) – granger jean baptiste (2)- le blanc joseph (24) – granger joseph (4) – granger mathurin (5) – granger jean simon (1) – leblanc honoré (11) - le blanc raymond (13)le présent registre contenant trente rôles de papier timbré, le premier et dernier compris, a été par nous noble maître françois lucas du mottays, ancien avocat, en l'absence de monsieur le sénéchal d'auray chiffré millésimé pour servir à inscrire les baptêmes et mariages qui se feront en la paroisse du palais pendant l'année mil sept cent soixante sept pour les acadiens ensemble la généalogie des acadiens actuellement établis à belleisle. fait à auray ce trente janvier mil sept cent soixante sept. signé lucas du mottaysancien avocat l'an mil sept cent soixante sept le dix huitième jour du mois de février avant midy maître jean marie thébaud, notaire et procureur en la juridiction du marquisat royal de belleisle en mer ayant été commis pour l'enregistrement de la généalogie des acadiens nouvellement établis en cette isle ordonné par l'arrêt de la cour et du choix de nous fait par les dits acadiens des quatre paroisse de l'île. nous avons prêté le serment devant noble maître lucas du mottays ancien avocat au siège royal d'auray en l'absence de monsieur le sénéchal d'auray, sur la remontrance de noble maître hillarion allain avocat au dit siège et substitut de monsieur le procureur du roy le trentième jour du dit mois dejanvier et procédant à l'exécution du dit arrêt nous avons ouvert le présent registre en présence devénérable et discret messire joseph benoist curé de la paroisse de sauzon, de vénérable et discret messire jean louis le loutre ancien vicaire général du diocèse de québec, missionnaire et directeur des dites familles acadiennes et de mon...


10. Les déclarations de Belle-Île 📃 Famille d'Honoré Le Blanc habitant du village de Bordustard paroisse du Palais

...les déclarations de belle-Île 📃 famille d'honoré le blanc habitant du village de bordustard paroisse du palais descendant de daniel, rené et jacques le blanc successivement. du dit mariage d'honoré le blanc et de défunte marie trahan sont nés à pégiguit paroisse de l'assomption en acadie, savoir charles le blanc au mois d'août de l'année mil sept cent trente quatre et marié à anne landry fille de rené landry et marie rose rivet demeurant actuellement au village de bordrehouan paroisse de bangor en cette île, raymond le blanc né dans la dite paroisse de l'assomption au mois de janvier mil sept cent quarante deux et marié à morlaix paroisse saint mathieu diocèse de tréguier avec dispense de m. l'evêque du troisième degré de consanguinité à marie terriot âgée de vingt neuf ans, fille de pierre terriot et marie josèphe dupuis de la paroisse de saint joseph rivière aux canards dans l'acadie et demeurant présentement au village de bordustard en cette paroisse du palais, agathe le blanc née à pegiguit paroisse de l'assomption au mois d'octobre mil sept cent quarante quatre et mariée à paul daigre fils d'olivier daigre et de françoise granger de la paroisse de saint joseph rivière aux canards dans l'acadie, à morlaix paroisse de saint mathieu diocèse de tréguier, paul le blanc né à pégiguit paroisse de l'assomption au mois de juillet mil sept cent cinquante et un, joseph le blanc né à pégiguit paroisse de l'assomption au mois de février mil sept cent cinquante trois, de présents demeurant les dits paul et joseph le blanc avec honoré le blanc leur père au village de bordustard en cette paroisse, la dite marie trahan femme d'honoré le bla...